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Chapitre 23. Entre le Ciel et la Terre

L’ensemble des enveloppes et des membranes, comme leur viabilité, est défini par l’activité de centres énergétiques supérieurs et inférieurs qui se situent à l’intérieur de puits ou canaux, l’un supérieur, l’autre inférieur.

Ces puits sont le prolongement organique vers le haut et vers le bas du canal rapide du corps énergétique intérieur. Le canal rapide est, lui, le lien qui transmet l’information du puits supérieur vers le puits inférieur et qui amène l’énergie du puits inférieur dans le puits supérieur.

Dans la pratique énergétique du Qi Gong, lorsque intervient la notion triangulaire le Ciel - l’Homme - la Terre, où l’Homme soutient le Ciel et

empêche la Terre de se faire aspirer dans le bol du Ciel, cela sous-entend un travail avec les puits énergétiques extérieurs et avec le canal rapide.

Les centres supérieurs sont plus chargés en information que les centres inférieurs, où le commencement énergétique prédomine.

C’est pourquoi l’échange de leur contenu est très important et est nécessaire pour l’activité vitale et pour le développement de l’ensemble de la structure de l‘homme.

L’échange est assuré :

1-    Par la perméabilité du canal rapide reliant directement les puits supérieur et inférieur;

2-    Par l’activité des canaux merveilleux, qui assurent la prédominance de l’énergie Yang sur les parois du puits supérieur, et de l’énergie Yin sur les parois du puits inférieur ;

3-    Par l’action adoucissante et régulatrice des canaux principaux et des canaux des muscles et des ligaments. Pendant un stress, ou lors de tension énergétique, ces canaux se joignent à l’activation commune qui réunit les puits et ils aident le corps énergétique intérieur à se libérer du surplus de concentration d’énergie.

La capacité du canal rapide à transmettre sans altération ni retard, les impulsions nécessaires à la coordination de l’activité des centres supérieurs et inférieurs est évidemment importante.

Dans la pratique de l’autorégulation énergétique de l’ancienne école de la Chine du Sud, Zhen-Pai, décrite dans notre livre “Les Perles du Qi Gong”, le canal rapide joue un rôle extraordinairement important. Dans le processus du développement énergétique, en élargissant sa zone d’influence, le canal rapide va peu à peu intégrer dans son volume de plus en plus de tissus du corps physique se trouvant à la périphérie de ses parois. Dans l’absolu, son élargissement à tout le volume du corps physique est possible. Cela donne la possibilité de regrouper tous les processus intérieurs physiologiques en un processus généralisé et global du fonctionnement indivisible et entier des corps énergétique extérieur - corps énergétique intérieur - corps physique.

Dans les deux puits, supérieur et inférieur, chaque centre est un alliage d’énergie et d’information qui se présente sous la forme d’un réseau, ou processeur très complexe, de fils, de fibres énergétiques, recouverts de motifs informationnels. Les micro-volumes de cette information concentrée, les étincelles de l’information au moment où elle s’ouvre, forment de subtiles (mystérieuses) combinaisons, assemblage de motifs qui rayonnent et varient constamment en réagissant aux impulsions venant de l’extérieur.

Chaque centre, quelle que soit sa propre forme, comprend trois parties : une partie supérieure plus spécialisée dans l’information de la personnalité, une partie médiane (la membrane “définissante”) qui est intéressée par le traitement des impulsions du socium, et une partie inférieure qui coopère plus facilement avec les manifestations énergétiques du monde extérieur. Les parties supérieure et inférieure sont concentrées en caillots compacts, et la partie médiane est ouverte tout autour de l’homme, comme un filet attrapant chaque poisson, “badaudant” chaque impulsion d’information.

Quel que soit le moment, l’activité de chacune des trois parties dépend des nécessités du traitement de l’information ou de l’énergie extérieure.

C’est pourquoi les centres sont inconstants dans leur volume, ils émettent des pulsations, gonflent et dégonflent, ils font grossir l’épaisseur de la membrane “définissante” dans un quelconque secteur de son volume, ils la secouent. Pour se délivrer d’une intrusion extérieure indésirable, ils lancent des éclairs de décharge autour d’eux ou concentrent leur charge sur l’objet étranger.

Les résultats de cette activité sont immédiatement intégrés par les autres centres et joints à leurs propres données sur cette question. Au cours de l’étape suivante, ils sont traités au-dessus - dans la super-conscience - et en bas - dans la conscience originelle de l’essence, comme une expérience précieuse pour la prochaine activité vitale.

Les membranes des parois des puits servent en quelque sorte de matériel d’isolation retenant tous les parasites du monde extérieur, elles sont ce capot protecteur qui protège la structure tendre et complexe des centres contre les moindres variations capables de violer le courant du processus du traitement des impulsions par les centres. En outre chaque parcelle de ces parois possède la capacité de concentrer de l’énergie dont le spectre précis contribue au développement d’une partie précise du motif informationnel. Ce processus de concentration consiste à traduire le flot des impulsions de l’information des différentes parcelles de ce colossal ordinateur en langage compréhensible par chaque centre précis.

En dehors du canal rapide, les centres supérieurs et inférieurs sont aussi liés ensemble de fait à cause des processus qui se déroulent dans les enveloppes. Les caillots énergétiques émergeant de quelque centre inférieur rencontrent et se réunissent avec les motifs de l’information descendant, eux, d’un centre supérieur de niveau correspondant. Ainsi, dans chaque enveloppe, se prolonge une partie du travail de transformation et de classification de l’information acquise au cours de la vie. La quantité d’enveloppes qu’un individu possède correspond à la quantité de centres périphériques qui le protègent et assimilent une importante information.

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