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L’homme, dont la vie commence avec une cellule dans le giron de sa mère, se développe extraordinairement vite. Comme de petites briques qui se joignent les unes aux autres pour former les murs grandissants d’une maison, les cellules, en se divisant continûment, se recouvrent de toutes nouvelles cellules apparentées. Déjà dans l’embryon, composé d’un nombre initial et insignifiant de cellules, les noyaux des spirales d’ADN commencent à subir des changements immenses. Au niveau des différentes couches primaires du corps de l’embryon, chaque cellule possède un mode extraordinaire et particulier pour développer la spirale génétique, et des entrelacements de tous les chaînons des chaînes des nucléides d’une forme exceptionnelle.

Ainsi sont posées les bases des systèmes les plus divers du futur organisme.

Dans ce qui deviendra l’embryon, cette forme sphérique dans la phase primaire de son développement nommé blastocyste, une cavité intérieure remplie de liquide se crée à côté de la couche des cellules. Cette cavité devient une zone de tension énergétique des plus puissantes, ce qui permet de créer une première différence dans la forme des spirales de la couche initiale des cellules.

La transformation de la forme des spirales est accompagnée par une sécrétion d’un grand volume d’information qui enrichit la modulation de la tension initialement apparue. Chaque nouvelle variante au niveau de la forme du nœud de la spirale complexifie la matrice initiale. Et chaque étape de cette transformation stimule à son tour le changement suivant de la chaîne génétique.

La cavité du blastocyste, employée comme refuge initial de la matrice

de l’essence de l’organisme qui se développe, se change avec la formation de la deuxième couche des cellules à l’intérieur de la première, pour devenir la cavité de la gastrula.

 

Cette phase du développement du fœtus à ce stade est individuelle et unique en son genre. Une des parois du ballon du blastocyste se courbe et le degré de cette inflexion témoigne de l’activité potentielle du futur organisme.

Ensuite cette cavité deviendra la cavité du système digestif, c’est-à-dire la zone de la plus puissante tension énergétique exigée pour la transformation, la décomposition, la dissolution des objets venus de l’extérieur avec leur matrice énergétique formée.

Le développement suivant de la troisième couche des cellules qui s’installe entre les deux premières, termine l’étape de l’organisation de tous les tissus nécessaires et des organes.

La couche extérieure des cellules, la première à se former, s’appelle l’ectoderme. À partir de cette couche se développeront par la suite une couverture cutanée (la peau), les cheveux, l’émail des dents et le système nerveux.

La couche intermédiaire des cellules, la plus tardive, s’appelle le mésoderme. C’est la base du développement du squelette, du système sanguin, du cœur, des organes sexuels, des organes d’élimination et des muscles.

La couche intérieure nommée endoderme, sera transformée en couche intérieure du système digestif.

A ce stade, l’ensemble initial des variantes de la position de la spirale génétique est déjà défini et réalisé assurant ainsi la reproduction ultérieure de ces configurations dans la formation des organes et des systèmes du corps physique.

Toutes les cellules initiales deviennent des centres de matrices énergétiques, contrôlant la quantité et la qualité du tissu biologique homogène grandissant autour d’elles-mêmes.

Contribuant à la croissance et à la division des cellules, l’état de tension énergétique subit aussi des modifications. En effet, la tension est redistribuée parallèlement au changement de forme de l’état de l’organisme grandissant. C’est la tension énergétique qui assure la particularité de la distribution de l’énergie, énergie qui contrôle la création de la forme des organes et de la structure des tissus.

Les systèmes liés à la protonature, responsables de l’activité vitale de l’organisme sont équilibrés par les tensions respectives de leur propre matrice, qui sont dirigées soit vers le haut soit vers le bas, c’est-à-dire qu’elles ont une direction Yang ou Yin.

Au-dessus du corps de chaque individu, à la hauteur de sa main tendue, se trouve le centre Yang qui exerce une tension[1] sur les systèmes intérieurs 

du corps énumérés plus bas (illustration 19-3).

A l’opposé, au-dessous des articulations des genoux, au niveau des mollets, se trouve le centre Yin qui exerce une tension* sur les systèmes intérieurs du corps énumérés plus bas (illustration 19-3).

