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Comment la personnalité et la protonature se comprennent-elles, comment communiquent-elles ? S’occupent-elles seulement d’essayer de voler sous le nez de l’autre quelque morceau juteux? Le destin les a réunis dans un organisme auquel elles doivent donner tout ce qui est nécessaire à sa préservation dans un monde de corrélations dures.

Elles l’aident à survivre chacune de son côté et sont unies dans une matrice énergo-informationnelle commune. Il doit bien exister alors un appareil de communication qui les relie pour leur permettre de se transmettre l’une à l’autre des renseignements vitaux. Alors pourquoi n’entendons-nous pas leurs dialogues, ou leurs monologues, nous qui sommes en quelque sorte les élèves de ces deux nounous ? Quand se parlent- elles et comment?

Du point de vue de la pratique énergo-informationnelle, notre conscience, la conscience de l’homme, se présente sous forme d’une structure complexe que nous exposons dans le schéma ci-joint.

Ces deux systèmes ramifiés, la personnalité et la protonature, qui servent au maintien de la vie de l’homme recueillent les impulsions énergétiques et informationnelles du monde environnant, les adaptent et font leurs recommandations.

Entre toutes les zones jointes de la conscience d’un même niveau - de la personnalité ou de la protonature, il n’y a pas de langue commune de communication. Par exemple, l’intuition va nous diriger vers un fauteuil confortable dans un coin tranquille, car elle sent l’approche de situations désagréables, de difficultés. La conscience-ego, ne comprenant pas cela, nous conseille de profiter du temps ensoleillé pour effectuer une promenade dans le parc. Et, résultat, vous êtes mordu par le chien des voisins et au retour de votre promenade vous découvrez que votre belle-mère (chez nous c’est le synonyme d’une sorcière) est venue passer le week-end.

Dans chaque zone de la conscience, une place importante est occupée par un filtre - “l’interprète” qui reçoit, analyse et traduit les impulsions communiquées par la zone voisine.

Le processus de la pensée - c’est la réception, la simplification et l’assimilation de l’information d’un niveau de conscience dans un autre.

Nous examinerons l’exemple le plus évident du contact entre deux niveaux de conscience, qui se produit dans des zones matériellement présentes du cerveau, plutôt que les contacts qui ont lieu dans les centres supérieurs des enveloppes ou dans lepuit inférieur lié au noyau de la protonature.

On peut dire que deux cerveaux coexistent dans la boîte crânienne (illustration 13-1 ).

Le premier - le cervelet ou petit cerveau est le sommet matériel de la pyramide informationnelle (illustration 13) des niveaux de conscience du commencement de la personnalité

Ce système matériel le plus complexe par sa structure et ses fonctions se compose de substance grise - le récepteur et le réorganisateur des signaux et de substance blanche - l’accumulateur de l’information. Ces deux types de tissus s’unissent en s’entrelaçant dans « l’arbre de vie» du cervelet.

L’information la plus importante pour les échanges avec le commencement de la protonature s’accumule dans des dépôts qui se trouvent dans l’épaisseur du corps cérébral. Au nombre de quatre, ces dépôts, ou noyaux cérébelleux (illustration 13-2), sont des “ordinateurs” extrêmement puissants qui recueillent l’information : le noyau dentelé joint à la conscience éthérée, le noyau emboliforme joint à la conscience astrale, le noyau globuleux accumulant l’information de la conscience mentale et le noyau fastigial joint à la supra- conscience.

 

 

Le deuxième - le grand cerveau est la manifestation supérieure de la pyramide énergétique (illustration 13) des niveaux de conscience du commencement de la protonature. Ce système matériel qui n’est pas moins complexe est aussi composé des substances grise et blanche. Dans la structure du grand cerveau, on peut aussi distinguer quatre zones séparées les unes des autres - ce sont les lobes frontaux, temporaux, pariétaux et occipitaux (illustration 13-3). Il y a aussi le corps calleux (illustration 13-4) qui fait la soudure, unissant les deux hémisphères et les quatre noyaux basaltes (illustration 13-5) dans chaque hémisphère.

 

Ces structures globalisent les manifestations énergo-informationnelles de type matériel dur et additionnent les renseignements traités du monde extérieur dans les six couches du cortex cérébral.

Les deux cerveaux, dont l’un est spécialisé en information, et le deuxième - en énergie, possèdent une zone de liaison pour leurs contacts énergo-informationnels.

