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Comme nous l’avons vu, tout ce qui est autour et à l’intérieur de nous est constitué de deux éléments : d’énergie et d’information. Dans les manifesta­tions de leur coopération, ils agissent quoi qu’il arrive comme deux pôles d’un aimant étirant de chaque côté les corrélations intérieures de n’importe quel objet, événement, phénomène, distendant ces liaisons jusqu’à une valeur critique. Et si le seuil critique est atteint, c’est le début de grands changements entraînant souvent des transformations cardinales ou la désagrégation de la matrice énergo- informationnelle de l’objet, et par la suite, l’échec de sa stabilité matérielle.

Tout “objet” possède deux faces et l’homme n’est pas une exception à cette règle, bien au contraire, il est au centre d’une collision dure de ces deux commencements.

La vie de chacun de nous est au centre d’un ring d’une lutte intérieure sans compromis et tout ce qui nous entoure à la façon de milliers de spectateurs encourage l’incandescence de ce combat, réclame du sang, de la violence et la victoire d’un commencement sur l’autre. Peu importe lequel sortira vainqueur, ce qui est important c’est le processus conduisant par la violence à l’intérieur et à l’extérieur de la personne, à une complète attraction de tous les éléments du développement par un des pôles.

Tel est le monde, telles sont les lois de ce dur polygone qu’est l’Univers. Elles permettent de vérifier l’intégralité de la qualité et de la perfection de toutes les matrices énergo-informationnelles souhaitant tester leurs forces. Tout ce qui relève du monde matériel participe à la course, se soumettant patiemment à des essais, les passant les uns après les autres, avec un but précis et une obstination enviable.

Mais seul l’homme porte sur ses épaules une charge supplémentaire : la possibilité de choisir consciemment le pôle prioritaire ou de se détacher intuitivement des tentations génératrices, porteuses de tensions. Seul l’homme unit ces deux commencements (choix et détachement), où l’hyperactivité du premier s’exprime à travers le développement de la stimulation pour l’action - la création, et où la mauvaise volonté à se charger d’une telle responsabilité s’exprime dans l’absence de stimulation - la paresse.

Cela permet au destin d’écarter facilement de la course une grande partie des individus partis sur la ligne de départ avec le fier nom d’Homme, de leur bloquer la voie vers l’arrivée du parcours qu’est la vie de l’homme. Ces coureurs, une fois leur orientation perdue devant quelque obstacle, tournent inutilement autour de lui, en essayant de trouver une voie facile ne demandant pas d’efforts. Ils finissent par la trouver à force de tourner en rond sur ce sentier ouvert et pratiqué par eux-mêmes : grâce à d’innombrables répétitions ils s’enfoncent de plus en plus dans cette tranchée dont il leur est impossible de sortir.

Regardez votre vie. Combien de moments forts, impressionnants, face à combien de temps passé à végéter de façon monotone, à suivre un ordre du jour devenu cyclique et rigide, basé sur le rythme du socium[1], l’inertie personnelle et la crainte d’un inconnu nouveau ? Nous vivons presque tout notre chemin de vie, à 99, 9 %, sous une influence molle et collante qui nous prive d’activité : l’influence de la paresse. C’est le plus terrible des fléaux de l’auto-connaissance et de la réalisation de soi parce qu’il est extraordinai­rement agréable.

Et il existe beaucoup d’incitateurs semblables à la paresse qui conduisent à une impasse.

Que ces charmantes fausses valeurs qui nous tentent et nous entraînent existent, est proprement magnifique !

La vraie victoire n’est pas atteinte lorsque l’opposition est nettement exprimée : il est clair qu’en face - c’est l’ennemi et ton bien-être dépend de fait, de ce que tu traverseras ou non son domaine. Et pour cela tu mettras toutes tes forces, tu grimperas sur n’importe quel mur vertical en te retenant par les dents et le bout des doigts.

La victoire, au sens véritable du mot, est obtenue, quand autour de soi il n’y a que somnolence paisible, apathie copieuse, et que rien, ni personne ne manifeste le désir d’empêcher nos initiatives, tout est accepté avec bienveillance, et échoue dans le ventre presque sans fond d’un bon géant.

