Sommaire

 

L’Absolu c’est l’existence de l’énergie et de l’information qui forment une structure unie généralisante et centralisée.

Le Tout Entier inclut l’Absolu mais aussi :

a- les combinaisons d’énergie et d’information anachroniques et indépendantes ;

b- les produits de la désintégration de l’information utilisée;

c- la poussière et la saleté énergétiques. Le Tout Entier généralise l’utile, le viable et l’inutile, les déchets.

La principale loi de l’existence du Tout Entier est l’interdépendance de l’énergie et de l’information, la spécificité de la corrélation de caillots énergétiques qualitativement définis avec des structures d’information d’une densité inhérente à ces seuls caillots. Dans toutes les sous-structures du Tout Entier, l’existence de l’homme est conditionnée par cette corrélation d’énergie et d’information.

Nous proposons à votre attention un schéma reflétant très approximativement la structure du Tout Entier; il est nécessaire pour illustrer la coopération de l’énergie et de l’information. (illustration 2-1)

 

 

Ce que nous appelons proto-énergie est une énergie primaire, naissante, mais n’ayant pas encore de signes qualitatifs. Cette zone se caractérise par l’absence complète de signes informationnels. Y règne une complète absence de vie, impossible à imaginer par la conscience humaine. “Un-je-ne-sais- quoi” qui n’a aucun équivalent, un quelconque rien du tout.

Elle sert de fondement, de base, à l’existence du Chaos Originel qui est un conglomérat d’énergie propre, où l’information existe en quantité minime et dans un aspect extraordinairement transmuté. L’information entre dans ce milieu par “les trous noirs” de l’Univers. Et en passant par ces membranes qui lient l’Univers Matériel au Chaos, l’information reçoit les qualités qui lui seront nécessaires par la suite. (Ce point sera éclairci dans l’analyse suivante).

A l’étage au-dessus, l’énergie, qui s’est enrichie progressivement en information, acquiert un caractère et un aspect de plus en plus défini et compréhensible pour nous, parce que cette énergie est l’essence de tout objet matériel.

Chaque élément de la multitude innombrable des objets du monde matériel est une manifestation d’énergie qui provient du giron du Chaos Originel. En fonction de la spécificité du composant d’information, l’énergie forme un objet matériel, du microscopique jusqu’à l’immense, et peut acquérir n’importe quel aspect.

Le passage de l’énergie dans un niveau lui permettant de s’enrichir avec une information de plus en plus complexe, se fait par les noyaux des objets matériels - galaxies, étoiles, planètes et autres structures matérielles de plus en plus menues, jusqu’aux cellules, molécules, atomes, particules élémentaires (bien qu’elles ne soient pas tellement élémentaires).

Parfois ce passage peut se manifester de façon extrême par l’explosion d’une étoile supernova, ou par un cataclysme déployant l’espace et le temps d’une nouvelle galaxie ou d’une Métagalaxie. Mais de façon plus calme, le passage de l’énergie se fait constamment par l’irradiation de l’énergie du noyau de l’objet matériel (qu’il s’agisse d’un atome ou d’une Métagalaxie) vers la périphérie.

C’est dans l’Univers matériel qu’a lieu la formation, ou plus exactement, le mûrissement de l’extrait d’énergie utile pour la transformation suivante vers les structures informationnelles plus fines.

On peut décrire cette transformation en termes imagés, soit un chaudron d’eau suspendu au-dessus du feu ardent du Chaos, la proto-énergie servant de combustible; et la vapeur qui se lève au-dessus de ce bouillon éternellement bouillonnant qu’est l’Univers matériel, acquiert des qualités qui lui manquaient avant ce traitement thermique.

La collecte de cette précieuse substance est réalisée par la couche des égrégores du Tout Entier et par des structures énergo-informationnelles encore plus hautes, grâce à l’introduction dans l’Univers matériel d’envoyés[1], que sont tous les objets de la nature vivante, y compris l’homme.

Le but de la vie de l’homme - c’est la collecte, l’accumulation, la transformation des perles d’un extrait précieux d’énergie puis leur acheminement à travers l’écluse informationnelle dans l’égrégore natal. Cette énergie est assimilée et utilisée par l’égrégore pour se développer (comme l’est la sécrétion de la cire par les abeilles dans la construction des alvéoles d’une ruche). Le type précis d’énergie recueillie est capable de retenir, de fixer l’information nécessaire à l’égrégore pour son développement.

