Sommaire

Introduction

À PROPOS DES TENTATIVES DE L'HOMME POUR CONNAÎTRE L'ABSOLU

  Quel est le point de départ de l’existence du monde qui nous entoure ? Où se trouve le début des processus de vie qui agissent à l’intérieur de nous ? Comment répondre ? En effet quel que soit le lieu où se porte notre regard, qu’il soit tourné vers l’extérieur ou l’intérieur, il s’agit toujours de la continuité d’une activité se déroulant on ne sait pourquoi ni comment.

La Terre file quelque part dans le tourbillon fou de la Galaxie vers un but inconnu. Ce tourbillon fou, cette trombe constante de la matière, des planètes, des galaxies, de tout l’univers matériel, crée une unité d’interactions à l’intérieur de cette structure gigantesque, et une tension constante entre tous les champs de force et d’information. Cet ensemble attire l’attention et provoque l’entrelacement des intérêts de diverses structures énergétiques: égrégores, domaines, coalitions, hiérarchies. La collision entre des idées spirituelles et des instincts misérables transforme la Terre en un champ de bataille, en un jeu stratégique de forces supérieures extrêmement complexe, provoquant une terrible tension qui l’emprisonne constamment. La Terre tente de s’en défaire un tant soit peu en vibrant, en tressaillant, en frissonnant au moyen des spasmes des convulsions tectoniques. Mais l’attitude grossière et maladroite, incohérente et barbare de ce voyageur que la planète héberge sur son corps, l’exploitation et la violence qu’il ne cesse de manifester, aggravent encore plus cette épreuve impitoyable.

La Terre, qui a accueilli le genre humain sur ses vastes espaces, a toujours recherché la possibilité d’une symbiose avec ces “nouveaux” venus au comportement imprévisible et la possibilité d’une coexistence mutuel­lement avantageuse. Elle espère se développer avec l’essor du savoir-faire de l’homme. Elle continue à créer d’exceptionnelles combinaisons de matière et d’énergie, et aspire à réunir et à utiliser la formation de différentes formes de matière de qualité inattendue, bizarre. Elle espère passionner l’homme avec la possibilité de construire une œuvre commune qui développerait les deux parties intéressées.

Mais pourquoi cette créature supérieure n’entend-elle pas les gémissements de la Terre, ses cris, ses appels à la sagesse ?

Pourquoi l’homme s’occupe-t-il seulement de la destruction, de l’engloutissement, et de l’utilisation de la Terre ? Et lorsqu’il arrive à produire quelque chose, c’est uniquement pour déchirer avec encore plus de raffinement les tréfonds de la Terre, polluer ses enveloppes, la faire souffrir ?

Pourquoi toutes les tentatives de notre planète extrêmement patiente, pour neutraliser un peu les conséquences des actions de l’homme, et pour rétablir une parcelle de cet équilibre d’antan au sein des forces vitales, stimulent-elles seulement les inclinations sadiques de l’homme qui se répandent sur tout ce qui est autour de lui, y compris sur ses semblables ?

Il semble que l’homme jouisse de la réalisation de ses rêves tempétueux conduisant tout ce qui est vivant vers une issue fatale, et qu’il invente des instruments du “meurtre de soi” de plus en plus raffinés ainsi que des instruments pour torturer le monde qui l’entoure.

Les irradiations de l’information de la mort et de la souffrance enve­loppent tout être vivant comme des vapeurs toxiques, elles empoisonnent sa structure, et orientent son développement vers la survie et la nuisance envers autrui. Par son emprise écrasante, ce flot d’information de douleur et de colère s’empare de tout aspirant à la croissance et au développement, et après l’avoir rempli de son poison, l’oblige à répandre son excédent tout autour, ajoutant de nouvelles vagues de mort à celles déjà créées. Il est impossible en effet d’accumuler à l’infini les fluides de la mort dans la mémoire génétique des cellules, ou de tenter de neutraliser leur action qui tend à renforcer la cruauté.

Homme ! Et pouvons-nous seulement t’appeler Homme? Ne t’ont-ils pas déjà irréversiblement empoisonné, ces terribles flots de la mort?