Le centre Yang qui exerce une tension systémique est assez cruel par sa structure énergétique et il rappelle un ensemble de six petites pyramides, fixées les unes aux autres. Chacune de ces pyramides attire un réseau (filet) de liens énergétiques, embrassant quelque système défini.

 

Ce centre s’active par exemple quand vous tournez le corps dans les deux sens, et cela a pour effet de renforcer la tension au niveau des liaisons énergétiques. C’est pourquoi les mouvements de torsion du corps dans les deux directions sont bénéfiques pour les systèmes Yang de l’organisme.

Le centre Yin est moins concret, plus mou, et il est divisé en deux parties

-     deux petits nuages liés ensemble par la tension des fibres énergétiques. Lorsque l’on marche, avec le mouvement des mollets, il y a déplacement d’une moitié du centre par rapport à l’autre ce qui active tout le centre. L’augmentation de la tension est transmise aux systèmes physiologiques de l’organisme liés avec ce centre, et elle stimule leur activité.

A l’instar des systèmes précédents on peut répartir également les organes en fonction de leur polarité.

 

Les organes ont aussi une structure énergétique basée sur une tension qui dirige l’activité spécifique de l’organe. La réalisation de cette tension énergétique s’exprime sous forme d’une ou de plusieurs trombes qui interagissent avec l’énergie tournante (llustrations 19-5).

L’appartenance de l’organe au groupe Yang ou Yin définit la direction dans laquelle la tension se réalise. Si les fonctions de l’organe sont gouvernées par trois tensions énergétiques qui étirent sa structure énergétique intérieure dans des directions différentes, le vecteur déterminant est celui qui additionne les efforts communs.

Par exemple, le cœur a deux trombes d’énergie qui font tourner et étirent la tension énergétique vers le haut. Leur effort commun est équilibré par une troisième trombe qui prédomine par sa force et qui est dirigée vers le diaphragme (illustration 19-5a).

 

 

Cette tension énergétique aide les tissus du sac du cœur à se décontracter. L’effort de l’impulsion de contraction des muscles qui naît dans le nœud artériel - ventriculaire des oreillettes et dont l’onde se répand sur tout le muscle du cœur est équilibré par la tension énergétique dirigée en sens contraire.

La tension énergétique est le facteur qui corrige et aide l’activité de l’organe. Son but principal est d’équilibrer tous les facteurs agissant constamment de l’extérieur sur l’organe et intervenant dans le processus de son fonctionnement, tels que la force de gravité, la direction principale du courant des liquides, le mouvement de la nourriture et des produits de décomposition, la direction des vibrations basiques dues aux influences mécaniques.

Toutes les tensions des organes considérés dans leur ensemble, permettent de trouver les principaux centres unissant les tensions énergétiques Yang et Yin dans l’organisme.

Sur ces zones où se concentrent les tensions Yang et Yin, se trouvent des membranes de tissu de diverses espèces : le diaphragme, le périnée, la membrane des clavicules, etc.

Ces membranes sont des régulateurs énergo-informationnels et physiologiques. Elles régulent les fonctions des organes se trouvant sous leur influence. Si l’une d’elles subit un traumatisme, un endommagement chirurgical, ou une déformation énergétique, l’organisme se voit alors contraint de confier l’activité du groupe des organes restés sans coordinateur à ces correcteurs de fonction moins spécialisés que sont les membranes et armatures des enveloppes du corps énergétique extérieur.

Cette commutation rend plus dure la corrélation des processus physiologiques avec les processus énergétiques, et la prive des mécanismes d’adaptation. L’organe privé du facteur corrélationnel de la membrane qui généralise et adoucit les conséquences de son travail dur et spécifique, répand autour de lui une cacophonie grossière de vibrations non adaptées qu’il reçoit aussi des organes voisins. Après un certain temps, un temps très court, les organes privés du soutien complet de la membrane, commencent à fonctionner séparément, le rythme de leur activité devient inter-destructif, confus et ils se font détruire.