Entre le monde de la matière et le monde des égrégores il y a une écluse informationnelle qui protège les mondes se trouvant plus bas, de la “pollution” d’une information sans valeur pour eux. Si cette information tombe dans notre monde, elle est capable de neutraliser, d’amener tout de suite à l’état “de substance égrégorienne” de précieux grains d’énergie transmutée et il est alors impossible de les remonter intacts dans le monde supérieur. Une fuite d’information supérieure provoque chez les gens un rejaillissement d’activité spirituelle, et les détourne du traitement de la “saleté”[2] de l’Univers matériel et de la production de l’extrait énergétique.

De tels éclats d’illumination de certaines personnalités ou de groupes doivent rester une exception, la règle demeurant les pénibles recherches du bonheur, la moquerie de soi lors des tentatives pour comprendre sa propre essence, la poursuite d’un idéal illusoire (la richesse, le bonheur familial, le devoir, la prospérité, etc.).

L’énergie reçue par les égrégores, passe par différents stades de développement qui changent ses propriétés en exfoliant sa base en sous- types de plus en plus spécifiques et extraordinaires. Cela permet aux égrégores d’acquérir progressivement des capacités de plus en plus développées pour passer d’une activité énergétique à une activité informationnelle, c’est-à-dire que les égrégores assimilent la possibilité d’utiliser pour leur développement une matière de construction informationnelle et non énergétique.

Le degré de saturation en information et la possibilité pour certains égrégores de coopérer activement avec les structures informationnelles se trouvant plus haut, sont le signe d’une maturité qui permet à ces égrégores d’utiliser aussi bien l’information comme énergie, ou l’énergie comme information.

À ce stade de maturité, l’égrégore perd tout intérêt direct dans l’accumulation de l’extrait énergétique de l’Univers matériel, comme moyen de maintenir son activité vitale et son développement. Il s’isole progressivement de l’agitation, des mondes énergétiques actifs, et passe dans la catégorie des structures qui coopèrent passivement avec eux. Il se rapproche peu à peu du miroir de transformation de l’énergie et de l’information, en utilisant dans son activité l’information qui suinte du dessus au travers du miroir, et l’énergie extra-transmutée qui a été traitée par les égrégores se trouvant plus bas. Cette énergie extra-transmutée se volatilise à partir des égrégores inférieurs parce qu’ils ne reçoivent pas d’information d’un niveau capable de saturer la carcasse de caillots énergétiques de spectres fins, alors que cela est possible dans les égrégores supérieurs. Pour ceux-ci, ce processus devient principal, et il définit leur puissance.

Dans le processus du travail des égrégores supérieurs avec l’énergie, une partie de cette énergie voit ses propriétés tellement changer, qu’elle cesse de coopérer avec l’information venant à ce niveau du Tout Entier et qu’elle s’échappe, elle “s’évapore”. Elle entre dans une zone neutre, un point mort, le point de passage de la matière à l’anti-matière, de l’énergie à l’anti-énergie - nommée information.

On appelle cette zone précisément le miroir, puisque chaque côté du miroir change les bases, la racine, l’essence d’un phénomène en son opposé.

L’énergie dont l’essence a été transformée par le miroir devient un objet d’intérêt pour les hiérarchies, elle leur est nécessaire comme matière première pour maintenir et développer leur forme.

A ce point-là, du point de vue des niveaux inférieurs, il est déjà difficile d’appeler “énergie” ce caillot d’énergie sur lequel nous avons concentré notre attention. Mais dans le règne hiérarchique, l’énergie définit la forme et elle est capable de retenir sur sa carcasse, enrichie et transformée de manière inimaginable, l’information d’un niveau adéquat de perfection. Comme dans le règne des égrégores, les hiérarchies disposent de quelques “étages” qui si on les définit énergétiquement, sont fonction des qualités de l’énergie ascendante de plus en plus “informationnelle” ou plutôt “s’évaporant” des structures lourdes vers les plus légères.

Au-dessus des hiérarchies, il y a une écluse énergétique gênant le passage de l’énergie transformée vers de plus hautes structures. Elle a pour but de stimuler l’activité au niveau du Karma informationnel, de définir l’intérêt constant des structures de ce niveau dans le contrôle et l’accélération du développement des couches inférieures et de garantir la montée permanente de l’énergie du bas vers le haut dans un processus de transformation.

L’énergie filtrée par l’écluse énergétique est encore plus transformée que celle du niveau des hiérarchies. C’est la quintessence de l’énergie que l’on peut appeler le supraconducteur de l’information.

Les structures du niveau karmique sont intéressées par cette quintessence et pour stimuler son afflux, elles sont à la recherche des meilleurs moyens pour gérer les niveaux inférieurs, en tachant de les orienter vers une coopération mutuelle et vers un renforcement de l’échange énergétique. Une autre mission importante des structures de ce niveau est de contrôler la particularité karmique du spectre énergétique de tout objet du monde matériel, particularité qui régit le choix d’un spectre. Ce dernier se fait en fonction de qualités qui correspondent aux caractéristiques de la matrice énergo-informationnelle de l’objet.

