Chapitre 5. Energie et information.

Qu’est ce que recouvrent ces deux notions énergie et information? Si l’énergie est une masse qui n’a pas de forme, sa forme lui est donnée par l’information. L’information, elle, est un élément sans force - sans énergie, un élément passif, mais qui dès qu’elle se trouve liée à de l’énergie, (à un niveau énergétique qui lui offre la possibilité de s’adapter), elle commence alors à ouvrir ses capacités afin de donner forme et de transformer ce niveau d’énergie. Rapport dialectique par excellence.

Pourquoi chaque feuille d’un même arbre est-elle unique ? Pourquoi est- il impossible de trouver deux feuilles identiques, alors que leur code génétique est le même ? Le code génétique est inscrit dans la graine et va donner un tronc, des tiges, des feuilles. et chaque feuille va commencer à vivre sa vie propre et rencontrer différents spectres énergétiques extérieurs. Aucune feuille n’est semblable à sa voisine (ni par le nombre de ses cellules, ni par sa forme ou par sa couleur) : elles ont une quantité d’énergie et un spectre énergétique qui sont un peu différents et cette différence est précisément une différence informationnelle. C’est l’information qui donne pour tous les spectres et niveaux énergétiques une construction ou réalisation unique. Information qui se trouve inscrite sur la matrice de « l’objet ».

À notre niveau, le code génétique est la base à partir de laquelle nous nous développons et avec l’information « générale » inscrite sur notre matrice énergo-informationnelle, nous réalisons ensuite toutes les autres parties de notre corps énergétique extérieur et de notre nature.

L’information et l’énergie au cours du développement de l’être humain

C’est un caillot d’information qui est à l’origine de la vie de chaque homme. Deux spirales aux spires très serrées se rencontrent dans le nuage énergétique de la mère : ce sont les spirales génétiques (paternelle et maternelle). Dès que se produit cette rencontre, le caillot ainsi formé va recueillir l’énergie nécessaire à la réalisation de son information. Vers trois mois, une troisième spirale, celle de la personnalité (l’âme) viendra à son tour fusionner avec les deux premières.

Les spirales sont consti­tuées de couches informationnelles successives et en commençant à absorber de l’énergie elles déploient peu à peu leurs boucles (spires) qui accumulent de l’énergie tout en formant le corps physique.

Le fœtus se formant avec l’énergie de la mère pour base, aura une énergie au départ qui possédera donc le même spectre que celui de sa mère. Mais par la suite au cours du développement du corps énergétique extérieur de l’enfant, cela va peu à peu changer. Ainsi après la naissance, les spires continuant à se déployer toujours de plus en plus, attirent un spectre d’énergie qui commence peu à peu à se différencier de celui de la mère. Ensuite, quand les enveloppes psychologiques se déploient à leur tour l’enfant va commencer à avoir besoin d’une énergie plus dure, de celle de son père et des gens de son entourage par exemple, jusqu’au moment où débute le développement des enveloppes mentales. Les parents deviennent alors gênants. L’enfant commence à avoir besoin d’une énergie qui n’est pas liée à celle de la famille. Plus proches énergétiquement des 1er et 2e cocons, les parents en provoquent spontanément l’activation chez leur enfant ce qui l’empêcherait de poursuivre son développement et d’ouvrir ses 3e cocons s’il ne s’écartait de lui même. C’est une période qui correspond à celle de l’adolescence, qui se traduit bien souvent par une crise[1].

Les capacités intellectuelles d’un individu, son intelligence, sa vitesse de réflexion, ou son manque de compréhension sont le résultat de l’union entre énergie et information dans les enveloppes mentales.

Au cours du développement du corps énergétique extérieur de l’individu, en attirant de l’énergie extérieure, qui va peu à peu séparer les différents cocons et leurs membranes, l’information qui au départ se présentait sous forme de bloc (ou spires très serrées), va devenir de plus en plus utilisable.

Les ressources de base d’un individu dépendent des caillots informationnels : de la spirale personnelle et des spirales génétiques.

Si la force de la spirale personnelle dépend de sa structure d’origine (cf. chapitre suivant), la force de la spirale génétique quant à elle, résulte de l’état des parents ; du rapport entre l’information et l’énergie des parents au moment de la conception. L’enfant hérite de la partie la plus forte, la plus active de ses géniteurs au moment de la conception.