La vie sur Terre s’est transformée: les organismes ne maintiennent leur viabilité qu’au moyen de la destruction, ou en occasionnant de la douleur chez d’autres organismes vivants. La conscience humaine s’est tellement imprégnée de cet état, qu’elle l’a accepté comme une nécessité, elle a reconstruit les besoins de son corps physique en fonction de cette situation, elle a légalisé le fait de donner la mort. “Vainc celui qui est le plus fort”, “l’homme est le roi de la nature”, “seul l’homme a de la valeur en tant qu’individu”, “la nature est faite de façon à ce que l’un dévore l’autre pour survivre, pourquoi l’homme ne devrait-il pas également se comporter aussi ainsi?”

Chaque organisme vivant à qui on ravit la partie la plus précieuse de sa réalisation - sa vie, émet au moment de mourir le concentré de sa douleur, de son désenchantement, de son désespoir, de sa fureur, concentré que l’on peut appeler “formule de la mort”. Détruisant tout autour, c’est le poison le plus dangereux. Il s’accumule dans l’enveloppe énergétique autour de la Terre et empoisonne par son influence tout être vivant sur elle.

Mais peut-être la nature a-t-elle déjà été obligée de se reconstruire, l’homme l’ayant empoisonnée avec des rejets concentrés de la formule de la mort ? N’y a-t-il pas dans la mémoire de tout peuple de la Terre, une légende qui atteste de l’existence « d’un siècle d’or»? Celle d’une époque où l’homme vivait dans un paradis, celle d’un temps insouciant et heureux, où aucun être n’avait jamais servi de nourriture à un autre; la mémoire peut-être de cette étape bénie du développement, de cette époque où l’homme, au même titre que n’importe quelle autre âme vivante, se nourrissait exclusivement des stocks inépuisables de l’énergie issue de la source intarissable de l’Univers ?

Peut-être qu’en ce temps-là les processus de l’activité vitale de l’organisme humain étaient différents et qu’ils étaient basés sur d’autres principes ne nécessitant pas la consommation d’une autre chair, mais bien au contraire, la rejetant ?

Peut-être que, tout comme aujourd’hui où l’homme s’accoutume aux drogues, à l’alcool, au tabac, au fait de vivre au milieu de déchets écologiques, une mutation se serait opérée autrefois au cours d’un processus de durcissement des conditions de vie. Ainsi l’homme se serait adapté douloureusement et péniblement au fait de dévorer de la chair d’êtres vivants avec les empoisonnements, les souffrances de son organisme et la mort prématurée qui s’ensuivent ?

Mais aujourd’hui nous percevons ce type de vie comme un axiome, et si nous ne pensons pas autrement c’est sans doute parce que tout le monde autour de nous est exposé à la même folie ?

Peut-être qu’en maintenant le niveau des rythmes actuels du développement de l’absorption et de l’irradiation de la matrice de la formule de la mort, et qu’avec une concentration encore plus grande de cette formule dans tous les niveaux du corps énergétique, des pierres dévoreuses de chair apparaîtront à leur tour? N’avons-nous pas déjà contraint les mondes végétal et animal à ce fait ?

La moindre petite graine, petite feuille, brin d’herbe, fourmi, est un organisme vivant venu sur Terre pour se développer et qui possède le programme de son développement. On appelle formule ou matrice de la mort ce caillot énergo-informationnel qu’est l’explosion de douleur émise par cet organisme vivant en train de mourir au moment de sa destruction. Et peu importe l’insistance avec laquelle nous demandons pardon à la fleur quand nous l’arrachons pour la mettre dans l’eau et pour l’admirer, ou pour l’utiliser pour nos besoins en phytothérapie, en plus de la formule de la vie nous absorbons aussi la formule de la mort.

La planète Terre est elle-même une structure vivante capable d’éprouver un sentiment de douleur en réponse à une intervention qui touche son activité vitale et elle réagit à cela de temps en temps par des tremblements de terre, des activités volcaniques, des tensions qui rendent le champs énergétique agressif, ce qui provoque des crises psychologiques chez les autres êtres vivants et des rejaillissements de violence chez les hommes, jusqu’à des guerres à une échelle locale ou mondiale.

L’homme rencontre la formule de la mort dès sa conception mais d’abord de façon passive. Ce sont les parents qui conservent une fonction active dans l’absorption de l’extrait de mort, ils sont directement en contact avec le meurtre de la vie et partagent l’énergie reçue avec leur bébé. L’absorption passive du cri “pré-mortel” de désespoir poussé par les êtres mourants commence par un contact léger. Ensuite l’information toxique pénètre à l’intérieur de la base informationnelle des membranes de chaque nouvelle cellule de ce corps physique grandissant qui va petit à petit s’accoutumer à cette formule. C’est de cette façon que cette information étrangère influence le développement de la matrice énergo-informationnelle de l’homme, qu’elle corrige ses besoins et la direction de son développement, en tant qu’individualité.

