Sommaire

Dans le monde matériel, l’espace et le temps embrassent tout ce qui existe et ils sont inséparables l’un de l’autre.

L’espace est analysé comme une manifestation en trois dimensions, où longueur, largeur, et hauteur sont présentes, et dont la somme représente le volume de n’importe quel objet du monde matériel.

Le temps se décompose aussi en trois : le passé, le présent, le futur, dont la réunion représente la vie de n’importe quel objet ou phénomène de l’Univers.

Du point de vue de la construction énergo-informationnelle du Tout Entier, l’espace est un état défini d’énergie caractérisé par le niveau de son développement, et que nous nommons l’Univers matériel. Dans n’importe quelle manifestation, l’essence de l’énergie c’est le mouvement. C’est pourquoi même les paramètres statiques de mesure de l’espace comme la longueur, la largeur ou la hauteur ne peuvent pas servir de “points d’appui” qui fixeraient de façon inébranlablement constante l’existence des manifestations du monde matériel.

La kaléidoscopie de la transformation de tout ce qui est à l’extérieur et à l’intérieur de l’homme, son compteur temporel interne, et sa capacité individuelle à absorber la composante informationnelle présente dans n’importe quelle manifestation de l’énergie dans l’Univers, sont des facteurs qui gênent l’analyse de la coopération de l’espace, composante énergétique, avec la matrice énergo-informationnelle de l’homme, structure capable d’agir indépendamment des lois extérieures.

Lorsque leur matrice énergo-informationnelle est dans un état normal, tranquille, la capacité à assimiler n’importe quel espace vital, liée à la vitesse d’assimilation de l’information, est quasiment identique chez la plupart des gens. Cette similitude ainsi que la croyance de chacun que les autres perçoivent les choses de la même façon, permettent de retenir la manifestation des qualités de la couche individuelle de l’existence de l’Univers. (La notion de couche intègre ici toute la diversité des caractéristiques en termes de volume d’usage courant).

Imaginez un immense cristal de la taille de notre Univers avec une multitude incalculable de facettes intérieures qui le transpercent dans toutes les directions. Un homme et sa vie, c’est la chute d’un minuscule organisme sur une zone accidentelle d’une facette et son extension progressive à mesure qu’il va se répandre sur sa surface dans toutes les directions.

La naissance, c’est l’apparition de la petite tache de départ; la fin de la vie, c’est l’existence d’un petit pâté (d’encre), couvrant une partie du secteur accidentel de la facette. Sur n’importe quel segment de ce terrain, la facette s’entrecroise sous divers angles avec une multitude de plans d’autres facettes. Sur certaines de ces facettes sont également installés les “pâtés” de l’assimilation énergétique de l’espace de leurs secteurs par d’autres “micro­organismes” (qui peuvent être des gens, des animaux, des plantes).

Le point de contact des facettes, c’est le moment où la perception de la zone donnée du cristal énergo-informationnel par les matrices énergétiques des micro-organismes qui se touchent, coïncide. À ce moment apparaissent une compréhension mutuelle et une sensation de proximité entre les gens - les maîtres des “pâtés” entrés en contact - bien que chacun, dans le passé et dans le futur, a continué et va continuer à se mouvoir uniquement sur son plan d’expérience de vie. La direction du mouvement de chacun qui a amené à leur rencontre était probablement presque frontale, et avec leurs centres de corrélations énergo-informationnelles, ils “ramperont” bientôt dans des directions différentes.

Si la direction de leur développement coïncide presque, ils entendront encore longtemps les résonances des actions produites par leur “voisin” assimilant son plan du secteur de l’Univers.

Chaque secteur de chaque facette est unique, mais l’homme occupant quelque terrain n’en soupçonne pas la spécificité, il ne pense pas que des notions identiques pour tous, réveillent sur les matrices énergo- informationnelles des autres, une activité des motifs informationnels tout à fait différente. Et on peut affirmer qu’aucun de nous ne comprend les multiples manifestations de la vie intérieure des autres, mais comme nous nous servons d’un stock de mots et de notions identiques, nous pensons que tous les autres gens éprouvent les mêmes sensations que nous dans des situations analogues. Nous ne pouvons pas nous représenter la profondeur de l’abîme qui nous sépare les uns des autres, puisqu’il nous est impossible de nous retrouver sur un autre terrain et d’en comparer ses propriétés.