S’ils ont dépassé la trentaine par exemple, les parents sont en train de déployer leurs enveloppes extérieures. À ce moment-là leurs enveloppes physiques et psychologiques sont dans un rapport à l’énergie extérieure de plus en plus passif (car occupées à réaliser toute l’information déjà à l’intérieur d’elles), c’est donc d’un manque d’énergie sur les plans physique et psychologique dont l’enfant va hériter, mais il sera doté d’une grande force au plan mental. Par contre si les parents sont plus jeunes, ils donnent une stabilité physique et psychologique plus grande à leur enfant. Mais bien entendu tout cela est variable selon chaque cas.

Le processus de réalisation de l’information

Le déploiement et la réalisation du potentiel de base des spirales génétiques et personnelles sont fonction de plusieurs facteurs. Comme une graine plantée dans la terre, ce qui en sortira dépend:

  1. De sa prédestination: de la nature de la graine qui donnera un arbre, une herbe, un légume, du blé. Il s’agit de la mission avec laquelle l’homme vient au monde, mission déterminée par les égrégores (cf. chapitre suivant).
  2. Des qualités de sa vitalité avec ses spécificités génétiques : une mauvaise graine, avec un défaut ne pourra pas donner une plante forte, ou tout simplement il peut s’agir d’être ou non, pourvu de cheveux roux.
  3. Des conditions de l’environnement ou qualité du sol. Si l’on plante une graine dans une terre riche et fertile, ou au contraire pauvre et sableuse, l’effet sera différent. Un cactus poussera mieux dans le sable, les pommes de terre dans de l’humus, etc.

Le processus est le même avec les hommes. La formation de l’enfant dépend du pays, de la famille dans laquelle il naît et de la façon dont il était attendu ou désiré, etc.

  1. Le développement futur de la graine dépend en outre de la complexité des couches informationnelles, du niveau d’information qui a été introduit et de l’énergie que ce caillot informationnel arrive à retenir.

Dans un premier temps, comme nous l’avons vu, le caillot initial d’information prend de l’énergie mais chacune des couches informationnelles ne peut adopter que l’énergie qu’elle peut retenir. Car l’information, pour se réaliser et être active, doit attirer de l’énergie et uniquement l’énergie qui lui correspond. (Chacun de nous possède de fait un spectre - ou diapason, à l’intérieur duquel s’opère la fusion active « énergie/information », et chaque spectre ne peut tolérer que l’énergie qu’il peut retenir). Toutes les couches informationnelles ne se réalisent pas dans le même temps. Ce processus se déroule tout au long de la vie. Comme d’innombrables petits tiroirs d’un meuble que nous ouvririons et fermerions les uns après les autres. Dans chacun de ces tiroirs se trouveraient une partie de notre information et selon l’énergie trouvée autour de nous, certains tiroirs resteraient ouverts très longtemps, d’autres beaucoup plus fugitivement, certains ne seraient même jamais ouverts.

C’est notre nature qui nous pousse à sortir la tête de notre carapace, qui nous pousse à ouvrir ces tiroirs pour vérifier, tester, soumettre notre information au contact de l’information quotidienne/courante. Et ceci afin que la partie de l’information que nous ouvrons, ou pouvons ouvrir ainsi testée vienne corriger, rectifier, déformer ou détruire notre information « générale » qui est inscrite sur notre matrice énergo-informationnelle. Car comme nous l’avons vu, si au cours du développement du corps énergétique extérieur de l’individu, le processus de séparation des enveloppes et de la libération progressive de l’information qui l’accompagne, si ce processus subit des influences ou interventions dures provenant de l’extérieur (à cause des différentes situations traversées par l’individu), une déformation de la chaîne informationnelle peut survenir. Et cette déformation va provoquer l’apparition de zones « collées » entre lesquelles l’énergie ne circule plus, ou de plis qui altèrent la réalisation de l’information. Cela arrive fréquemment au niveau du corps psychologique, plus rarement au niveau du corps physique. [Pourquoi ? En raison de la grande mobilité et vulnérabilité des cocons psychologiques. Et d’autre part si la société aspire à protéger les individus des stress et traumas physiques, par contre elle ne prête peu d’attention aux traumas psychiques, (ou ne peut rien y faire).]