C’est la première expérience de prise de ce poison intracellulaire, poison qui deviendra par la suite le produit de base du développement énergétique de la personnalité. L’étape embryonnaire et la période de l’alimentation du bébé, avec le lait maternel, sont pour ce petit être des périodes d’adaptation aux conditions extérieures de la vie, à sa réalité sévère et sans attrait.

Si par exemple ses parents, avec leur nature, agissent de façon déterminée, combative et volontariste, alors la vitesse de la consommation de l’information de la formule de la mort est accélérée chez l’enfant et sa concentration accentuée. Il devient nerveux, pleurnichard, irritable, le corps est tendu, l’appareil des tendons et des ligaments raide, il ne peut ni se décontracter ni s’étirer. Et cela chez un bébé ! Dans un système physiologique naissant initialement destiné à être décontracté et souple !

En effet, seul un système souple à tous les niveaux est capable d’entrer avec aisance dans un monde étranger sans entraîner de graves perturbations à l’intérieur de lui-même ou dans son environnement extérieur.

Quand le menu du petit commence à s’élargir et comprend une nourriture plus diversifiée, comme un morceau de pain, un œuf, alors l’enfant intègre en même temps dans sa matrice énergo-informationnelle la formule de la mort sous sa forme active et sous sa forme passive.

La formule passive se trouve dans les produits élaborés par d’autres êtres vivants pour nourrir leurs petits, ce sont : le lait, le miel, les jus et les substances nutritives que l’on trouve dans les fruits.

La formule active vient avec l’absorption du tissu d’un être. C’est sa chair qui possède l’information du développement de son espèce et de lui- même. Il s’agit de la viande, des grains, des noix et amandes en tout genre, des œufs, du pain etc.

Se levant sur ses jambes encore faibles, le petit enfant dirige sa curiosité vers l’étude du monde qui l’entoure, un monde tellement énigmatique et intéressant. Il arrache les fleurs, les brins d’herbe, parfois avec une passion incompréhensible pour les adultes, il les déchire et les piétine tout de suite, supprimant toutes les manifestations de la nature vivante qui se trouve sous ses yeux, dans la sphère de son attention. Dans ce cas, c’est la formule maximale de la mort que ce petit absorbe et assimile avec plaisir.

Le monde végétal possède aussi le poison de la formule de la mort, et manifeste de l’agressivité dans la lutte pour sa survie, pour son existence, pour son développement et sa reproduction. Il est divisé en plusieurs niveaux selon la capacité de destruction des autres êtres dans le cadre des processus d’activité vitale.

1-   Les plantes décoratives, résultat de l’activité de sélection par l’homme, sont tendres, faibles, elles fonctionnent passivement. Elles n’ont pas d’activité, de viabilité, de soif de vie, ce sont des parasites qui utilisent les soins de l’homme.

2-   Les plantes sauvages, apparues à la suite du travail de sélection de la mère-nature, luttent activement pour avoir une place au Soleil. Elles n’espèrent aucune aide du dehors, leur entraide mutuelle dans la survie a un caractère particulièrement pragmatique et impératif pour un profit commun.

3-   Les plantes carnivores, tueuses d’insectes degré supérieur de l’évolution du monde végétal - absorbent pleinement la formule active et maximale de la mort dans leur matrice énergo-informationnelle.

Le monde des insectes est aussi divisé en trois catégories qui sont fonction de leur rapport à la formule de la mort.

1-   Les insectes - vampires, suceurs de sang, dont l’action n’entraîne pas la mort.

2-   Les mangeurs de feuillage, dont l’expansion massive peut entraîner la destruction de la plante.

3-   Les insectes - chasseurs d’autres insectes.

Le monde des oiseaux et des animaux se divise aussi selon le même principe.

Tout autour de nous, chaque organisme créé par la nature contient une matrice de vie, un programme de développement et une mémoire génétique facilitant l’adaptation aux conditions complexes de la vie sur Terre.