Nous avons parlé des systèmes et des organes créés et renforcés par la matrice de la protonature et soutenus par l’information de la spirale de la personnalité.

Mais c’est dans le système des glandes endocriniennes qu’on peut observer la plus intéressante combinaison de la protonature et de la personnalité : une moitié est dirigée par le travail du grand cerveau et du système hypophyse - hypothalamus, et l’autre est régulée par le petit cerveau (cervelet) et l’épiphyse, c’est-à-dire la glande pinéale. L’énergie comme l’information circulent et sont différentes dans les deux parties du système.

Souvent les deux moitiés sont analysées comme des antagonistes qui aspirent activement à réprimer leur vis-à-vis et ce n’est pas par hasard. En effet, avec la croissance de l’organisme et le début de la mise en service d’une certaine quantité de glandes, l’homme tombe sous l’influence plus grande de la protonature ou de la personnalité, c’est selon. De là découle la particularité de son caractère et de sa pensée du fait que les différents niveaux de la conscience de la protonature ou ceux de la personnalité se mettent en marche et prédominent dans l’activité de son organisme.
 

Tout au long de la croissance de l’individu, au niveau du développement de ses glandes, l’équilibre initial évolue vers la prédominance naturelle de la partie de la protonature, et les glandes importantes du groupe Yang, comme le thymus et la glande du coccyx se transforment en tissu graisseux. Dans le processus de la croissance de l’organisme, l’appendice devient une glande de plus en plus active, parce que le groupe Yang tente par ce moyen de compenser la supériorité des glandes de la partie Yin. Cette hyperactivité fait de l’appendice une partie des intestins constamment au bord de l’inflammation. Et cette glande à son tour subit le danger de disparaître, et ce par ablation chirurgicale.

La supériorité quantitative des glandes liées à la protonature croit et l’activité du fonctionnement de la moitié Yin continue à augmenter, en préparant l’organisme à manifester des besoins physiologiques dans toute leur plénitude.

C’est ainsi que le mode de vie de l’homme va se baser sur l’utilisation de l’activité de la thyroïde, des glandes mammaires, des glandes sexuelles, du foie et du pancréas parce que l’alimentation, la vie sexuelle, la continuité du genre sont à la charge des glandes Yin.

L’homme se trouve de plus en plus arraché à la conscience de la personnalité, il change de centres d’intérêts et d’aspirations, il s’immerge dans les manifestations de la protonature comme les seules possibles dans n’importe quelle situation de son mode de vie normal. Soutenu en cela par ses glandes actives, Yin, alors que ses glandes Yang, passives, sont de plus en plus écartées et se dégradent.

Malgré leurs tailles minuscules, les glandes endocrines surpassent en terme de saturation énergo-informationnelle tous les autres systèmes et organes de l’organisme.

Chaque glande est enveloppée par des liaisons énergétiques qui l’unissent aux membranes et aux armatures du corps énergétique extérieur, elle participe sans arrêt à la régulation de l’activité des autres glandes de son groupe et réprime activement la fonction des glandes parallèles de l’autre moitié du système endocrinien.

 

En analysant le rapport des glandes “polaires”, si on se place à un niveau horizontal, on peut remarquer des lois intéressantes (voir la disposition des glandes sur l’illustration 19.6). Les centres énergétiques supérieurs et moyens du corps physique qui se trouvent dans la partie supérieure du corps, au- dessus du diaphragme, sont caractérisés par la puissance d’une glande d’un groupe équilibrant deux glandes de l’autre groupe formant une paire. Le même principe est observé en proportion inverse au niveau horizontal suivant.

Au niveau le plus haut, l’épiphyse (la glande pinéale) correspond à la paire hypophyse - hypothalamus, c’est-à-dire que le potentiel de la glande Yang est plus important que celui de chacune de ces deux glandes Yin, prises séparément.

Au niveau suivant - le cou -, au contraire, la glande Yin, la thyroïde, équilibre l’activité des deux parathyroïdes.