L’expérience de chaque personne est absolument individuelle. L’espace et le temps s’entrelacent sur son terrain pour former des motifs uniques. L’intensité des changements de ces motifs est embrassée par l’expérience de l’homme, elle est traitée, et elle alimente une “moyenne statistique”, excluant les manifestations extrêmes. Ce traitement est conditionné par la capacité individuelle des organes des sens et des supra-sens (originels) de chaque personne à percevoir de nouvelles manifestations qui sont inhabituelles par rapport à ce terrain déjà assimilé du secteur du plan ou par la capacité à passer à côté des manifestations de l’extrême, même les plus évidentes, sans réagir.

Le temps - c’est le processus de l’ouverture de l’information qui se manifeste dans l’Univers au travers de la coopération entre divers objets. L’ensemble des différentes vitesses avec leur différence exprime le courant du temps abstrait. La concentration de l’attention sur les processus intérieurs de réalisation de l’information dans la matrice personnelle incarne le courant du temps personnel.

La palette de la complexité de l’essence de l’information est très étendue : des niveaux simplifiés primitifs jusqu’à des niveaux d’une complexité inconnaissable. Chaque personne est capable de percevoir seulement un volume défini d’information, et seulement les couches d’information avec lesquelles celle qui se trouve dans sa matrice énergo- informationnelle entre en résonance.

Le volume perçu de l’information est une coïncidence structurale entre la partie du flux de l’information et la quantité d’adaptateurs actifs de la matrice réagissant aux “irritants”. Plus il y a d’adaptateurs résonnants, plus le volume de l’information transporté par le flux au moment donné, perçu par un homme donné, est grand.

Imaginez que vous vous trouvez dans une salle où sont installées mille postes de télévision. Les écrans vous entourent de tous les côtés, vous soutiennent, vous surplombent, vous pressent littéralement.

Ils transmettent des nouvelles d’une importance extraordinaire, exposent leur essence différemment. Chaque écran le fait dans un ordre, dans un style, avec des détails et des faits qui lui sont propres, avec des commentaires éclairés, propres à chacune des mille chaînes de télévision.

D’abord dans cette salle, dans le tohu-bohu des rythmes, des timbres, des images, rien n’est capable de se frayer un passage vers votre conscience. La cacophonie de la couleur et du son vous inonde avec sa vague, et vous écrase par le chaos de sa discordance. On pourrait se détacher de tout l’extérieur, s’asseoir sur une paire d’écrans hurlants, fermer les yeux, se boucher les oreilles et se plonger dans une contemplation intérieure, mais.

L’information transmise sans arrêt est très importante, elle vous est personnellement nécessaire pour la correction de vos actions ultérieures, elle va influencer toute votre vie à venir.

Et vous commencez à regarder autour de vous, vous cherchez ce qui est plus distinctement audible, plus clairement articulé par le commentateur, plus nettement relevé par un timbre de voix, vous cherchez la télévision dont le rythme des images est assez proche de votre rythme habituel.

Une fois trouvée, vous concentrez votre attention seulement sur son écran, pour saisir l’essence de l’information. Après en avoir déterminé le principal, vous voulez maintenant plus de précisions, de détails et votre attention tente d’y ajouter un autre écran, où, selon vous, un complément très important est exposé, dont même les fragments apportent plus de complétion à l’essence saisie sur le premier canal.

Certaines personnes sont capables d’embrasser avec leur attention seulement deux écrans, d’autres - dix, certaines - cinquante.

L’une peut communiquer seulement avec des sources d’information précises, choisies, l’autre ne se satisfait pas d’une monotonie, devenue habitude, et tente tout le temps de se frayer un passage avec son attention, véritable outil de conscience, vers des nouvelles différemment présentées, et vers d’autres sources d’information.

L’une préfère la stabilité et la clarté, l’autre apprécie la surprise et l’inaccoutumé.

Dans sa manifestation complète dans l’Absolu, jusqu’à ce qu’il touche un conglomérat d’énergie qui est en train de se transformer, le flux d’information est entier et n’est pas structuré, il n’a ni accentuation ni segmentation. Il n’a pas de rythme avant de remplir par son contenu le courant du temps. En tombant sous la dépendance temporaire de l’Univers matériel, le contenu du flux informationnel acquiert une structure, des strates et une polyrythmie.

Chaque organisme de la nature vivante possède son propre rythme interne de vie qui détermine sa possibilité de réception de l’information dans des portions définies.

Le rythme est semblable à une phase de mouvement de pendule: au point mort - l’arrêt, la détente, puis changement de direction du processus jusqu’à l’autre point mort, avec son accroissement d’activité, son pic et son extinction.