Parallèlement à ce processus d’ouverture, ou dans son prolongement, le bagage ou tiroir qui contient l’énergie nouvellement accumulée, commence à attirer à son tour de l’information nouvelle: le spectre énergétique évolue et peut alors retenir un autre diapason d’information.

À travers ses centres informationnels, l’homme recueille l’information du monde extérieur et l’adapte à lui-même au fur et à mesure. L’information accumulée cherche à nouveau de l’énergie, etc. Ce processus ressemble à une balance dont l’aiguille bougerait de gauche à droite et de droite à gauche.

La réserve de base de l’information est dans un bol et forme le contre­poids de l’autre bol, plein d’énergie provenant de l’espace qui nous entoure. Si le spectre d’énergie est riche, il attire un spectre d’informations tout aussi riche et vice versa.

Admettons qu’un homme avec sa réserve énergétique et informationnelle (initiale et acquise), ait commencé à faire un travail énergétique comme le Qigong. Il en apprend les bases, le B à Ba, et apprend à accumuler de l’énergie. Au début, il va combler ses manques énergétiques, puis se constituer une réserve énergétique. Cette réserve va nécessiter de l’information: il lira, cherchera, méditera, accumulera de l’information qui
à son tour nécessitera de l’énergie pour sa réalisation. Une nouvelle spire d’information va se créer, puis une nouvelle spire d’énergie, etc. et le spectre de la personne va s’élargir de plus en plus et devenir ainsi de plus en plus précieux pour les structures supérieures (cf. chapitre suivant).

C’est à partir de celles qui étaient les plus actives, que les couches d’énergie et d’information que nous pouvons manipuler s’élargissent peu à peu avec du travail. Elles enrichissent le niveau auquel nous nous trouvons avec de nouveaux apports en énergie et en information, et permettent ainsi 

l’apparition de secteurs que nous ne pouvions percevoir ou ressentir auparavant, nous ouvrant des horizons inconnus. Mais n’oublions pas que bien souvent nous recherchons à l’extérieur une information que nous possédons à l’intérieur de nous-même. Et nous perdons beaucoup de temps à lire, à écouter alors qu’il nous suffirait de rechercher l’énergie qui ouvrirait en nous cette information que nous possédons.

Si ses réserves augmentent, l’individu peut prendre plus d’information, l’adapter et l’utiliser mieux et voir ses perspectives s’ouvrir. Mais souvent il est impossible à une personne d’adapter telle ou telle couche d’information parce que son spectre est limité par ses propres caractéristiques, (son étagère ne contient pas les tiroirs nécessaires). Si le spectre d’un individu est étroit, il ne pourra prendre aucune information. Chacun de nous s’est déjà retrouvé dans des situations du type « je ne comprends rien », « cela ne m’intéresse pas », etc. C’est ce qui arrive lorsque nous ne pouvons adapter que certaines de nos couches d’énergie et d’information.

 

Ainsi par exemple, les rêveurs, les peintres, les musiciens, les poètes sont très à l’aise dans les couches d’énergie légère. Mais ils se sentent souvent très inconfortables dans la vie sociale. Ils n’ont simplement pas un spectre d’énergie en mesure d’adapter cette information dure qu’est la vie sociale. À l’inverse, les gens qui se sentent bien dans la vie sociale font souvent preuve de peu d’imagination et ne sont pas capables de s’intéresser à beaucoup plus que le concret.

Ceux qui sont capables de réunir ces deux aspects sont peu nombreux. Ils possèdent un très grand diapason d’énergie et d’information qu’ils unissent et adaptent facilement l’un à l’autre. L’aiguille de leur balance a un rythme stable. Leur capacité d’ouverture est très grande, ils sont équilibrés. C’est un développement idéal. Les cas de figure où un bol est plus lourd que l’autre sont plus nombreux.

Les degrés d’adaptation information/énergie dépendent donc du niveau énergo-informationnel (du niveau de capacité d’utilisation d’énergie et d’information) auquel l’individu travaille, niveau qui change au cours de sa vie.

L’information qui est présentée dans ce livre sera perçue différemment par chacun avec des variations de 0 à 100 %. Un 100 % qui est relatif parce qu’un individu qui va prendre toute l’information va l’envelopper d’énergie et d’emblée, il va développer mentalement ce qu’il perçoit et le transformer. En y rajoutant son information il perpétue la chaîne mentale et il en est ainsi de suite jusqu’à l’infini. Il s’agirait donc plus d’un 120 %.