Au niveau de la cage thoracique, c’est une glande Yang, le thymus, qui correspond aux deux glandes Yin - mammaires. Que nous parlions du corps de l’homme ou de celui de la femme n’a pas d’importance parce que l’information sur le commencement masculin et féminin est présente dans la matrice de chaque individu, indépendamment de son sexe. La différence réside dans le fait que l’information des glandes mammaires n’entre pas en interaction avec l’énergie du corps physique chez les hommes. Si cela avait lieu, une réaction de transformation hormonale interviendrait entraînant l’apparition de traits sexuels secondaires. Et, bien évidemment l’action de médicaments sur la conséquence ne se refléterait aucunement sur la cause première énergétique et c’est pour cette raison qu’elle n’entraînerait pas la disparition de mutations hormonales et physiques indésirables.

Dans la zone du centre énergétique inférieur, au niveau de la cavité abdominale, il y a trois secteurs qui sont fonction du degré de pondération de la puissance potentielle des glandes.

Les plus grandes en taille - la rate, Yang, résiste au foie, Yin, et l’estomac, Yang, équilibre l’activité du pancréas. Ce grand secteur sous le diaphragme de glandes solitaires, se distingue par la stabilité de leur coopération énergo-informationnelle établie pour atteindre un but. Immenses, en comparaison des autres, ces glandes sont unies face à l’ennemi qu’est la nourriture venant de l’extérieur.

Elles se renforcent même l’une l’autre, en s’échangeant certains spectres d’énergie :

Le niveau suivant, celui des lombaires, se distingue par une multitude de glandes de chacun des deux groupes. Deux glandes Yin - les surrénales correspondent à la grappe des ganglions abdominaux. Dans ce secteur, la dispersion de l’action des caillots d’énergie actifs Yang se marie avec la force de la manifestation de l’énergie Yin des surrénales, en transformant cette zone de la cavité abdominale en un disque d’énergie qui encercle le corps, équilibre et rayonne de puissance.

Encore un peu plus bas il y a, unique en son genre, un niveau d’instabilité dissymétrique : deux glandes Yin - les ovaires et les testicules (si une de ces paires se manifeste dans sa corrélation réelle, l’autre est présente dans la potentialité de sa réalisation), disposées symétriquement dans la zone inférieure du sacrum, et qui sont équilibrées par une glande Yang - l’appendice. L’appendice est située à l’écart vers la partie inférieure droite du ventre, pour ne pas être constamment sous l’influence croisée de ces glandes actives qui forment une paire, et qui expriment l’intérêt de la protonature par rapport à la continuité de l’espèce.

La recherche de l’équilibre, et si cela est possible, de la supériorité, est conduite indirectement par le commencement Yang, avec l’utilisation de l’activité de la conscience, de la supraconscience, et de la conscience abstraite et avec l’utilisation des dogmes sociaux. Bien souvent l’appendice ne supporte pas les surcharges et les tissus qui l’entourent s’enflamment. Cela peut souvent entraîner l’ablation chirurgicale irréparable de ce “rudiment”.

Le niveau du bassin est la partie la plus Yin du corps physique, ce qui renforce sa corrélation naturelle avec la partie Yin du corps énergétique extérieur se trouvant en bas, dans l’énergie de la Terre.

La croissance et le développement du corps de l’homme sont caractérisés par une variabilité suffisante, et par la transformation du rapport des glandes du ventre entre elles, transformation qui a lieu constamment au cours de la vie.

D’abord jusqu’à 8 ans, la prostate ou le vagin ne sont pas encore réalisés dans leur fonction et existent seulement comme une donnée énergétique, et la glande Yang du coccyx, en même temps que le thymus, joue le rôle le plus important dans le développement de l’organisme de l’enfant.

Progressivement, avec la maturation sexuelle, la prostate ou le vagin vont s’activer en se réalisant pleinement en tant que glande Yin. Et comme l’homme est planifié pour être soumis à une attirance sexuelle constante, la glande du coccyx se détruit, et dégénère pour devenir une petite boule de graisse qui n’a plus rien de commun avec une glande.