Avec qui lutter? Que retirer? Où est l’obstacle? Il n’y a rien qui puisse provoquer une réponse affirmative. Tout répond par un accord paresseux, un accord qui ne se manifeste pas par une activation ultérieure, mais seulement par une totale sédation: la décontraction.

Comme c’est attrayant ! Quel paradis miraculeux nous nous créons pour nous-mêmes avec des moyens de fortune, d’autant plus que des moyens il en faut un minimum : il faut rejeter les moyens, oublier le but, jouir du processus de freinage, de celui de l’épuisement de l’inertie puis de l’arrêt. Le processus de l’arrêt, le mouvement dans l’immobilité, l’allongement de la vie jusqu’à devenir un point et une multitude encore de différents petits charmes - tout cela est de la paresse sucrée.

Sans cet état “salutaire”, plusieurs “coureurs” égarés tomberaient dans un état de désespoir, de dépression et d’autodestruction, actif et impitoyable. État qui les aiderait résolument dans la recherche de la direction du mouvement de leur vie, leur donnerait des forces supplémentaires, et stimulerait ceux qui marchent à côté pour ne pas répéter les erreurs d’autrui. La tension constante conséquente à la recherche, à la stimulation de soi- même, au mouvement avec un but précis - voici ce qui attendrait l’homme, s’il n’y avait pas cette oasis salutaire de la paresse heureuse.

La tension de la matrice énergo-informationnelle est un potentiel d’insatisfaction très important, placé dans une personnalité définie pour stimuler chez elle la recherche de voies d’autoréalisation.

La tension peut s’introduire du dehors à partir de la structure intéressée par ce développement, mais elle peut se former à l’intérieur de la personnalité, au moyen de l’hyperactivité des différents niveaux de sa conscience. Son essence ressemble à l’aiguille d’une boussole qui nous oriente constamment sur le pôle magnétique de la Terre. Dans le cas où son avancée sur son chemin de vie coïncide ou est proche de l’orientation mise dans la matrice, alors l’homme est tout simplement heureux avec une sensation intérieure de bonheur, d’apaisement, de clarté spirituelle, même s’il doit s’occuper d’une quelconque sale affaire. Il y est prédestiné ! La tension existe à la façon d’un vent fort et favorable soufflant dans les voiles du bateau.
Une tension utile !
 

Si la voie s’écarte beaucoup, si elle entre dans des corrélations avec le monde environnant pour lesquelles il n’est tout simplement pas destiné, alors peu importe ce que ferait ou atteindrait cet individu, son destin c’est le mécontentement, la constante insatisfaction de lui-même et des autres, la sensation de la vanité de ses efforts. Cela est créé par l’augmentation de la tension de sa matrice, et par l’expansion de cette tension dès qu’intervient n’importe quelle autre impulsion qui ne serait pas dirigée dans la direction nécessaire. La tension pour l’individu, se transforme en conflits entre des besoins liés à son développement intérieur et des conditions extérieures qui ne lui permettent pas de se réaliser. La vie alors est semblable aux embardées du bateau d’un bord à l’autre, permanent changement d’amure avec ces tentatives pour aller contre le vent. Une tension inutile !

Les toxicomanes, les alcooliques, les malades mentaux sont des personnalités qui sont victimes d’une surtension excessive de la structure de leur matrice. Leur chemin de vie s’est écarté de la direction nécessaire. Plus l’écart est grand, plus le désaccord intérieur est sérieux. La paresse n’a pas pu prendre le dessus sur leur visée constante, elle n’a pas adouci leurs contradictions, elle ne les a pas embrassées en éteignant leur activité et l’a remplacée par une relation indifférente. Leur élan et leur aspiration vers la réalisation de leur “moi” se sont éloignés après avoir rencontré les barrières de la vie, et ont emmené irréversiblement loin du but toute l’unité énergétique et informationnelle. Puis la tension a atteint son apogée en ayant bloqué la possibilité de rechercher une solution alternative. Mais y en a-t-il une ? Si un écart se produit ou si initialement même la juste direction de l’auto-réalisation n’a pas été trouvée, reste-t-il encore une possibilité quelconque de compensation, de décharge énergétique ou informationnelle ?

