Deuxième Pas II

Il y a dix générations, beaucoup de familles qui préféraient créer leur bonheur selon le Feng Shui, prévoyaient les dates de naissance deleurs futurs enfants. Le respect de ces recommandations garantissait la naissance d’enfants qui renforçaient la famille, l’enrichissaient avec des particularités psychologiques et énergétiques. Les enfants nés en dehors des dates fixées étaient moins importants pour le bonheur familial, ils demandaient plus d’efforts pour leur éducation et donnaient aux parents plus de soucis que de satisfactions. Les enfants planifiés remplissaient le rôle de structure de la famille, d’unité et de perfection. Les autres enfants, nés à des moments inutiles ou même nuisibles, étaient considérés comme les amis les plus proches, et ils étaient libres dans le choix de leur vie et pouvaient quitter la famille quand bon leur semblait. L’attitude des parents et des grands-parents était différente envers ces deux groupes d’enfants.

Les premiers étaient éduqués comme héritiers, disciples et conservateurs des traditions familiales ; les deuxièmes - comme des compagnons à qui l’on donne une aide désintéressée, sans espoir de retour.

La nature illustre ce principe par l’intermédiaire des plantes qui donnent au printemps des feuilles et des fleurs. Les feuilles, en se développant, accumulent l’énergie du soleil, produisent la chlorophylle, activent la photosynthèse qui renforce les processus vitaux dans chaque cellule de la plante, en commençant par l’extrémité des petites branches et en terminant par de minuscules racines, ce qui relie toutes ses parties.

Les fleurs utilisent des réserves, restées de l’année précédente, en les absorbant dans la plante et en concentrant de plus en plus de jus et de matériel pour la formation des fruits. Ces derniers, arrivés à leur maturité, se détachent de la nourrice et la quittent pour toujours, sans rien laisser comme compensation. L’éducation des enfants héritiers se présente comme une synthèse de toute de la richesse des traditions familiales, des rituels, des dates importantes et du développement des particularités génétiques importantes, réalisées consciemment grâce au choix du moment propice de la conception, au processus de la grossesse et à l’instant de la naissance.

L’éducation des enfants compagnons est fondée sur le désir de leur donner un enseignement, des manières de faire qui, associés aux traits de caractère et à la nature de chacun d’eux, les aidera à se faire plus facilement une place dans la société, à réaliser leur autonomie et leurs espérances.

Si le noyau familial était fort, doté d’un puissant potentiel et d’une forte vitalité, il réconforte et peut donner des forces vitales à tous les membres de la famille élargie en les rassemblant autour de ses valeurs ; il permet de renforcer l’influence du clan dans la vie sociale, comme une étoile brillante qui entraîne de plus en plus de planètes et de satellites en orbites organisées autour d’elle.

C’est pourquoi, le processus de la formation de la famille est tellement important : il renforce tout ce qui est utile et élimine tout ce qui complique, détruit, empoisonne son évolution sociale et énergétique.

La création d’un noyau soudé uni devient impossible si on ne prend pas en compte la couche puissante des particularités génétiques, des spécificités de la nature humaine, se dérobant à l’influence éducative et des spécificités complexes, subconscientes, ataviques et archaïques.

Au moment de la conception, les deux pyramides gigantesques qui possèdent des particularités génétiques héritées et développées avec une force différente en fonction de la nature de chaque parent rassemblent leurs sommets pour n’en former qu’un seul. Les deux parties de cette gigantesque monade informationnelle se réunissent, forment un grand tourbillon, sorte d’immense tambour en rotation dans lequel se mélangent, comme dans un pétrin mécanique, des myriades de boules informationnelles multicolores. C’est le kaléidoscope de l’information génétique qui traite l’apparence, les traits de caractère, la singularité de penser, le diapason énergétique, la force de la mémoire informationnelle et encore des milliers de particularités (importantes et moins importantes) qui sont prêtes à se réaliser au contact des autres. Elles jaillissent ou se noient dans les profondeurs de ce tourbillon. Les particules les plus développées, qui dominent dans la nature des parents, surgissent plus souvent, sont plus actives et disposent de beaucoup d’énergie.

Au moment de la naissance, une explosion brutale et puissante fusionne cette diversité en un seul morceau de lave informationnelle et offre à la combinaison exceptionnelle et non répétable ainsi conçue la possibilité de se réaliser dans un monde de formes tout aussi fantasques, matériellement soudées pour toujours et de façon stable. Certaines particules informationnelles, restées au moment de leur fixation à la surface, qui sont les premières à venir en contact avec l’énergie environnante, commencent à s’ouvrir et à se développer. Des particules plus cachées se réveillent en peu plus tard. La masse principale de l’information, emmurée dans les tréfonds, pratiquement aucune chance de se réaliser, même pour une courte manifestation de ses particularités.

Mais toute cette masse inutile, pourrait-on dire, on la trimbale avec nous toute notre vie et, au moment de la conception de nos enfants, on partage ce fardeau avec eux.

L’art du Feng Shui aide à trouver ce moment propice dans le monde environnant pour former la motte énergo-informationnelle de la nature de l’enfant avec, fixées à proximité de sa surface, des particularités précisément définies, importantes, nécessaires, qui peuvent ainsi se réaliser dans des conditions propices créées par les parents.

Pour illustrer ces conditions, on peut citer la méthode du réveil des réflexes inconditionnels et le passage subconscient des réflexes conditionnels dans les réflexes inconditionnels chez un enfant né au sain d’une famille de ninjas au Japon du Moyen Âge. Son berceau se balançait sur les cordes accrochées au plafond en se cognant périodiquement contre les murs.

 

 

 

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