Sommaire

Il ne faut pas escompter trouver dans notre livre des réponses qui épuiseraient toutes les questions qui vous agitent, ou acquérir des connaissances sur tous les composants de cette totalité à qui l’on donne le nom d’Homme.

Ce système est trop complexe, trop embrouillé, et il possède de trop nombreuses zones d’obscurité pour notre compréhension humaine. Nombreuses sont les petites clés, les passe-partout, les pieds de biche pour se réaliser soi-même dans n’importe quelle direction. Le développement et la véritable essence du dévoilement des possibles ne doivent pas être compris par l’insignifiante “petite bête” qu’est l’homme.

Mais nous pouvons comprendre quelque chose tout de même ! Comprendre peut-être à notre manière, peut-être de travers, mais c’est déjà bien.

La compréhension - c’est déjà une tentative pour s’orienter dans le labyrinthe du monde de la collision de la Lumière et l’Obscurité, du Chaos et de l’Harmonie, dans la chaudière de l’univers de la cuisine de l’Absolu.

Considérons les structures qui composent l’intégralité de chaque individu, et commençons par la plus répugnante, celle qui nous cause le plus de problèmes, la plus dépourvue de don, la plus terre à terre et la plus... Il est très difficile d’arrêter ici l’énumération de tout ce qui demande à être mis sur le papier, de renoncer à ces épithètes peu flatteuses dont notre conscience est remplie, remplie non sans raison.

En effet c’est lui, c’est notre corps physique qui à la façon d’une haltère pesante, se traîne sur Terre, en nous empêchant, ne serait-ce qu’une minute, d’arracher notre regard des ravins et fondrières de la vie et de lever les yeux vers un autre, vers le scintillement du paradis dans l’exaltation d’un frémissement sacré.

En effet, c’est lui qui constamment demande à manger, à boire, à dormir et beaucoup d’autres choses encore, sans nous permettre de brûler d’un amour platonique pour l’Univers, et pour ce qu’il recèle.

En effet, c’est lui le traître qui commence à vieillir vite, à tomber malade, à dépérir, à durcir, en nous empêchant d’avoir le temps de comprendre ne serait-ce que quelque chose, le temps de s’orienter ne serait-ce qu’un peu, le temps de se réaliser ne serait-ce que partiellement.

Le corps qu’est-ce que c’est, à quoi sert-il, et en fin de compte en avons- nous besoin?

En le regardant de haut, en l’enveloppant d’un regard critique, on peut découvrir que c’est un paquet de boue, un caillot de substance, un milieu nutritif, un terreau, le support des racines d’un arbre.

L’arbre proprement dit, ce sont les parties statiques et mobiles de l’essence énergo-informationnelle de l’homme.

Ses racines se manifestent à l’intérieur du corps physique, sous la forme de canaux énergétiques, qui embrassent, pénètrent, s’entortillent et se fixent sur chaque cellule, chaque organe, chaque système.

Le tronc - c’est l’axe, la colonne centrale du corps énergétique, allant à la fois vers le haut et vers le bas, comme le prolongement d’un canal pénétrant le corps physique.

Les branches - ce sont les canaux partant dans toutes les directions, assurant la liaison de l’énergie entre les corps énergétiques intérieur et extérieur. Ils unissent toutes les structures à l’intérieur du corps physique, en transférant l’information, et influent sur leur croissance et leur développement.

La couronne - ce sont les membranes des enveloppes et des armatures qui composent la matrice énergétique stable, et qui retiennent l’information

de différents degrés de possibilité et de complexité. Cette matrice maintient à l’image de la densité des couches des feuilles de la couronne de l’arbre, les niveaux intérieur, moyen et extérieur de l’interaction avec l’environnement.

Tout l’arbre du corps énergétique de l’homme est un immense caillot d’énergie de différents spectres, maintenu (soutenu) par le système des membranes de la couronne. On appelle l’espace énergétique entre des membranes homogènes, des enveloppes.