Continuons notre ascension avec cette énergie de plus en plus chargée en information et qui possède une structure de plus en plus complexe.

A l’échelon au-dessus, la Conscience Suprême intègre une partie encore plus transformée de l’énergie et l’utilise pour son activité vitale. Le produit de ce stade final du processus de l’évolution de l’énergie passe ici par la phase de la réalisation extrême de l’information qui efface entièrement les signes de l’énergie et qui crée en termes de propreté l’information idéale - la vérité - qui ne peut exister dans son intégralité que dans ce point du tourbillon de la transformation et de la coopération énergie - information. L’information idéale ou la vérité est singulièrement passive, elle est privée de dynamisme, d’aspiration vers quelque chose. La quiétude, l’autosuffisance et le détachement sont des signes d’une information parfaite.

Que se passe-t-il avec ce caillot d’énergie, objet de notre attention, sur les voies de sa transformation en vérité ?

Il ne touche pas la proto-information même s’il peut venir dans ce niveau, comme une partie de la proto-information.

Une fois la vérité “atteinte” c’est là que commence le processus inverse de sa transformation, celle d’une structure informationnelle en caillot énergétique.

La moindre parcelle d’énergie ajoutée à cette essence informationnelle idéale la déforme d’emblée et la morcelle en parties séparées qui ne reflètent plus le sens du Tout. Même à notre niveau, au niveau humain de l’existence de la vérité, nos pensées la maintiennent “pure” jusqu’à ce que nous commencions à parler, à exposer l’essence de notre compréhension de la vérité. En effet, les mots qui sont des caillots d’énergie, emplis d’une information d’une qualité précise et d’un degré défini de densité, chaque fois qu’ils sont prononcés font subir une déformation à l’information qu’ils portent.

Cette information de vérité, déjà un peu déformée, en entrant en contact ensuite avec une nouvelle forme énergétique va perdre encore un peu plus son sens, elle va être effacée, déformée et ce à chaque fois un peu plus tout au long du cycle de la descente de la vérité à travers tous les niveaux jusqu’aux esprits de l’humanité.

Déjà dans la Conscience Suprême, une quantité minime de commencement dynamique vient s’ajouter à la propreté de l’information, de la vérité. Sous cet aspect, l’information retrouve déjà son aspiration potentielle au mouvement, à l’expansion.

Progressivement ce potentiel, dans lequel l’information est liée à une manifestation supérieure de l’énergie venant d’en bas, commence son voyage, en s’introduisant dans une carcasse énergétique préparée par le niveau karmique.

C’est la manifestation la plus propre de la Vérité existant en dehors de la Conscience Suprême. En se mettant à la disposition du commencement karmique, cette information est utilisée pour gérer les sous-structures du Karma, c’est-à-dire qu’elle est destinée d’abord à un usage interne: pour perfectionner les chaînons de ce système des plus complexe de correction du travail de tous les niveaux inférieurs. Le conglomérat en transformation progressive, objet de notre attention, en se manifestant comme contenu de l’activité du Karma, perd de plus en plus ses propriétés de super­information, il devient ce niveau de la vérité nommé Critère Supérieur de la Connaissance, et il entre dans la couche hiérarchique.

Tout comme l’écluse informationnelle pour l’énergie, l’écluse énergétique entre les niveaux karmique et hiérarchique pour l’information n’est pas une barrière, mais un moyen de transformation.

Dans les Hiérarchies, la Connaissance Supérieure est aussi le contenu qui emplit les matrices énergétiques, c’est une source de développement, un moyen d’obtenir de la force et de la viabilité dans la coopération (énergie/information). Chaque niveau des Hiérarchies possède une spécificité de réalisation de la Connaissance Supérieure qui est fonction de ses possibilités de mise en valeur de l’information et de sa carcasse énergétique qui a une individualité unique.

Avec cette exceptionnelle combinaison d’information et d’énergie, ce sont d’incalculables multitudes de modifications de structures énergo- informationnelles qui se forment, mais elles sont unies dans chaque Hiérarchie par des buts stratégiques communs. Une telle multitude de combinaisons d’information utilisée avec une base énergétique qualitativement diverse, engendre des nuances de qualités, des changements en demi-tons utilisés pour le développement des Hiérarchies.

En fin de compte, en se répandant plus bas, en se réunissant avec de l’énergie de plus en plus grossière, l’information devient cette combinaison stable équilibrée de la Connaissance et de l’énergie, où il est déjà difficile de donner la priorité à l’un ou à l’autre commencement. Une telle formation passe harmonieusement à travers le miroir du Tout Entier, changeant l’échelle de valeurs, les paramètres de base de la transformation et dans cet état stable notre information entre dans l’antimonde, le monde de l’énergie, où le commencement informationnel est soumis à l’énergétique, et non le contraire, comme c’était le cas dans les niveaux plus hauts.