Cette zone est constituée du pont de varole (protubérance annulaire), un dépôt, le lieu d’accumulation de l’information collectée; du métencéphale (cervelet + pont de varole) et du myélencéphale (bulbe rachidien) qui rassemblent les impulsions globalisées des deux systèmes et qui sont le lieu de transmission de celles-ci vers la périphérie (illustration 13-6).

 

 

Les données additionnées sont envoyées à travers les nerfs principaux de la partie rhomboïdale du système nerveux périphérique (ou cavité losange) vers les principales zones du corps physique.

Chacun des deux cerveaux possède un organe puissant d’influence sur l’échange énergétique de tout le corps physique. Le cervelet se sert de l’épiphyse, aussi nommée glande pinéale, et le grand cerveau du système hypothalamus - hypophyse. (illustration 13-7)

L’information qui entre dans le cervelet, est traduite dans le langage des signaux neuro-électriques, elle est primitivisée jusqu’au plus simple niveau des images et est transmise ensuite au grand cerveau par les quatre pédoncules cérébraux (mésencéphale), le thalamus, le noyau rouge (situé à l’intérieur du mésencéphale), le voile supérieur cérébral (situé à l’intérieur du cervelet) et le triangle de la boucle (illustration 13-8).

 

La transmission des impulsions énergétiques se déroule de la même manière pour ce qui est de leur traitement informationnel, ou de leurs transmissions vers les zones informationnelles de la conscience de la personnalité.

Les pratiques d’autorégulation, et l’utilisation des techniques du Qi Gong, permettent d’activer la corrélation entre les sommets de chacune des deux pyramides de la personnalité et de la protonature de la conscience. Ce travail développe ensuite la possibilité d’une liaison de retour des divers niveaux de la conscience les uns avec les autres et intensifie la mobilité intérieure et la puissance de chacun d’eux.

Prenons par exemple, un stock énergétique homogène et suffisant, ayant un signe informationnel apparenté, qui s’est accumulé dans une partie de la conscience de la protonature. En se formant en une chaîne énergo-in formationnelle il unit dans un système commun les zones ayant une corrélation avec la partie donnée de la conscience, et qui vibrent à un même rythme. L’enrichissement de la chaîne initiale par un potentiel énergétique, dont le rythme est identique au rythme des autres parties de la conscience de la protonature élargit la représentation du problème qui a provoqué cette activité et une considération plus approfondie et plus globale contribue à sa résolution.

Ce mécanisme de la pensée de la protonature est le minimum nécessaire au maintien de la vie d’un homme.

Un tel processus exige que la corrélation soit “propre”, pour que les impulsions d’une partie de la conscience, en passant vers l’autre au travers des filtres de la sélection critique, ne soient pas déformées pendant cette transmission, qui autrement rappellerait un mauvais téléphone.

En vertu de la particularité du développement de chaque personne, quelque partie de la conscience de la protonature se manifeste obligatoirement, comme dominante - dictatoriale. Elle attire toutes les impulsions des autres parties, en intégrant, en traitant et, sans faire une analyse collective, donne des recommandations pour réagir à un irritant donné. Ordinairement ce secteur de la conscience est celui qui est le plus développé énergétiquement et physiologiquement, il manifeste son activité d’une manière très précise dans n’importe quelle situation et ses corrélations avec les filtres du grand cerveau sont les plus vastes. En transmettant au grand cerveau les petites chaînes des images mentales énergétiques, ce secteur provoque l’excitation d’une zone définie du cortex cérébral, l’intensification des liaisons neuronales et incite à réagir.

En regardant attentivement le schéma des différents niveaux de conscience (illustration 13), on peut comprendre que chaque hexaèdre peut être ce secteur dominant, un dictateur possible dans la plénitude de ses manifestations.

Chacun d’eux donne sa représentation complète, finie, du monde environnant, de ses corrélations, comme si elles étaient semblables à ses capacités intérieures. Lorsqu’un hexaèdre domine constamment, l’homme voit tout de façon très étroite, car l’hexaèdre donne une représentation du monde à travers ses propres corrélations en les faisant passer pour celles du vrai monde.

Si c’est la conscience réflective (partie n°1 sur le schéma 13) qui domine, alors le problème principal et dans le même temps, l’essence de la vie de l’homme - c’est de satisfaire des besoins physiologiques et sociaux, qui se manifestent comme des réflexes stables. Manger, dormir, aller au travail, regarder la télé, lire le journal, accomplir ses devoirs conjugaux.