Le rythme est une unité individuelle d’information et de temps

réunis/scindés. Le processus de fusion et de formation des unités d’information et de temps devient le compteur du rythme intérieur, du temps intérieur. Tous les processus du corps physique et du corps énergétique intérieur sont sous l’influence de ce rythme qui est généralisé à tout l’organisme et le régit comme un système commun, et qui établit le courant du temps individuel.

Plus son rythme interne est rapide, plus grand est le volume du flux informationnel abstrait que peut percevoir l’individu par unité de temps abstrait, objectif, mais la possibilité de percevoir l’information par unité de temps individuel reste invariable. L’intensité du rythme de la vie accélère l’absorption du volume informationnel ordinaire, en accélérant de ce fait le rythme du “passage” au plan de la vie et en réduisant la durée objective de la vie, bien que la durée individuelle reste invariable.

On peut recenser une multitude de cas, où les individus à partir de quelque moment de leur vie commencent soudain à se développer, grandir, vieillir beaucoup plus rapidement que la normale. Et notamment le cas de
ce garçon ordinaire de cinq ans, sans pathologie particulière, qui a commencé soudain à changer extraordinairement vite. En trois ans, il s’est transformé en adulte et se mariait. À quatorze ans, il était devenu une personne âgée, et à dix-sept ans, il mourrait grand vieillard. Son rythme intérieur était environ 6, 7 fois plus rapide qu’un rythme habituel. Sur son propre plan spatio-temporaire, il a vécu une longue vie, qui aura peut-être été riche en événements, mais peut-être pas.

Lorsque le rythme intérieur d’un individu coïncide normalement avec le rythme de la vie qui l’entoure, il vit dans le temps du monde matériel.

Lorsque le rythme d’un individu coïncide et se réunit au rythme de l’Univers, il puise un très grand volume d’information par unité de temps individuel. Alors il se produit dans sa matrice énergo-informationnelle un changement en termes de volume, et la capacité de traiter l’information reçue en plusieurs couches se développe.

Le volume de l’information influence le temps individuel : quand un individu aspire à percevoir le plus vite possible la plus grande couche possible d’information, les pulsations de son rythme intérieur se raréfient. L’homme à chaque pulsation aspire à embrasser, à donner une forme, à structurer le volume d’information maximum, à donner à chacun de ses particules une perfection, un fini, il ralentit ainsi le rythme intérieur de tous les processus de son organisme, et ralentit donc son temps individuel.

L’accroissement du volume de l’information ralentit le rythme individuel ; la réduction du volume accélère le rythme. Et à l’inverse: le ralentissement du rythme individuel ouvre la possibilité (mais ne garantit pas) de recevoir un plus grand volume d’information.

 

 

On appelle temps objectif, les anneaux temporels d’une chaîne liés entre eux, interdépendants, et de taille différente. La quantité de ces anneaux est extraordinairement grande. Chaque anneau possède une tension intérieure temporelle donnant une plus ou moins grande viscosité (voir chapitre 5) à sa structure. C’est cette tension qui assure l’attraction de l’information et la rétention de celle-ci dans la sphère de l’influence de l’anneau. La viscosité confère à l’anneau une structure feuilletée, et répartit l’information selon les différents niveaux de complexité de perception par les adaptateurs des objets du monde matériel.

La cyclicité des processus temporaux des objets et des systèmes crée une résonance dans la vitesse de l’ouverture de leur information. Et les impulsions de la résonance créent un courant du Temps en cercle. On peut dire qu’il s’enroule sur lui-même.

Même si une grande partie des anneaux n’est pas perçue par la conscience humaine, ils influencent néanmoins le temps individuel, et ce, en fonction du degré de conformité de leur information avec les résonateurs de la matrice de l’individu.

Plus le volume de l’information qui entre en résonance est grand, plus le temps individuel est lent, plus il se ralentit par rapport au temps objectif.

Moins il y a d’informations en résonance, plus le temps individuel est rapide, le temps objectif dure alors pour l’homme infiniment plus longtemps.

Mais ces variations de temps individuel se nivellent mutuellement sous l’influence de la tension des anneaux temporels des deux flots du temps, en effaçant la netteté de leur corrélation.

Les gens qui aspirent à rentrer en contact avec un grand volume d’information cultivent depuis des millénaires déjà, un allongement spécialement créé de leur rythme individuel par rapport au rythme objectif, en utilisant pour cela des préparations spécialement sélectionnées qui ont un effet narcotique, psychotonique, neuro-sédatif, ou en pratiquant des rites ou une suite d’actions, permettant d’entrer dans un état de méditation.