À partir de ce moment-là, jusqu’à la fin du cycle sexuel actif de la vie, le niveau du sacrum/coccyx de la cavité abdominale se caractérise par la domination du commencement Yin, par la supériorité de l’énergie et de l’information de la protonature. Cette particularité de la prédominance de la protonature sur la personnalité oriente l’homme vers la recherche de son autoréalisation dans la sphère de l’Univers matériel, dans l’interaction avec les manifestations énergétiques dures des formes, des situations et des phénomènes du monde environnant.

Et enfin, après l’extinction de l’activité des glandes de la sphère sexuelle, le bas du ventre devient vide, privé de toute manifestation précise de la personnalité ou de l’essence.

Le système informationnel de l’énergie du corps

La structure de la personnalité, elle, est présente dans les limites du corps physique par un système de canaux ramifiés qui pénètrent tous les tissus et qui forment, par leur concentration, les centres énergétiques intérieurs, appelés dantians ou chakkra.

Du point de vue des rapports énergo-informationnels, le système le plus intéressant est le système des canaux merveilleux qui irriguent les profondeurs du corps physique, embrassant toutes les manifestations les plus considérables de l’information de la protonature ou de la personnalité.

Leur singularité se manifeste dans l’universalité du spectre de l’énergie qui y circule. Le potentiel de cette énergie est singulièrement inconstant, il peut facilement varier d’un pôle Yin, où prédomine l’activité de l’énergie, vers un pôle Yang, avec l’activation de la partie informationnelle du flot énergétique.

A cause de cette fluctuation, rechercher la trajectoire de ces canaux, définir l’intensité avec laquelle ils sont remplis d’énergie, ou déterminer la direction du courant du flux devient plus difficile.

La connaissance d’une grande partie du réseau des canaux merveilleux a été oubliée et perdue; elle n’est pas recherchée en raison de la difficulté qu’il y a à les influencer matériellement à l’aide d’aiguilles d’acupuncture, de la chaleur des moxas ou des pressions du Shiatsu. On dit seulement à propos de ces canaux merveilleux qu’ils sont appelés à conduire les surplus de l’énergie de quelques canaux principaux surchargés, et on donne une trajectoire assez vague du cheminement de leur branche principale et des points d’intersection avec les branches des canaux principaux qui sont en surface. C’est ainsi que ce système se retrouve aujourd’hui contourné et négligé, sans même prendre en compte le fait que les traités anciens le désignaient comme le plus important, le plus puissant et le plus universel dans l’unité de toutes les manifestations Yin et Yang dans le système du maintien de la vie de l’homme.

Comme un écho d’une connaissance de leur importance considérable dans la régulation énergétique du corps, voici les seules phrases bien modestes qui sont restées honteusement non commentées:

Du mai (le méridien gouverneur - postérieur) a comme fonction principale la gestion de tous les canaux principaux Yang, il est la mer de tout ce qui est Yang ;

Yangqiao mai (le canal extérieur du talon) - l’accélérateur Yang de tout l’organisme;

Yangwei mai (le canal gardien) - le dépositaire Yang ;

Dai mai (le canal ceinture) - le dépositaire et le régulateur Yang ;

Ren mai (le méridien concepteur - antérieur) - le maître de tous les canaux principaux Yin, la mer de tout ce qui est Yin ;

Chong mai (le méridien des attaques - pénétrant) - la mer de tous les canaux principaux, le régulateur de toute l’énergie du corps etc.

Les branches collatérales, très nombreuses, qui partent des racines principales des canaux merveilleux, maintiennent en un ensemble, le potentiel énergétique de tout, y compris des structures les plus petites de l’organisme. De chaque cellule, de chaque micro-centre se trouvant dans le noyau de la cellule, il y a un fil, des plus fins, qui la rattache énergétiquement aux canaux merveilleux.

Tout le corps est comme une pelote extraordinairement ramifiée de ces fils. Au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de la branche principale d’un canal, ces fils, progressivement de plus en plus gros, se réalisent de plus en plus comme un moyen énergétique actif de corrélation du tout avec les détails.

Influencer chaque cellule est possible en influençant le système des canaux merveilleux. La caractéristique unique de cette influence consiste en ce que n’importe quelle action particulière sur une zone limitée provoque une correction immédiate de toutes les autres parties de l’organisme. Il s’agit d’une réaction immédiate pour rééquilibrer le potentiel énergétique de tout le corps.