Pour l’individu, tout ce qui a été énuméré plus haut se manifeste comme un devoir, et cela ne demande pas de compréhension, c’est comme ça et c’est tout. Cet individu rentre dans la forme de l’exécution d’une tache et est incapable sentir qu’il y a là un contenu. Cet homme est une machine, un automate, un robot.

Quand c’est la conscience instinctive (partie n°2 sur le schéma 13) qui domine - l’homme est mu par un sentiment du devoir pour ses enfants, en se sacrifiant consciemment pour leur éducation; il est mu par un sentiment d’autopréservation transformé d’une manière créatrice, par exemple, en passion pour la pratique des arts martiaux ou en aspiration à créer un capital suffisant pour se sentir en sécurité, à l’abri de tous les cataclysmes.

Cet individu adore savourer les chroniques mondaines scandaleuses, les tragédies criminelles et écologiques voisines, tout en sentant que le monde a la fièvre, mais cela ne se reflète aucunement sur la prospérité de ce navire dont il est le capitaine. Toute l’adresse, la mobilité, la force de sa conscience est réalisée uniquement d’une manière créatrice dans les situations qui ont pour base quelque chose qui touche les instincts principaux.

La variante suivante est exprimée dans l’activité de la conscience rationnelle, (partie n°3 sur schéma 13) c’est le cas de l’homme victime d’une boulimie informationnelle, obsédé par l’idée d’accumuler des connaissances et de les appliquer. Et peu importe lesquelles et pourquoi.

Il se jette avidement sur n’importe quel jeu de mots croisés. Il assouvit son besoin comme un maniaque en résolvant n’importe quel problème, qu’il s’agisse des échecs, de la vie, de mathématiques.

La résolution pour la résolution, le processus pour le processus !

On en a un exemple typique avec Sherlock Holmes, le célèbre détective, personnage des romans de A. Conan Doyle. Ou avec le comportement typique des “participants” de l’émission de télévision “Question pour un champion” et autres émissions du même genre. Un individu, tel une encyclopédie qui accumule insatiablement des renseignements.
 

Et plus les trésors trouvés sont rares, plus ils sont inaccessibles pour le reste de l’humanité, plus ils procurent de joie, plus grand est le ravissement, et l’extase remplit toute la conscience.

Si chez cette personne la somme de l’information publique activement utilisée a une forte corrélation avec l’Ego-conscience, alors le ravissement se marie avec un sentiment de supériorité, d’élitisme, de génie.

Si, au contraire, son thesaurus est lié avec l’Altéro-conscience (conscience altruiste), le ravissement sera incomplet, tant que l’homme ne partagera pas le renseignement trouvé avec la plus grande quantité d’auditeurs.

Nous avons examiné trois couches primaires de la conscience de la protonature, qui dans le processus de leur travail aspirent le plus possible à se libérer du contact des autres.

Plus un de ces secteurs est actif, plus il est détaché des deux autres. Dans un état d’activité maximale, ce secteur rentre dans son propre cycle en réfractant le monde de cet homme sur un plan impersonnellement soumis uniquement aux lois de ce secteur de conscience.

Pour arriver au cerveau, les impulsions de chacun des niveaux primaires de la conscience de la protonature doivent être traitées dans un des deux secteurs polaires du niveau secondaire de la conscience de l’essence - l’Ego ou l’Altéro, et recevoir une coloration psychique, avant d’entrer dans l’appareil de la pensée du cerveau.

La partie énergétique de la protonature est représentée par le niveau secondaire - l’Ego-conscience, ce qui donne la sensation d’être au centre de l’Univers, tout est créé pour le plaisir, la satisfaction des besoins d’un “Je” personnel. Ce “Je” disparaît et le monde cesse d’exister. Et pour cette personne c’est le cas !

La partie informationnelle de la protonature, beaucoup plus modeste, s’exprime par des manifestations altruistes dans l’usage des acquisitions des niveaux primaires de la conscience. L’Altéro-conscience n’a pas de liaison avec la conscience réflective, comme singulièrement énergétique, formalisée, mais laisse passer, enrichit, intensifie les impulsions du thesaurus et de la conscience instinctive, en dispersant les images mentales dans le système énergo-informationnel et dans le système verbal et dans les autres systèmes des signes de communications publiques vers le milieu social environnant. En plus de cela, les critères de sociabilité et ceux des normes humaines pour ce niveau sont beaucoup plus larges que pour les autres, ils embrassent tous les principes possibles de l’échange d’information recouverts d’énergie molle.