Elles représentent des couches d’énergie d’une qualité et d’une densité définie, maintenues autour des corps physique et énergétique intérieur. Les enveloppes sont à la fois un système de protection, un pare-chocs pour les structures intérieures et un stock d’énergie nutritive pour le système mobile de la matrice énergo-informationnelle.

C’est la sphère des interactions intérieures et celle des processus de réaction face à l’extérieur, à tout ce qui est étranger.

Plus le système des racines est actif, plus l’interaction des corps physique et énergétique est forte. Le système nerveux, le système des muscles et des ligaments, et le système osseux unissent la masse biologique, les micro objets indépendants dans leur activité vitale, en une structure intégrale, soumise à une tâche commune. Les systèmes sanguin, lymphatique, endocrinien, et immunitaire assurent la viabilité et la protection de cette structure. Les systèmes digestif, d’élimination, et respiratoire organisent la corrélation avec le monde matériel extérieur en essayant de réduire le préjudice à son extrême minimum pour le fonctionnement de la structure. Les systèmes sensoriels, quant à eux, sont des éclaireurs qui anticipent l’apparition du danger venant de l’extérieur.

Cette liste des principaux systèmes du corps physique est une copie grossière du système plus parfait des canaux énergétiques du corps énergétique intérieur. Si on rassemblait tous les grands ouvrages du Yoga, de l’Ayurveda, du Qi Gong et du Zhen Jiu c’est en les unifiant (compte tenu de ce que la majeure partie des précieux renseignements de ces enseignements est déjà oubliée), que nous obtiendrions une présentation approximative du développement du corps énergétique intérieur.

Le tronc du corps énergétique intérieur - le canal rapide - est un axe qui pénètre les principaux centres énergétiques et qui dirige l’échange d’énergie entre eux. Il se prolonge dans le tronc du corps énergétique extérieur, il unit le système des centres énergétiques “positifs et négatifs” (pôles), qui dirigent l’activité de l’énergie des enveloppes en en contrôlant le volume et le spectre.

Les branches se révèlent être des canaux énergétiques liant les feuillets des micromatrices de l’information. L’information de ces feuillets est précise, elle est imprimée sur les membranes des enveloppes et elle contient tout le stock des possibilités de l’activité vitale, de la protection de quelque secteur et de l’interaction avec les autres structures.

La couronne se compose d’un système à plusieurs niveaux d’information fixée et capable de réagir aux diverses influences extérieures. Elle filtre et laisse passer en partie toute nouvelle information vers les enveloppes qui servent d’accumulateurs à ce qui est nouveau.

De même qu’il y a dualité de l’énergie et de l’information dans la structure de l’Univers, dualité de la personnalité et de l’essence dans l’intégralité de l’homme, dualité de la spirale de la personnalité et du caillot de l’essence dans la structure de la matrice de l’homme, du Yang et du Yin, du Cosmos et de la Terre, il y a aussi dans le corps énergétique intérieur, une coopération de deux substances originelles définissant la direction de l’existence et du développement du corps physique.

Il s’agit du carbone et de l’oxygène qui sont les représentants de l’énergie et de l’information dans notre intégralité biochimique.

Ce choix a été probablement fait initialement par les structures supérieures à cause de la prédominance, dans le spectre de leurs interactions avec d’autres éléments chimiques présents dans le monde matériel, de l’activité et de l’universalité des points de contact.

Mais l’essentiel est que le carbone dans le spectre de notre perception occupe la marche inférieure de la couche énergétique, et l’oxygène - la supérieure, dans les niveaux informationnels.

Ce n’est pas par hasard si les cristaux - le cristal, les diamants, le quartz et autres - sont utilisés très largement dans la magie énergétique.

Les éléments du feu et de l’eau, réunis en une dualité, servent de principal attribut de liaison avec les autres niveaux énergo-informationnels dans la magie syncrétique.

L’air, les vibrations sonores et plastiques, comme celles des gestes servent de support à la magie symbolique (informationnelle).

 

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