Savoir choisir l’influence nécessaire, savoir définir le temps et la direction de l’impulsion créée peut assurer une réaction vive et puissante de quelque ou de tout l’ensemble des canaux.

Ce n’est pas par hasard que les scientifiques qui étudient les effets du travail avec les aiguilles d’acupuncture pour réveiller les réserves de l’organisme, parlent avec scepticisme des expériences de piqûres dans une quelconque zone de la peau qui se trouve à côté des points biologiquement actifs (désignés comme la projection du passage d’un quelconque canal principal).

Il se trouve que les effets de l’influence de ces piqûres ne se distinguent pas par quelque chose qui sortirait de l’ordinaire et qui serait recommandée par les manuels de ZhenJiu et il en découle immédiatement la conclusion “scientifique­ment argumentée” qu’on peut ne pas prendre en compte cet enseignement.

Mais l’essence de ces processus n’annihile pas l’importance des canaux principaux avec leurs points, mais témoigne de la présence de l’immense volume de connaissances malheureusement oubliées il y a longtemps en Chine et qui ont une signification considérable pour la régulation du travail de l’organisme, mais qui sont impossibles à utiliser dans les applications traditionnelles.

Chaque point d’un canal principal a une action symptomatique concrète et un type d’influence, qui ont été forgés par la pratique depuis des millénaires.

Les actions des canaux principaux sont liées par une interaction particulière au niveau du temps de leur activité et de leur passivité, selon l’appartenance de leur énergie aux cinq premiers éléments, et selon des relations de parenté du type mari - femme, père - fils, grand-père -petit- fils, jour - nuit (concepts de la médecine chinoise).

Dans la pratique du travail avec le corps énergétique extérieur, vous allez vous heurter obligatoirement à la nécessité de réguler les canaux merveilleux, à la nécessité de connaître tous les embranchements de leurs collatéraux, à la nécessité de comprendre la spécificité de chacune des principales racines de l’arbre de votre corps énergétique.

La gestion du système des canaux merveilleux, côté corps énergétique extérieur, est assurée par l’anneau des troisièmes secteurs de la 1ère armature horizontale*, où sont régulés les canaux merveilleux Yang et par l’anneau

^concernant la structure du corps énergétique se reporter aux chapitres suivants du livre des troisièmes secteurs de la 6ème armature horizontale, où l’influence sur les canaux merveilleux Yin est possible. La zone de gestion du canal merveilleux Chong Mai qui, en même temps, unit les deux sphères de l’influence des autres canaux merveilleux, se trouve dans les secteurs des armatures verticales de la 3ème enveloppe (illustration 17-1 ).

Le système des canaux principaux est le deuxième en importance, mais le premier en raison de la profondeur des connaissances gardées sur le sujet. Il est divisé en branches internes et superficielles.

Les plus importantes sont les branches internes qui circulent dans les profondeurs du corps physique, et qui embrassent les organes, en leur donnant ou en leur empruntant un potentiel d’énergie.

Les branches superficielles, elles, passent sous la peau du corps. Elles sont de deux natures différentes qui sont fonction de la qualité de l’énergie qui y circule. L’une utilise l’énergie des organes, et l’autre utilise une énergie plus grossière qui se trouve dans les muscles. Le premier de ces deux types de canaux est appelé à saisir les vibrations de l’énergie dans la 1ère enveloppe du corps énergétique extérieur par l’intermédiaire des membranes des points biologi- quement actifs, qui, à la façon de petits puits, de petites sources, se manifestent sur le courant du ruisseau du canal. Le deuxième type de canaux qu’on appelle les canaux des muscles et des ligaments, recouvre et protège, grâce à son activation, le réseau des canaux plus vulnérables qui se trouve plus bas.

Le système des canaux énergétiques des muscles et des ligaments est plus exposé aux influences extérieures, il est moins développé et ne possède pas la possibilité d’influencer les processus intérieurs de l’activité vitale de l’organisme. Le passage de ces canaux correspond au trajet des branches extérieures des canaux principaux, mais s’étend, en alimentant les tissus du corps physique, en régulant l’état des tissus superficiels et en intégrant le superflu de l’énergie des zones trop activées de la surface du corps. On peut dire que ce système est le système d’irrigation d’une “masse d’argile”, dans laquelle sont introduites les racines du corps énergétique.

