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Dans le monde des formes, dans la diversité des manifestations de l’interaction matérielle des différents objets, le corps physique de l’homme est doté de la possibilité de réaliser au mieux ses potentiels. La collision, la pression, le siège lent et systématique, tous ces types de situations commencent à absorber l’enfant physiquement formé, dès son apparition dans ce monde.

N’importe quel phénomène extérieur, que ce soit la force de gravité, les ondes sonores, les flots de lumière, les caresses de la mère aimante ou d’un passant accidentel sont avant tout des réalisations du Chaos énergétique qui se manifeste à travers une impulsion énergo-informationnelle définie.

Comment se sent le corps énergétique dans ce petit corps physique faible et impuissant?

Quelles sont les tâches prioritaires qui doivent être résolues par sa matrice énergo-informationnelle ?

Avant tout - la sécurité et la possibilité de se développer.

L’enfant crie parce que divers composants de sa matrice énergo- informationnelle se trouvent sous la pression rigide des rayonnements du monde environnant. Le corps énergétique doit créer d’urgence au moins une stabilité minimale pour le corps physique, afin qu’il ne soit ni arraché, ni froissé, ni écrasé par ce monstre au regard indifférent, qu’est l’Univers roulant avec puissance les vagues de l’existence autour de la petite étincelle de vie.

Le corps de l’enfant doit être très souple pour pouvoir facilement s’adapter au rythme extérieur et ne prétendre à rien, il doit posséder un immense potentiel de forces vitales.

L’état dur, l’état liquide et l’état gazeux de la matière se marient rationnellement en lui en s’entre-pénétrant, et ils sont constamment prêts à réagir à l’influence du dehors. L’intensité du développement, l’utilisation de tous les moyens accessibles et inaccessibles pour s’enraciner dans le chaos total de la vie, l’aspiration à emprunter la place la plus attrayante sous le Soleil garantissent finalement à l’individu une sensation de stabilité et une assurance suffisante en la vie ultérieure.

Lorsque l’homme est accompli, il a déjà 27 ans, son expérience des relations avec les manifestations de l’Univers matériel est devenue plus concrète et précise. Dans cette expérience, il y a et du positif, de l’agréable, de l’attrayant et du négatif, de l’indésirable, du repoussant.

Le corps physique s’est formé en fonction de cette expérience. L’homme a modelé la forme de ce caillot de matière capable de réagir facilement et librement à l’influence inattendue de l’extérieur.

Le corps possède une carcasse de squelette développée, il est rempli de divers types de tissus, destinés à s’adapter à des conditions imprévisibles et critiques, et il est recouvert par la peau, composée de plusieurs couches, ayant la capacité de se régénérer. Il respire par chacun de ses pores, il vibre à l’unisson avec la vie du corps énergétique, il est prêt à résister à n’importe quelle menace du dehors.

Ce puissant potentiel énergo-informationnel influence toutes les manifestations environnantes de la vie matérielle. La bête de l’Univers a maintenant l’air d’un animal apprivoisé capable de se rendre utile. Il faut simplement examiner le moyen de l’exploiter et consacrer pour cela un peu de temps personnel.

Par les vibrations de son énergie et par les mouvements de son corps, l’homme influence les objets qui l’entourent, et il est capable de résister aux actions de l’extérieur. Ses mouvements, les changements de l’activité de son

 

organisme sont spontanés et sont pleins d’une soif d’auto-expression. Il jouit de la vie et la vie le lui rend bien, qui aspire à le boire tout entier.

Comme un rêve qui s’est envolé, encore une bonne quantité d’années et le voila qui fête déjà ses 54 ans. Les jours et les semaines sont composés de longues périodes de spleen, d’impuissance, de répugnance envers tout ce qui l’entoure, même envers ce qui lui est le plus intéressant et le plus cher.

Les efforts physiques ne provoquent plus du tout un ravissement, bien au contraire, l’aspiration à les éviter le force à mettre le maximum de ses capacités intellectuelles au service de la construction d’une vie dans un lit de relaxation physique, à utiliser tous les charmes possibles de la vie sociale et du progrès de la technique, pour éviter la nécessité de faire des efforts physiques.

Mais quelle peut être la relaxation, quand il n’y a pas de tension ! ?

Tout ce qui l’entoure se manifeste à lui de façon habituelle, tous les angles aigus de la vie sont déjà arrondis. Les variantes possibles du chemin de vie qui se présentent selon le caprice du destin, sont rejetées à cause de leur exigence superflue pour les paramètres physiques. Le corps a commencé depuis longtemps à alourdir d’autres parties de sa nature, il ne sent plus cet afflux de forces, comme autrefois.