Bien entendu ! Deux soupapes protectrices sont mises à la disposition de l’humanité pour rejeter le stock de tension non réalisée pour des raisons quelconques. Ce sont deux jouets brillants, séduisants, qui s’appellent la science et l’art. Le premier sert à se débarrasser du surplus de tension énergétique, le deuxième - pour retirer une surtension informationnelle.

Pour permettre à l’homme d’être en contact plus facilement avec l’un de ces deux moyens de “décharge”, il existe un catalyseur permettant de diriger toute la force de la tension de sa matrice sur la résolution de quelque problème intéressant. C’est l’inspiration - la démangeaison créatrice, l’impulsion qui conduit à accomplir un acte héroïque de création.

Pourquoi qualifier la science et l’art de jouets ou de grands jeux complexes ?

Parce que c’est seulement dans ces deux sphères d’activité que l’homme reçoit la possibilité de rentrer en contact avec un milieu qu’il crée pour lui- même et qu’ainsi il peut varier son état et son aspect pour une fusion maximale avec sa matrice.

N’importe quel jeu est une entrée dans une réalité imaginée qui garantit l’afflux d’un plus grand volume d’information enrichissant la matrice de l’homme. Le jeu rend la matrice plus flexible en transférant la concentration de l’activité d’un de ses secteurs sur les autres, il contribue à une plus complète émancipation des niveaux de la conscience et facilite la détection des prémisses de la direction du développement pour la réalisation de soi.

Prêtez attention aux enfants, rappelez-vous votre enfance !

Les jeux occupent une grande partie du temps de l’enfant, ils provoquent les jaillissements émotionnels les plus bénéfiques, et révèlent les racines inattendues et profondes de la prédisposition du petit pour telle ou telle sphère d’activité.

Pour les uns, les jeux préférés sont les jeux de poupée, de la maison, du docteur, de la maîtresse, du conducteur de voiture et autres jeux de relations familiales-publiques.

Pour d’autres, ce sont les jeux de guerre, de pirates et de brigands, avec des armes et avec une activité de lutte pour la vie, dénotant une tendance agressive dans l’expression.

Les troisièmes aiment à être entièrement absorbés par des jeux avec de petites pyramides, des jeux de construction, les casse-tête, les mots croisés et autres manifestations logiques de leur matrice.

Pour les quatrièmes, c’est l’absence d’inclinations exprimées au travers des choses, des objets.

Le caractère rêveur, songeur, ce sont des ailes qui emportent leur imagination vers d’autres réalités, vers des irréalités, dans le monde de l’information.

Le choix des jeux est la manifestation la plus claire de la prédisposition de la matrice de l’enfant à se développer dans quelque direction. En grandissant, en subissant une orientation éducative, en s’instruisant à l’école, en maîtrisant les diverses habitudes nécessaires pour faire face à n’importe quelle circonstance, l’homme obstrue sérieusement les niveaux de sa conscience, il commute l’activité de leur corrélation vers un niveau plus confortable de coopération avec le socium environnant - le niveau de la nature biotopique de la conscience qu’il développe en oubliant entièrement sa prédisposition, le but de sa vie.

Souvent il devient un pion dans les mains de parents aimants qui croient connaître mieux cette place chaude dans laquelle leur petit oiseau va prospérer toute sa vie durant.

Un peu moins souvent, mais assez souvent quand même, son enfance lui appartient néanmoins, mais peu à peu il se fait coincer par la société dans un rôle de pion, de petite vis, dans une ou l’autre niche sociale, dont l’emploi est nécessaire aux intérêts de l’État ou de sa sphère sociale.

Et vraiment tout à fait rarement, on assiste à la soumission des impulsions parentales et publiques au désir conscient de l’individu grandissant quant au choix de sa voie.

Ces veinards passent au moins une partie de leur chemin, (le plus souvent la formation est la partie la plus difficile) à affermir leur matrice, en réalisant sa tension dans la direction nécessaire à la combinaison harmonieuse des deux commencements : individuel et Universel.