Ici l’information ne définit pas le développement, mais simplement le stimule dans n’importe quelle direction.

L’énergie devient ici l’instrument du progrès, bien que ses qualités, sous bien des aspects, dépendent de la composante informationnelle.

La manifestation supérieure de ce principe ce sont les égrégores, dont les plus développés peuvent coopérer les premiers avec l’information descendante.

Les particularités informationnelles apportent des correctifs au développement de l’égrégore, changent le rythme de la vie, de la coopération énergie/information à l’intérieur et en dehors du conglomérat de l’égrégore. En franchissant les marches évolutives à l’intérieur de l’égrégore et en se liant avec des caillots énergétiques préparés par lui, les morceaux de cette information créent des matrices énergo-informationnelles c’est-à-dire des unions stables d’énergie et d’information, conçues pour exécuter une tâche définie.

Les matrices énergo-informationnelles sont utilisées par les égrégores dans un travail ultérieur. Les liaisons informationnelles, progressivement plus faibles, lourdes, remplissent d’elles-mêmes des carcasses de plus en plus grossières de caillots énergétiques, permettant ainsi aux égrégores de plus en plus bas, plus jeunes, de coopérer avec cette manifestation de la vérité : la connaissance.

L’écluse informationnelle se trouvant au-dessous des égrégores, ne laisse pas passer vers le bas l’information sous l’aspect opérationnel qu’elle a dans les égrégores. L’excédent d’information accumulé qui en résulte, se lie à des caillots énergétiques et de la même manière que les nuages orageux condensés au-dessus d’une région de l’Univers se fraient parfois un passage sous la forme de la décharge d’un éclair, il illumine les régions du monde matériel avec la félicité de la Connaissance Supérieure, en provoquant l’exaltation de tout vivant, en changeant à la racine les bases de sa conduite, ses buts, ses orientations.

Heureusement cela n’arrive qu’extrêmement rarement (au courant de la dernière décennie du vingtième siècle il s’est produit un jaillissement de cette sorte au-dessus de la Terre, bien que le terme “s’est produit” ne soit pas le bon mot, mais plutôt “a eu la permission de se produire”).

L’information qui s’est frayé un passage à travers la barrière qu’est l’écluse informationnelle, est extraordinairement déformée au moment où elle entre en collision avec des manifestations énergétiques rigides, au moment où elle pénètre avec difficulté dans les cadres des lois conditionnant l’existence de l’Univers matériel.

Seule l’information spécialement préparée est importante pour l’orientation du monde matériel, et pour les modifications des lois de l’activité vitale de la société, et elle apporte des changements cardinaux dans cette structure existante formée de corrélations. Elle descend sans subir de déformation, à la manière de tables de loi ou de postulats essentiels à la connaissance ésotérique de l’humanité.

Mais aucune information, même celle dont la valeur est éternelle, n’est éternelle dans ce monde.

Progressivement elle se dégrade jusqu’à atteindre un niveau de farce, puis un niveau de vulgarité et elle part dans la couche inférieure du Chaos Originel alourdie par des caillots énergétiques grossiers (caractéristiques de ce niveau).

Ici se termine le cheminement de la dégradation de l’information jusqu’à l’annihilation complète de ce commencement sémantique et la réduction de ses qualités à zéro.

Elle - ça - un quelconque “je-ne-sais-quoi” ou quelque chose - disparaît dans un gouffre de néant, où elle demeure dans un état inconnaissable, dans l’oubli, sans temps, jusqu’à ce qu’elle soit réalisée comme proto­énergie, laquelle est possible dans son aspect idéal le plus propre, seulement à ce point précis (du retour) sur le chemin de la spirale de la transformation de l’énergie vers l’information et inversement.

Cela rappelle les mouvements de balancier du pendule, qui marquerait un arrêt aux points morts, aux changements de direction, là où un commencement remplace l’autre. Arrêt suivi d’un accroissement du mouvement jusque vers le milieu de son amplitude, point où l’accroissement se transforme en affaiblissement de l’accélération, bien que la vitesse et la force du mouvement soient encore maintenues. Puis ce changement amène le pendule à la réalisation de l’action au point mort suivant et de cette manière tout se répète dans un processus continu qui se développe en spirale.



[1]  envoyé: chaque présence vivante est le représentant d’une partie de la matrice énergétique d’une structure.

[2]  saleté : une composition d’énergie et d’information du monde matériel, comme les idéaux mentionnés plus bas.

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