Chaque petite graine est un programme de vie très complexe et complet, qui est supprimé, ou déformé sous l’action des meules, des dents, ou de n’importe quel autre instrument de destruction. Et le programme est ainsi absorbé par la matrice de l’agresseur qui utilise le stock d’énergie et d’information de la graine pour ses besoins personnels. Plus sa capacité d’absorption de la formule du développement de la vie d’autrui est grande, plus l’organisme est capable d’ôter, d’absorber des vies hautement développées, plus haute est l’organisation de son corps physique, plus il a l’air harmonieux et parfait.

La sélection naturelle, la lutte pour la survie et la rivalité jusqu’à la mort, sont là pour maintenir l’équilibre entre toutes les sortes d’espèces de vie sur Terre, en qualité et en quantité nécessaires. Chacune des espèces de la nature vivante est conçue pour absorber quelque autre espèce et sera absorbée à son tour par une autre. Seul l’homme est vraiment omnivore, et est capable de réunir l’in-réunissable (à la différence de n’importe quelle autre forme de vie).

L’homme participe à toutes les formes de destruction de la vie, il est le fléau de tout ce qui est vivant, il est le mal universel. Il absorbe avidement et arrache les matrices énergo-informationnelles de la vie d’autres espèces, en même temps que la formule maximale de la mort de tout ce qui l’entoure, y compris de son semblable.

Mais cela ne lui suffit même pas, lui ce monstre insatiable.

L’homme est le seul système énergo-informationnel capable de synthétiser la formule de la mort en se servant de spectacles violents, de son imagination ou du degré élevé de développement de son corps extérieur énergétique.

Les spectacles sanglants réveillent les instincts bestiaux, stimulent fortement l’instinct d’autoprotection, changent le mode de travail des glandes de l’organisme, tout en mobilisant le réflexe assassin de l’individu. Les scènes agressives, sanglantes, réelles ou imaginées, changent instantanément l’état du corps énergétique extérieur de l’homme, en provoquant une concentration d’énergie dans les niveaux responsables de l’inviolabilité de l’homme dans la société. La vision de ces scènes redistribue l’énergie extérieure de l’individu en la concentrant dans un secteur précis, secteur qui lie les enveloppes émotionnelles du corps énergétique extérieur aux enveloppes physiologiques et au corps physique.

La réaction suivante, naturelle, est l’irradiation, l’expulsion d’une décharge d’énergie à partir du noyau de tension, pourvue d’un sens informationnel agressif clairement prononcé pour transpercer, casser ultérieurement la résistance d’un objet-victime visé.

Souvent le choix de “la proie” se concentre sur une personne qui a causé par le passé une douleur, un trauma à la partie égocentrique de notre individu.

Au moment de cette expulsion énergétique, la partie tendue du corps énergétique extérieur se libère de la pression générée par l’expérience négative accumulée précédemment. L’information de la formule de la mort qui a été accumulée jusqu’à ce moment-là telle un ballast, une charge, et qui se logeait à l’état passif dans divers secteurs, se ranime, et se réalise avec le flux d’énergie correspondant. À ce moment, elle se répand à travers les plus importants plexus énergo-informationnels des enveloppes et s’inscrit pour toujours dans la matrice énergétique de la personnalité, en en devenant une partie intégrante; c’est la formule absolue de la mort qui influence dès cet instant, des domaines de la personnalité les plus sacrés, restés propres jusque-là. Surviennent par la suite un allégement, une détente, un apaisement du psychisme et de la conscience de l’individu, mais il s’agit à présent d’une autre personne qui a changé et qui a modifié son chemin de vie. Son regard sur la vie, sa compréhension du sens de la vie, sa relation à tout ce que l’entoure a subi d’énormes changements. Elle est devenue plus dure, rigide et cynique.

Avec ce petit exemple, nous avons cherché à illustrer le degré d’interdépendance des systèmes énergo-informationnels les plus complexes et qui agissent à tous les niveaux du monde réel, en commençant par des bagatelles que nous percevons comme évidentes et que nous ne pouvons penser autrement.

Chaque personne, à un moment donné de sa vie, commence à se poser la question du sens de son existence et de celle du monde qui l’entoure, la question du sens de la coexistence de deux commencements - le microcosme de son petit monde personnel et le macrocosme du courant de la vie qui l’entoure.

Puis vient un autre casse-tête : “Existe-t-il autre chose que l’univers matériel ? Et si oui, qu’est-ce que c’est et comment est-ce ?”