Ils n’ont pas besoin de jouer à des jeux adultes, ils s’auto-réalisent en laissant une trace profonde dans le système de l’Univers, bien que pour la société, ils restent le plus souvent inconnus (pour ne pas détourner l’opinion publique des pièges - tentations).

L’étude de la science et de l’art est faite pour ceux qui ne se sont pas encore retrouvés sur le chemin de leur destinée, ceux qui cherchent, ceux qui sont possédés par la recherche, mais ne savent plus que rechercher.

La science est le domaine de la transformation créative sur une base énergétique présente dans l’Univers ; c’est la sphère de l’application de la logique de la pensée pour entraîner progressivement la conscience de l’homme vers des manipulations de cette énergie qui s’approche de plus en plus de l’état du niveau du Chaos énergétique. Les ressources énergétiques produites par l’homme à l’aide de la technique (l’énergie électrique, l’énergie atomique) sont presque sans information, elles sont la manifestation de l’état de l’énergie d’un autre niveau, d’un niveau “sans esprit”.

L’art est la sphère de la réalisation des illuminations créatives sur une base informationnelle qui se manifeste dans le monde matériel. Son but principal est le développement de la capacité de la conscience de l’homme à modifier les manifestations informationnelles, en les transférant sur une couche informationnelle universelle de plus en plus complexe, sur une couche qui se rapproche de plus en plus de l’état de l’information qu’on trouve au niveau des égrégores.

Puisque les conditions de l’énergie et de l’information se manifestent dans la science et l’art non seulement par une coopération, mais aussi par une répression mutuelle, il est possible d’utiliser l’autre commencement pour accélérer des transformations personnelles. Ce processus permet de faire une analogie entre les développements de l’énergie et de l’information dans les couches en spirale de leurs communications où les signes qualitatifs se changent progressivement en leur opposé, et l’expression du phénomène dans la structure du Tout Entier. (voir le tableau comparatif en fin de chapitre).

La science, comme manifestation du commencement énergétique, possède une multitude de formes et de directions, elle a tendance à se morceler jusqu’à l’infini, en réduisant chacune de ses branches à une étude de plus en plus approfondie d’un phénomène matériel.

L’art, comme manifestation informationnelle, contient un volume d’information plus grand que dans d’autres manifestations de l’activité humaine. A la différence de la science, l’art aspire à globaliser, à absorber les divers aspects du contenu et à les réunir dans une forme commune. (cf. tableau)

La science aspire à embrasser par son influence l’art en créant des sciences qui étudient ses lois, c’est-à-dire les manifestations énergétiques de l’art.

L’art utilise les acquisitions de la science et s’écarte avec dégoût de l’essence scientifique de ces manifestations.

Le tableau montre concrètement l’accroissement du potentiel informationnel des arts de l’architecture jusqu’à ceux de la musique et celui du potentiel énergétique des sciences de la biologie aux mathématiques.

Le monde des arts est divisé en deux camps. Dans l’un, l’énergie définit sous beaucoup de rapports la spécificité de l’œuvre en se manifestant par des formes spatiales retenant un volume plus ou moins grand d’information. Dans l’autre camp, l’information prédomine sur l’énergie tant que l’œuvre d’art n’a pas de forme concrète, du fait qu’elle ne peut de se réaliser qu’au moyen d’une charge supplémentaire d’énergie que doit lui consacrer un intermédiaire, c’est-à-dire l’interprète. Il s’agit des arts temporels : ils ne peuvent exister que pendant quelque intervalle de temps qui comprend le processus d’ouverture de l’information, comme par exemple la poésie ou la musique.

Les arts spatiaux développent les possibilités humaines d’une coopération émancipée avec l’énergie, les matrices énergétiques, et les flux énergétiques. Des courants entiers, voir des époques, reflètent l’apport génial de martyrs à la pratique de l’assimilation des modulations énergo- informationnelles.