L’homme avec une domination de l’Altéro-conscience confère une âme à une grande partie du monde environnant, à ce qui serait pour l’homme égotiste seulement du bétail privé de parole, un goujat, une créature sans cervelle ou tout simplement un caillou.

L’expérience informationnelle, la force de la protonature du père se transmet à la matrice énergétique de la protonature de l’embryon, en intensifiant et en réveillant l’activité de l’approche altruiste et du regard créatif - instinctif sur la vie.

La réserve énergétique, l’approche maternelle pragmatique de la compréhension du mode de vie se transmet et s’attache comme une partie nécessaire de la conscience égotiste et réflective.

Quand la force de la matrice énergo-informationnelle d’un des parents est assez grande, pour que l’apport de ses signes déterminant ne soit pas dilué sans laisser de trace dans le mélange des qualités intérieures et apportées de l’extérieur, mais soit imprimé de façon assez claire sur la matrice énergétique de la protonature, alors l’enfant héritera des qualités déterminées de son parent, en les manifestant comme les côtés forts de son talent pour la vie.

La jouissance du contact avec des œuvres d’arts spatiaux - cette résonance de sensations aux vibrations des couleurs des tableaux, ce parcours de l’attention sur l’éloquence des lignes des sculptures, cette admiration de la virtuosité du rapport des formes des constructions architecturales - influence et affermit les corrélations des niveaux de la conscience de la protonature unies par le secteur de la partie informationnelle de la protonature.

Les gens qui recherchent des impressions au travers des arts spatiaux, les touristes, les voyageurs qui apprécient les impressions visuelles des tableaux de la nature, les gens qui s’envolent dans leurs rêves dans les mondes inconnus, pleins de formes et de couleurs, utilisent la puissance de la force d’expression de la partie informationnelle de la protonature.

Plusieurs d’entre nous ne trouveront pas réussi leur acte, leur robe, l’objet acheté, l’intérieur de leur appartement, leur voiture, si cela n’a pas provoqué des éloges, de l’envie ou de la flatterie de la part des gens autour. La valeur de l’acte ou de l’acquisition dépend de l’intensité des manifestations de ces sentiments par les gens. L’absorption de ces manifestations du mercantilisme des gens qui sont rentrés en contact avec notre chef-d'œuvre issu de l’environnement matériel développe et intensifie le niveau énergétique de la conscience de la protonature qui est rassemblé dans la zone dominante.

Cet aperçu assez détaillé de la partie du Biotope de la conscience de l’homme est nécessaire parce que le monde autour de nous dirige toute la puissance de son activité vers ces secteurs de la conscience, en les développant et en renforçant tellement leur activité que cette activité en devient tout dominante, nous orientant dans le choix du but de notre vie.

Les manifestations matérielles et énergétiques de la vie se déclarent avec force dans les réactions de notre conscience, influencent durement la structure de notre pensée, ne permettant même pas de réfléchir sur quelque équilibre ou ne serait ce que sur la combinaison du niveau de la protonature et de la personnalité. Elles absorbent, inondent le système de la pensée par des myriades de combinaisons et alors la pyramide supérieure, écartée, ne peut participer aux processus conscients.

Le cervelet et le système de corrélation et d’enrichissement des deux structures deviennent des observateurs inactifs, et ne peuvent participer à la réorientation de l’homme du point de vue de la vie de la protonature et s’atrophient, en tant que système informationnel, réduit à n’être qu’un appareil vestibulaire et le lieu de sortie vers la périphérie des nerfs principaux du système nerveux périphérique.

Il est extraordinairement fâcheux d’observer une telle dégradation de cette intégralité nommée Homme.

Et c’est pour cela, qu’au lieu d’étudier les possibilités de réalisation dans le cerveau et dans les niveaux de l’essence, du flux le plus riche d’information des niveaux de la personnalité de la conscience, nous sommes obligés de connaître et d’accentuer notre conscience sur les possibilités de neutralisation, et ensuite de soumission au contrôle globalisé de notre conscience de toutes les possibilités abyssales des niveaux de la conscience de la protonature qui se cachent et se manifestent perfidement.


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