Seizième Pas

 

L’Homme est un être faible aux ambitions démesurées .

Il dilapide toute sa vie ,on ne sait pourquoi, en de vaines entreprises pour placer sous sa domination tout ce qui l’entoure .

Ses organes des sens limitent ses capacités à percevoir l’information ... et il se retrouve dans la situation d’un imbécile présomptueux qui tenterait, d’après la forme d’un livre, d’en comprendre le contenu et, d’après son poids, d’évaluer la profondeur de la sagesse qu’il renferme .

L’Homme est privé de la faculté de voir les processus de la vie. Il n’en voit que leurs seuls résultats .

Et les résultats, ce sont des sédiments solidifiés au terme du tumultueux processus de l’évolution .. statiques amas en cours de refroidissement , sans trace aucune du passage dynamique de la tornade d’antan.

 

Après l’étude de cette première étape de Feng-Shui, on peut distinguer combien la culture ancienne et la moderne diffèrent l’une de l’autre : connaissance organisée d’un côté, et anarchie, de l’autre ; eau de source cristalline - et troubles remous écumeux d’un torrent de montagne ; mouvement paisible des nuages qui flottent tels des cygnes- et tourbillon d’ouragan en colère; claire compréhension - et stupidité chaotique...

La conscience de l’interconnexion de tout ce qui existe nous pousse à observer l’enchaînement des situations et des sensations surgies lors de notre observation. Nous pouvons analyser l’expérience de notre vie et surtout l’expérience de celle des autres.

Il est possible de raffiner nos perceptions physiques et énergétiques en distinguant les huit directions des influences externes ; d’apprendre à absorber et assimiler les influences favorables, pas seulement, comme d’habitude, devant le corps ; de contrôler nos processus internes et de les protéger des coups durs venus de l’extérieur.

Ensuite, on peut élargir notre champ d’attention pour mieux percevoir l’impact des objets environnants sur le corps et sur ses processus; et ultérieurement, les interactions énergétiques entre les différents objets.

L’ancien proverbe chinois dit: “Il est possible de changer toute la vie sur la terre en déplaçant un caillou sur la plage “

Si vous permettez que votre corps s’adapte à la présence des forces énergétiques extérieures, si vous intégrez le Feng Shui dans votre champ de conscience, votre conception dumonde,votre subconscient - progressivement votre sensibilité, votre perception et votre vision énergétique s’aiguisent et s’approfondissent. Et ce processus ne connaît pas des limites! De plus, ces perfectionnements n’ont que des effets positifs sur la compréhension, le changement, et l’amélioration de tous les aspects de la vie.

Sans hésiter, expérimentez différents spectres d’énergie, comparez les influences des objets, des arbres, des éléments sur vos récepteurs; mémorisez, classifiez ces données extrêmement précieuses dans le trésor de votre mémoire. Chercher les liaisons énergétiques entre les objets et les personnes. Essayez de sentir et de comprendre le contenu énergétique de chaque maison.

Tâchez de distinguer les processus d’accumulation et de transformation de l’énergie.

Expérimentez !!! Dirigez votre conscience sur le processus d’analyse et il se mettra à af-finer votre perception et à en élargir les capacités. Finalement, chacun peut créer son Feng Shui personnel.

 

 

(L’Eau)

“ La venue au monde d’un être humain - c’est comme la chute d’un pavé

en plein milieu du calme miroitement d’un étang.

Le cours de la vie se trouble tout autour Et se rompt pour toujours.

Et même ceux qui se trouvent loin de l’épicentre du cataclysme

ressentent dans la toile d’araignée de leurs événements de l’irritation, de la tension, du chaos”.


(Le Vent)

« Des grenouilles dans un marais où tombent perpétuellement des étoiles”.


(L’Eau)

«« Le temps colore chaque être de la couleur qui domine à l’instant de sa naissance.

La couleur du temps fixe pour chacun sa vitesse de réaction aux événements qui surgissent,

Et précise le choix du chemin qui mènera à leur réalisation.

C’est une façon de penser, un état de la psyché.

C’est une coloration de la nature acquise au cours de la vie. »


( Le Vent)

“ Façonné dans la boue, né dans la boue,

Quelque couleur qu‘on lui donne, le fond demeure.”

(L’Eau)

« Oh ! mais il ne nous écoute déjà plus - il a trouvé quelque chose. Ah! c’est la poignée de la porte suivante... et il veut quitter cette pièce, sans aucun regret, afin de partir en quête de quelque nouveauté, car il pense avoir déjà tout épuisé ici ! »

 

(Le Vent)

“ Il est un peu bête! La nouveauté lui semble toujours être meilleure que ce qui lui est habituel, il espère . “

 

(L’Eau)

« Je commence à me demander s’il a jamais entendu quelque chose à nos enseignements?

N’est-ce pas en pure perte que nous battons l’air autour de lui avec d’aussi fastueux moyens?

Ne servent-ils pas d’oreillers à sa fainéante attention qui engloutit sa conscience dans un sirop de paresse, de rêverie et de désoeuvrement de plus en plus épais et visqueux?”

 

(Le Vent)

« Et voilà !

Nous avons presque échangé nos rôles.

Il y a tout juste deux petites nuances de temps, tu prenais son parti, tu lui accordais je ne sais quelles lueurs d’intelligence.

Et maintenant qu’il essaye de s’arracher de ce coin de labyrinthe, à reculons, comme un crabe tu as de nouveau perdu courage . »

 

(L’Eau)

« Mais vois! Il ne regarde même pas où il pose son pied à chaque pas ! Mais écoute ! il n’entend même pas comment résonne le silence tendu de Yespace dans lequel il propulse son petit corps chétif!»

(Le Vent)

« Encore un peu, et à nouveau Des torrents de larmes s’échapperont de tes yeux.

La saison des pluies débutera sur la Terre, les rivières sortiront de leurs berges.

Et les hommes ne comprendront toujours pas que c’est toi qui, dans ta déception, pleures la stupidité de créations entassées sur un petit lopin d’espace, dans un coin perdu du labyrinthe de la vie . »


 

  • Aucune étiquette