Chaque enseignement ésotérique qui prodigue des recommandations quant à un chemin de vie idéal, ou pour exécuter des buts supérieurs, érige des conditions, des règles et des conseils, et explique sa compréhension de l’Absolu, qui sont à l’origine de ces recommandations.

Plusieurs enseignements ont résisté à l’épreuve du temps et ont prouvé leur viabilité. Grâce aux résultats de l’expérience de vie de leurs adeptes, ces enseignements ont démontré la possibilité de suivre la voie qu’ils proposent, preuve qu’ils s’appuient sur d’authentiques sources d’information offertes aux personnes choisies par les structures pour proclamer la vérité. Si c’est le cas, la diffusion de ces connaissances ressemble à une épidémie qui prend au dépourvu n’importe quelle conscience, la pénètre et s’en empare, c’est-à-dire qu’elle assujettit et mène les individus, en changeant leur chemin de vie.

Le but de ces cadeaux informationnels offerts par les structures est de regrouper le plus grand nombre possible de gens, unis dans un élan commun, et d’utiliser leur potentiel informationnel pour développer un système intègre immatériel, pour enrichir les possibilités de ce système avec le talent des gens les plus développés, des personnalités non ordinaires, qui sont attirés par la valeur des connaissances proposées.

Regardez autour de vous. Quelle variété d’enseignements ! Et chacun d’eux peut aussi avoir différentes branches qui se séparent sur des questions particulières, ou sur des fondamentaux.

Les prêcheurs commentent les dogmes qui définissent la particularité de l’enseignement, ils indiquent les possibilités de leur utilisation dans la vie de tous les jours, démontrent les défauts et l’inconsistance des enseignements concurrents. L’interprétation d’une doctrine par un prêcheur donne aux informations supérieures une coloration encore plus individuelle, un contenu émotionnel qui permet d’atteindre plus facilement le cœur de l’auditeur. Mais aucun enseignement n’a pu encore fournir une base singulièrement concrète, précise et claire des connaissances, une base pourvue d’une classification détaillée capable de manier les connaissances scientifiques aussi bien qu’ésotériques sans brouillard mystique. Il y a toujours une contradiction dans l’approche de la connaissance, entre la science qui aspire au concret et à la matérialité des notions et l’ésotérisme, qui proclame l’impossibilité à exprimer plus ou moins exactement le sens des phénomènes irrationnels au moyen de mots et de notions appartenant au monde matériel.

Nous proposons à votre attention un système universel pour manier les parcelles de la connaissance tombées dans le panier de la conscience de quelques médiums, investigateurs ou autres explorateurs qui ont consacré leur vie à pérégriner dans les dédales des mondes énergo-informationnels. Dans l’explication de notre théorie, nous allons concilier les deux approches, scientifique et ésotérique, utiliser un alliage de concepts et de pensées libres, dépourvus des dogmes d’une quelconque doctrine ésotérique.

En utilisant les connaissances qui se trouvent réunies dans ce livre, on peut réconcilier les positions irréconciliables de la science et de l’ésotérisme, obtenir l’explication de ce que refuse d’expliquer la science progressiste, comme l’ésotérisme conservateur.

Une nouvelle vague de connaissances ésotériques a jailli depuis un lieu situé en dehors du monde matériel sur la matrice énergo-informationnelle de la Terre et ce livre est une goutte de cette puissante avalanche de renouveau. Peut-être cette goutte rafraîchira-t-elle l’esprit curieux du lecteur habitué à se frayer un chemin à travers des épines alambiquées, sèches et abstraites, au milieu de broussailles de sous-entendus et au travers d’une pelure verbale, au moyen desquelles s’échangeaient et continuent à s’échanger les penseurs du passé et du présent.

Avec une obstination sans limites, l’homme cherche la possibilité de toucher la source de la sagesse qui expliquerait le sens de l’existence, le libérant des recherches suivantes.

Il est possible que le désir de se vouloir le nombril de l’Univers, de se sentir l’élu couronné, le seul être pensant dans tout cet immense océan qu’est l’Univers, le continuateur de ce quelque chose (qui a été) envoyé d’en haut - il est possible que ce désir soit la seule chose que l’homme renforce constamment avec ses explications logiques dont se nourrissent la formation et le développement de sa réflexion; loin de raviver son calme, la seule chose qui ne lui procure aucun repos, et aiguise vraiment sa curiosité.