L’information, en premier lieu, touche la mémoire à court terme. Si nous n’avons pas l’énergie correspondante, adéquate, l’information s’en va sans laisser de trace. Mais si nous l’enveloppons d’énergie, l’information ainsi réalisée est transmise dans la mémoire à long terme.

L’influence du rapport information/énergie sur nos corps

Chacun de nous travaille en permanence avec l’énergie et l’information. Un grand flux d’informations capté et filtré par nos centres informationnels est diffusé sur les structures de nos corps énergétiques intérieur et extérieur et l’énergie que nous absorbons se propage conformément à ces informations. Ces deux processus forment notre apparence et notre état général. Ils sont concomitants : si l’information est changée, la répartition de l’énergie changera aussi, et avec elle, la structure de nos enveloppes mais aussi notre apparence extérieure. Ce mécanisme se déroule à des vitesses différentes. Certains aspects changent sous forme d’explosion, d’autres assez vite et de façon permanente, d’autres encore, très lentement. Tout dépend de la vitesse à laquelle l’énergie et l’information s’adaptent l’une à l’autre, mais c’est aussi fonction de la souplesse des enveloppes et des membranes. Si elles ont beaucoup de saleté, d’énergie négative (celle dont l’information est pour nous destructive), les enveloppes deviennent dures, rigides, elles perdent leur élasticité et il devient très difficile de les faire changer. (Pour éviter cela, nous devons savoir ou apprendre à nettoyer notre corps physique et notre corps énergétique).

Au cours d’une journée, sur vingt-quatre heures, la proportion (le rapport) énergie/information change plusieurs fois. Elle est liée au changement de direction du tourbillon de l’énergie qui se trouve dans les cocons entourant le corps physique. C’est grâce à cette direction que l’on peut définir ce qui prédomine au moment donné. Si le tourbillon de l’individu tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, (en regardant l’individu du haut), il attire de l’énergie en provenance des centres énergétiques de son Canal du Bas. Dans l’autre sens, il attire de l’information en provenance des centres de son Canal du haut.

Et de façon plus prosaïque, plus concrète, le mécanisme information/énergie en application

Dans un groupe au cours d’un travail énergétique de Qigong, les sensations et les réactions de chaque participant vont être complètement différentes les unes des autres et dépendre de l’état intérieur de chacun. Lorsque le groupe travaille avec un flux énergétique donné chacun absorbe ce dont il a besoin à ce moment-là précis. Personne ne peut prendre tout le spectre d’énergie ni tout le spectre d’information de ce flux. Cela est impossible car nous sommes tous limités (et ce différemment). Et inutile. Chacun a en effet sa propre tache qui est fonction de son état et de l’instant. Un participant a besoin d’énergie, et l’énergie de ce flux en s’unissant avec son excès d’information intérieure va provoquer certaines images, sensations. Un autre va prendre l’information de ce flux et de même va « réaliser » son énergie. Pour un troisième, en absorbant une partie du flux, c’est son corps physique qui va réagir par des douleurs ou par des sensations agréables, alors qu’un quatrième réagira avec son psychisme, par des larmes, un cri intérieur ou une béatitude. Mais le flux énergétique peut tout aussi bien passer inaperçu si le participant n’en a pas besoin.

L’adaptation, la fusion ou l’harmonisation de l’énergie et de l’information, se déroule avec plus d’efficacité pendant le sommeil.

Éprouver constamment le besoin de dormir traduit bien souvent le fait que l’on n’a pas eu le temps nécessaire pour réaliser, ou « neutraliser » l’information acquise (ou que l’on n’arrive pas à le faire). À l’inverse, si des pensées importunes apparaissent, nous empêchant de nous endormir, cela signifie soit que le spectre d’énergie capable d’adapter cette information fait défaut, (dans ce cas, les exercices physiques aident en général) soit que nous avons un surplus d’énergie qui nécessite de l’information, (dans ce cas on commence à lire, et on finit par s’endormir).

On pourrait donner de nombreux exemples d’interaction entre énergie et information. Notre monde est un monde d’énergie qui prend les formes déterminées par l’information.

 



[1]Des exceptions existent - celles où les parents continuent eux-mêmes à se développer et maintiennent ainsi l’intérêt et le besoin d’échange de leur enfant avec leurs propres spectres respectifs d’énergie et d’information. Mais ces cas sont rares.

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