Par exemple, l’aspiration de l’homme à diriger l’énergie s’est reflétée dans la peinture, le plus informationnel des arts spatiaux, en créant les doubles objectivement manifestés de combinaisons énergo-informationnelles d’énergie et d’information, mais en intensifiant, en mettant en relief consciemment l’un ou l’autre fragment. Les œuvres où cette combinaison correspondait approximativement à un état objectif et assez stable, ont conditionné le développement de courants comme le réalisme, le classicisme, la Renaissance italienne et les genres du paysage, du portrait et de la nature morte.

Des expériences plus courageuses où le commencement informationnel en influençant la forme de l’expression, lui donnait les traits de la fluidité, de l’instabilité, ont reflété des moments de changements à peine saisissables, stimulés par l’enrichissement informationnel. Elles ont leur expression dans l’impressionnisme, le surréalisme, et tout particulièrement dans l’art religieux.

Les manifestations de l’attaque impétueuse de l’information, écrasant la netteté de la domination de l’énergie, ont donné des œuvres avec une prédominance choquante du commencement informationnel, comme le reflètent les œuvres de Jérôme Bosch et de Pieter Bruegel (à la Renaissance), ou celles du modernisme, du cubisme, et de l’art abstrait (au XXème siècle).

L’œuvre de n’importe quel peintre reflète l’influence du socium et de la réalité qui l’entoure. La matrice énergo-informationnelle d’un homme qui réagit avec finesse, accumule constamment des tensions provoquant son inclinaison vers un extrême, énergétique ou informationnel. Et cela s’exprime tout de suite dans la création d’une œuvre où se reflète la prédominance de l’un ou l’autre commencement.

À l’exemple des grands qui ont laissé une trace vive de leurs supplices, on peut étudier la coopération du socium et d’une individualité ayant des prédispositions concrètes pour se développer. Grâce à cette étude, on peut atténuer et vaincre l’acuité des crises créatrices et non-créatrices par la thérapeutique énergo-informationnelle, en aidant les gens à trouver l’application véritable de leurs possibilités.

Une telle approche appauvrira et desséchera probablement l’afflux des martyrs talentueux vers l’art et vers la science, mais elle rendra bien service à celui qui cherche le sens de sa vie, son but, sa destination.

Tout cela résonne sans doute comme un sacrilège. Nous nous sommes habitués à nous enchanter des acquisitions de la science et de l’art et à voir dans les gens qui donnent leur vie au service de la science et de l’art, des veinards qui ont trouvé une mine d’or pour utiliser leur talent pour le bien de la société.

Mais la chronique de la vie de chacun d’entre eux vous prouvera que leur talent véritable, c’est celui d’un martyr qui ne pense pas du tout à son utilité pour la société, mais qui travaille sans repos, tendu fiévreusement, pour se délivrer d’une infirmité qui le pousse à se réaliser.

Tous les génies, les talents brillants, sont des gens qui ont un but important dans la vie, et dont les prédispositions pour poursuivre et acquérir un but ont été placées dans l’instabilité de leur matrice énergo- informationnelle qui éprouve constamment des tensions dures, tensions qui déforment le rapport de leur personnalité et de leur protonature.

Il existe aussi une multitude d’exemples de découverte réussie de la véritable direction du développement de soi. Mais la société les perçoit comme le tarissement d’un talent: l’homme soudain cesse de créer et devient un habitant de la planète, ordinaire, tranquille et inaperçu.

On arrive à une situation paradoxale: une œuvre d’art sans intérêt est le certificat de la proximité pour le créateur de la présence d’une direction de vie prédestinée, et l’œuvre la plus éclatante est un cri de douleur né du désespoir de la perte irrévocable de cette possibilité de se réaliser dans une harmonie intérieure.

Mais la quantité de créateurs qui tendent résolument à créer des œuvres de science ou d’art n’est pas si grande, comparée au nombre d’individus qui aspirent à connaître, à toucher, à voir, à entendre quelque chose créée par quelqu’un.

Qui sont-ils ? Pourquoi la curiosité pousse-t-elle l’homme à rechercher la possibilité de satisfaire son sentiment esthétique?

La réponse à ces questions relève des connaissances sur le corps énergétique et sur ses particularités.

 



[1] socium : tout ce qui est relatif à l’environnement social

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