Le monde environnant l’irrite par son agitation, en imposant un rythme tumultueux, tout le monde est pressé, et court après quelque chose. Il a tellement envie de s’écarter (s’éloigner), de penser, de rêver, de sommeiller (somnoler).

Le dépérissement du corps physique est déjà évident et la période de honte due à l’aspect flasque, mollasse des bras et des jambes, aux mouvements maladroits et incorrects est déjà passée.

A ce moment de l’existence, cet état est perçu comme un fait, comme le résultat du processus naturel du vieillissement de l’organisme et il n’y a pas de quoi avoir honte. Il suffit de reconstruire seulement la conscience, de trouver quelque chose de positif à l’impuissance physique.

L’homme a 55 ans - c’est beaucoup ou peu ? C’est l’épanouissement de la jeunesse ou le soir de la maturité? La sagesse orageuse ou la vieillesse tranquille ?

Les sensations physiques jouent non pas le dernier rôle dans la définition de sa compréhension de cette période de la vie, mais peut être le premier rôle, le rôle principal. L’activité énergétique des tissus du corps et les ressources vitales peuvent être préservées et même renforcées, si l’approche du corps physique est placée sous le signe de la sévérité, de l’exigence, et de la sollicitude de l’entraîneur envers l’élève aimé.

Il faut constamment dès sa jeunesse utiliser la possibilité de s’autoréguler. Plus tôt l’homme considère son corps comme l’objet de ses soins petits mais constants, plus il gagnera de points dans la course contre les obstacles de l’âge.

Le dynamisme des mouvements, la souplesse de la marche, la flexibilité de la colonne vertébrale, l’acquisition d’un bon état de santé, l’aspiration à une constante bonne humeur, de bonnes relations avec les gens, l’admiration de la nature environnante, l’expression de soi dans l’art, tous ces facteurs influencent la structure et l’état du corps physique.

Et par voie de conséquence, la santé physique influence l’état de santé psychologique et la clarté de réflexion.

C’est pourquoi se passionner pour des occupations qui font appel à toute la gamme des exigences énumérées ci-dessus correspond idéalement au désir de garder sa jeunesse.

Cette panacée, cette occupation magique qui absorbe l’homme tout entier et complètement et qui en même temps se fond en lui pour se manifester dans sa vie quotidienne, est l’objet de l’étude de l’ancien art chinois du combat. On peut dire que c’est une des très peu nombreuses inventions de l’homme destinées aussi bien à développer l’efficacité dans les combats contre d’autres personnes, que l’efficacité de la lutte contre la vieillesse qui s’approche.

C’est le style nommé Tai Ji Quan, l’art du combat du Faîte Suprême, l’Art de l’Univers, qui est destiné au développement de l’harmonie intérieure et extérieure, et qui renforce l’interaction de la protonature et de la personnalité, en décontractant la conscience du corps physique.

De plus, le Tai Ji active simultanément les niveaux instinctifs et réflexes de la conscience du biotope, et les niveaux intuitifs et subconscients de la conscience de la personnalité.

Il se crée un système stable d’échange d’énergie et d’information qui enrichit les deux parties de la structure du maintien de la vie de l’homme.

À côté de cela, le Tai Ji Quan prête attention à la régulation de l’énergie à l’intérieur du corps physique et en dehors de lui, il régule le travail des canaux, implante des habitudes de décontraction pour n’importe quel groupe de muscles, de ligaments, de tendons, ou de membranes des organes, il les rend jeunes, élastiques, forts.

Ainsi s’établit une corrélation idéale entre la fertilité du sol sous l’arbre, la création d’un système actif puissant de racines et le flux puissant d’énergie qui monte constamment vers le tronc et la couronne du gigantesque arbre humain.

Une telle attention au développement du corps physique, au maintien de son tonus, se fait dans la pratique du Qi Gong - système chinois de travail énergétique - et particulièrement dans ses branches unissant une activité statique avec une activité dynamique.

Si un individu ne souhaite pas vraiment se servir de l’invention des autres, au nom d’un patriotisme qui ne reconnaîtrait que les moyens locaux, alors, à l’homme à la conscience de type européenne, on peut recommander de remplacer, assez valablement, tous les systèmes et enchaînements de Tai Ji Quan ou de Qi Gong par des promenades fréquentes au milieu de la nature, dans les bois, dans les parcs. Le plus loin de la civilisation et de la société humaine ! Se fondre avec les manifestations vivantes de la sagesse et de la perfection de la nature - les arbres, les oiseaux, les couleurs, les nuages

-   Il en découlera nettoyage, relaxation, imprégnation par la fraîcheur, et renforcement des forces vitales ! ! !

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