Des tentatives pour coordonner la connaissance extérieure et la connaissance intérieure ont donné naissance à des enseignements équilibrés, qui reconstituaient quelque chose de complet à partir des fragments séparés de l’information véritable. Mais les mystiques, en possédant une particule de cette vérité secrète, ont agi selon le principe suivant: “Aux oreilles d’un âne, seul le braiement de l’âne est doux” et ils ont caché leurs connaissances sous un voile brumeux de complexités, de non-dits. Dès la première génération, leurs disciples se sont sentis impuissants. Ils percevaient l’enseignement comme quelque chose d’immense, d’inconcevable, de sage, une information dont il ne fallait pas espérer connaître toute la profondeur. Ils n’ont pas pu tout de suite saisir et mettre en relief le fil d’or de la vérité qui consolidait l’enseignement, et c’est pour cette raison qu’ils ne faisaient que répéter d’énigmatiques sous- entendus et allusions relatifs à la connaissance. Seuls quelques illuminés géniaux, pour lesquels la graine véritable de l’enseignement s’ouvrait directement, n’ont pas eu besoin d’une enveloppe subtile ou d’une couverture mystique proposée par quelque maître.

Ce qu’il faut savoir c’est que la minuscule graine de vérité dès qu’elle est connue, se retrouve diluée dans le bouillonnement du monde intérieur de l’homme et en devient partie intégrante. En se manifestant dans n’importe quelle situation de la vie quotidienne, la minuscule graine de vérité représente une universalité parce qu’elle aide à voir le plus ordinaire, l’habituel, le généralisé sous un angle tout à fait inattendu. Tout à coup tellement enrichie, une situation des plus ordinaires, encadrant une graine de vérité, accentue encore plus les éclats de diamant de la vérité en continuant à garder sa qualité ordinaire. C’est ainsi que la vérité, même dans sa plus petite réalisation est capable de multicolorer les situations les plus ordinaires.

L’homme qui a connu n’a pas besoin de doctrine ou du voile du mystère, il n’a pas besoin de cacher la vérité. Son enseignement se crée par sa vie, il utilise la connaissance véritable pour son auto réalisation, il n’a pas besoin d’inventer un système encombrant, complexe, vague, dont l’attrait principal serait d’inconnues et savoureuses harmonies sonores, mais dont les contradictions profondes et l’inertie d’une structure sans vie seraient camouflées sous le mystère mystique du rituel pompeux.

Lao-Tseu fait partie des quelques véritables sages. Il a simplement laissé comme héritage à ses descendants un petit traité, le “Tao-To King”, qui raconte de façon poétique l’Absolu (appelé Tao) tel qu’il le voyait à n’importe quel moment de sa vie, et tel qu’il l’utilisait à n’importe quel moment de sa vie.

Dans la Chine ancienne, à côté de Lao-Tseu, est apparue la monumentale personnalité de Kunzi (Confucius), qui a donné à la conscience mondiale la possibilité de se casser la tête avec une autre vision de l’Univers, gravée dans un traité de plusieurs volumes.

Dans la Grèce ancienne c’est le sage Socrate. Tout comme Lao-Tseu, il vivait simplement. À côté sont apparus les colosses littéraires que sont les doctrines d’Aristote et de Platon. Mais qui peut vivre sa vie, non pas toute une vie, mais vivre ne serait-ce qu’une pelote de situations d’une journée selon Aristote, par exemple ?

Ces doctrines ne sont pas viables, elles ne possèdent pas ce fil d’or de vérité, mais elles recèlent un magnifique jeu d’intelligence, semé à une époque nécessaire et qui a donné au monde un affûtoir pour entraîner sa pensée.

Le véritable possesseur de la connaissance navigue sur la rivière de sa vie de façon toujours imperceptible pour ses proches, il n’est pas dérangé par les passages de rapides, il les utilise pour la réalisation du but de sa vie.

Qu’est-ce qu’une telle connaissance? Où la trouver? Et est-ce possible?

Notre devise c’est le concret, l’universalité du système, la simplicité de l’exposition, l’accessibilité de la connaissance.

Nous suivrons de beaux exemples laissés à l’humanité dans les conversa­tions de cet homme récemment parti en laissant son corps retourner à la poussière, le sage hindou Bhagavan Radjneesh (Osho), qui a honnêtement et d’une manière accessible donné à ses auditeurs les bases de divers enseignements et un enseignement portant sur le non-enseignement.

Nous dédions notre livre à la mémoire claire d’Osho.

 

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