Pendant les périodes d’épanouissement de la Connaissance, chaque initié de l’occultisme, du mysticisme, et de la connaissance ésotérique était familier avec ces différentes variantes qui permettent d’entrer dans ce processus de dilatation du temps, et possédait dans son arsenal ses techniques préférées qui influençaient différemment son rythme lui permettant ainsi de les appliquer en fonction de son besoin de le ralentir sur quelques mesures.

Plus le processus est efficace, plus les pulsations du rythme interne de l’activité vitale de l’organisme sont lentes, et les processus mentaux ralentis. Grâce à cela les conditions sont réunies pour accueillir une information plus volumineuse, c’est-à-dire que c’est une façon de préparer la conscience à coopérer avec un grand flot d’information sur une plus grande quantité de ses couches.

Et, même si quelques chaînons du processus de la pensée ne sont pas encore prêts à atteindre la profondeur de la perception de l’information correspondant au ralentissement du rythme intérieur, ce contact donne tout de même une stimulation puissante pour éliminer des barrières à l’intérieur du mécanisme de réception de l’information.

Le rythme intérieur de l’homme est la somme des différents rythmes : ceux des battements du cœur, de la respiration, du clignement des yeux, de la contraction des muscles, du système digestif, de la vitesse du courant de l’énergie à l’intérieur des canaux énergétiques et des autres systèmes qui se manifestent moins (comme celui de la cellule), mais qui influencent le rythme général. Pour commencer à faire connaissance avec les processus du ralentissement du rythme intérieur, on doit isoler avec son attention quelque processus extérieur qui a un rythme nettement désigné. Ce peut être le rythme cadencé et mesuré de l’eau qui dégoutte, le mouvement lent des nuages, le lever ou le coucher du soleil, le mouvement de l’aiguille des minutes sur le cadran d’une horloge, le rythme du dessin que présente le motif d’une feuille d’arbre, le rythme du dessin des lignes des capillaires sur la paume, le décompte des moutons qui passent devant nos yeux avant le sommeil, la contemplation de la forme et du vol des étoiles de neige qui tombent, l’immersion dans le monde des images musicales et bien d’autres choses encore.

L’observation du développement d’un processus temporel extérieur qui possède un rythme défini, même un peu oppressant, pousse les systèmes intérieurs de l’observateur à se synchroniser avec lui un court moment, qu’il prolonge petit à petit pour le transformer en “une période” avec un rythme intérieur qualitativement autre, inhabituel à l’homme, instant où se produit l’élargissement de sa conscience avec changement des processus mentaux. Les écluses de la conscience s’entrouvrent pour une réception plus puissante de l’information, pour en embrasser un plus grand volume. L’homme commence alors à percevoir des parcelles de la Connaissance même si elles sont enveloppées par les reflets des altérations et des détournements. Mais grâce à un travail constant obstiné pour accumuler, systématiser et analyser ce qui est perçu, un filet du motif de la vérité se crée. Il éclaircit l’essence de ce qui se passe autour, et va devenir un critère universel de choix dans les décisions qui portent sur des questions complexes de la vie.

En fonction de l’éducation de l’organisme et de sa conscience, et du développement de la capacité à entrer dans un rythme individuel ralenti, le prolongement de cette activité de ralentissement influence considérablement la vitesse des métabolismes du corps physique. Elle améliore la corrélation des actions énergétiques et leurs manifestations sur le plan physique, ralentit la vitesse du vieillissement des tissus du corps physique, influe sur la possibilité de continuer à travailler jusqu’à la grande vieillesse et sur la prolongation de la durée de la vie. La notion même de grande vieillesse perd son sens habituel. Un individu qui travaille consciemment avec l’énergie, de façon compétente et constante, arrive même à forcer un vieux corps décrépit à bouger activement et de manière juvénile.

Reprenons l’analyse du phénomène de l’énergie et de l’information, et de leur combinaison.

Au cours de l’existence, il y a toujours un centre dynamique qui prédomine dans l’ensemble du corps d’un homme. Du physique - dans l’enfance, il se déplace en passant par le psychologique - à la maturité, puis par le mental - à un âge avancé, vers le causal - dans la vieillesse. Le corps énergétique causal se trouvant en dehors de l’Univers matériel, le centre dynamique de l’homme âgé incite à être actifs, à partir d’un autre niveau du Tout Entier, tous les processus de cet homme qui vit avec quelques-unes de ses parties dans l’Univers matériel. C’est comme si du dehors, de l’autre côté de la porte, on tentait d’influencer ce qui se passe dans une pièce. Les questions “Comment entrer de nouveau dans la pièce? Comment unir les efforts de tous les niveaux du corps énergétique de l’homme ?” seront examinées dans les chapitres suivants.