Ordinairement ce sont les connaissances que nous avons sur eux qui servent de base aux massages, sauna russe, et douche écossaise.

Les techniques du renforcement de l’énergie sont utilisées largement dans les pratiques du Qi Gong dur, celui où la concentration particulière de l’énergie dans un secteur défini de la surface du corps physique permet de supporter des charges extrêmes, d’autres types d’influence extrême.

 

Ce système de canaux est examiné assez en détail dans plusieurs manuels pratiques d’acupuncture Zhen Jiu, il n’est donc pas nécessaire ici de rentrer dans les détails. Il nous reste à ajouter que la gestion énergétique spontanée du système des canaux des muscles et des ligaments s’effectue grâce à la spécificité du motif informationnel de la membrane sur les anneaux des deuxièmes secteurs des 1ère et 6ème armatures horizontales.

Maintenant, après cette première analyse des systèmes des canaux, nous revenons aux points biologiquement actifs (PBA en abrégé) des canaux principaux, en raison de leurs propriétés extraordinairement intéressantes qui leur permettent de saisir et de trier des ondes énergo-informationnelles précises.

Ces points sont tous dissemblables. Leur membrane physiologique et énergétique a une quantité définie de couches qui est fonction de l’universalité ou de la spécialisation étroite de leur appareil de perception.

La quantité des couches d’une membrane peut varier de une à quelques mille. Chacune d’elle représente un réseau matériel - énergétique des plus fins, et porte le motif de l’information qui double le motif informationnel d’un secteur défini d’une membrane d’enveloppe. La similitude entre le motif de la membrane du point et la zone du corps énergétique extérieur permet de recevoir le signal de ce secteur de façon synchrone avec le passage du processus d’activation de l’enveloppe, et de doubler avec ses signaux le résultat du travail de l’onde - “l’irritant” - de la membrane de l’enveloppe. Les points sont divisés, en terme d’importance, en fonction de la complexité du motif et de la densité de l’information qu’ils portent. Ils dirigent tout le volume informationnel traité vers le corps énergétique intérieur, où ce volume influence les membranes généralisantes des centres énergétiques.

La réaction se manifeste dans tous les systèmes des canaux, et se répand dans les micro-centres des cellules, et en embrassant tout le corps énergétique intérieur, cette influence informationnelle provoque une réponse énergo-informationnelle.

En outre à travers la structure du tronc de l’arbre énergétique - le canal rapide - ce résultat influence aussi les centres énergétiques supérieurs et inférieurs du corps énergétique extérieur. Là, cette réponse est traitée et elle corrige les actions de toutes les parties énergo-informationnelles à l’extérieur et à l’intérieur, ainsi que celles du corps physique.

Tout l’entrelacement incroyablement complexe et vaste des motifs des membranes du corps énergétique extérieur est condensé, diminué jusqu’à atteindre des tailles microscopiques et compressé en des milliers de couches de PBA, dont il n’existe sur le corps que quelques dizaines de mille.

Dans le travail énergétique individuel, on peut créer une activation sur un point choisi. On choisit les spectres d’énergie et “de petites clés” informationnelles qui vont réveiller l’activité de quelque couche définie de ce point, puis on observe la réaction du corps énergétique intérieur, la réponse aux centres du corps énergétique extérieur et le résultat qui se manifeste sur les enveloppes.

Puis on agit sur la couche suivante, ensuite sur la suivante, et encore et encore sur la suivante ...

Essayer d’étudier quelque point de cette manière signifie s’approcher d’un déchiffrement du code énergo-informationnel, toucher plus étroitement l’universalité des systèmes énergétiques, et, le plus important, commencer un processus de connaissance de soi, d’autorégulation, de perfectionnement de soi.



[1] il s’agit d’une tension similaire à celle des cordes d’un instrument de musique, ou de celles qui maintiennent un chapiteau de cirque

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