Si soudain nous nous retrouvions à l’autre bout de la Métagalaxie, pour revenir mentalement au système solaire et toucher énergétiquement le spectre irradié par le Soleil, sentir les caractéristiques de cette interaction, nous aurions besoin d’un certain laps de temps pour envoyer un caillot d’énergie - une pensée, vers le système solaire. La vitesse du mouvement de la pensée, comme celle de l’impulsion de l’énergie matériellement manifestée, est beaucoup plus grande que la vitesse de la lumière et si dans le cadre du secteur de l’Univers maîtrisé par l’homme, la dépense en temps n’est pas considérable, ce processus est assez lent du point de vue de la taille de l’Univers.

Mais entrer en contact avec l’information se trouvant dans le Soleil ou dans le système solaire, se fait sans dépense en temps. L’information de n’importe quel objet de l’Univers est présente dans n’importe quel point, n’importe quel coin éloigné du monde matériel. Pour la percevoir, il faut simplement connaître les paramètres initiaux de l’objet et se représenter ne serait-ce qu’approximativement ses particularités, ses qualités individuelles sur quelque période de temps (mille ans en arrière, ou l’année précédente, cela n’a pas d’importance). En entrant dans l’image d’un objet même vieux de mille ans, on peut lire son information à n’importe quelle période de son existence jusqu’au moment présent ou même futur.

Pour cela il faut savoir transformer la combinaison du temps individuel de l’objet avec le temps objectif en une variante accélérée de coïncidence avec son propre temps individuel ralenti.

Cela ressemble à l’écoute d’un enregistrement qu’on passerait sur un magnétophone à une vitesse accélérée aussi bien en arrière, qu’en avant.

Si vous voulez développer cette capacité qui existe chez la plupart des gens, et acquérir un savoir-faire dans la manipulation de l’information il y a une multitude de méthodes, mais avec la connaissance des lois de la manifestation de l’énergie et de l’information dans l’Univers, il est mieux d’élaborer une méthode personnelle, originale, la plus proche des particularités individuelles de la structure de votre matrice énergo- informationnelle. Cela renforcera les parties fortes de votre personnalité et en compensera les faiblesses.

Il nous reste encore à souligner un autre aspect de la coopération entre l’énergie et l’information.

Dans le chapitre consacré à la structure de l’Absolu, nous remarquions que le pivot principal sur lequel reposait cette coopération était la transformation constante de l’énergie en information et vice versa. Mais dans ce chapitre nous avons dit qu’il fallait transporter l’énergie d’un lieu à l’autre, qu’elle était finie (tout au moins, dans l’Univers), alors que l’information, elle, était infinie, partout, toujours et sur tout.

Au travers de la Connaissance secrète qui a pénétré plusieurs écoles ésotériques, plusieurs religions, on a transmis la maîtrise, ou plus exactement l’art de la séparation du commencement informationnel de l’énergétique dans le corps de l’homme. Il s’agit du moment où le corps physique et le corps énergétique intérieur se trouvent comme dans un sommeil léthargique ou un coma, et que le commencement informationnel sort libre en recueillant l’énergie qui l’entoure et en la condensant progressivement. La sortie du double du corps dormant permet à l’individu qui en est doué, d’essayer de réaliser les réserves cachées de ses possibilités d’une manière ou d’une autre.

Un art encore plus complexe et puissant est atteint avec les maîtres du travail énergétique qui désagrègent leur essence énergo-informationnelle non seulement pour se transporter sur une quelconque distance au même niveau, mais pour voyager sur différents niveaux du Tout Entier.

Dans ce cas, ils utilisent d’abord leur savoir-faire pour transformer l’énergie, et envoyer le caillot énergétique au niveau des jeunes égrégores, par exemple, tout en maintenant son intégralité dans une nouvelle qualité énergétique.

Puis ils transfèrent dans cette carcasse énergétique le composant informationnel de leur personnalité, en prenant l’aspect caractéristique nécessaire pour les structures du niveau donné, mais en conservant le sens de leurs actions (vers un but précis) et les capacités de leur liberté individuelle.

Puis le saut énergétique se fait sur le niveau des vieux égrégores et de nouveau le caillot énergétique est rempli par la partie informationnelle changée de la personnalité, en vertu des conditions de l’existence des matrices énergo-informationnelles de ce niveau. Et ainsi de suite jusqu’à la couche la plus haute possible sur laquelle leur maîtrise d’investigateur peut se maintenir dans sa qualité entière, ou jusqu’au niveau de la nécessité conditionnée par la tâche concrète décidée par le maître.

 

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