un stage de Victor et Marina Zalojnov
Paris février 1998
retranscription d'après des notes
Cet ouvrage décrie le travail énergétique pour la recherche d’équilibre psychologique, et présente un qi gong spécifique (décrit plus loin) qui permet de lutter contre la peur.
Les manifestations de la peur peuvent être classées en trois catégories générales :
- la peur animale. C'est un instinct, un phénomène imprévu. Habituellement, nous ne saisissons pas, ne comprenons pas l'origine de cette peur, parce que son domaine se trouve en dehors de notre conscience.
Par exemple : la peur de l'altitude - une personne peut éprouver de la frayeur quand elle regarde en bas depuis le balcon d'un étage élevé, même si elle a conscience que le balcon est solide; la peur sera toujours présente.
- la peur psychologique. C'est une émotion. Elle est liée à nos sentiments, elle se manifeste comme la crainte d’être agressé sentimentalement, de subir une douleur émotionnelle ou psychique.
Par exemple : la peur de l'amour, de la haine, des émotions fortes.
- la peur mentale. C'est une peur provoquée par la conscience logique qui cherche à protéger le corps physique.
Par exemple : la peur que la corde se casse.
La peur mentale est suscitée par l'appréhension que quelque chose aille abîmer le corps dans lequel ce mental est logé. Le mental est appelé pour défendre le corps.
Lorsque nous sommes saisis par cette peur mentale, nous analysons, soupesons comment il serait préférable d'agir, dans quelle action nous engager. Notre conscience essaye de prévoir quel serait le passage le plus doux pour nous à travers les situations de la vie.
Cette peur accompagne nos hésitations quand nous faisons un choix. Nous réalisons qu’il existe peut-être une meilleure option, ce qui nous oblige à revérifier la décision prise précédemment encore et encore... et puis à nouveau des doutes nous submergent et deviennent insupportables.
Finalement, complètement perdus, nous rejetons avec un grand soulagement tout : nos doutes et la situation elle-même.
Voyez l’exemple des enfants. Ils se bagarrent sans réfléchir aux conséquences ni aux blessures. Ils se lancent dans les dangers sans en soupçonner l'issue, ils n’y pensent pas. Puis au fil du temps, en explorant la vie de ce monde, le calcul apparaît avec les interdictions créées par nous-mêmes ou par notre entourage. Nous les acceptons et agissons ensuite de préférence en calculant. Constatant consciemment ces interdictions, nous nous abstenons d’agir spontanément de plus en plus souvent. La spontanéité parait plus dangereuse. La confiance que nous pouvons avoir ne s’appuie que sur des calculs qui évaluent nos actions.
La peur oblige à chercher des solutions, elle nous pousse à des comportements différents, créant ainsi des blocages et des interdits, qui sont dès lors des peurs incarnées, réalisées.
Heureusement que les tensions mentales, la crainte et la peur mentales peuvent être éliminées plus facilement que les autres types de peur, pratiquement sans laisser des traces sur le comportement, le psychisme ou le corps physique de la personne.
Par contre, les blocages psychiques et leurs manifestations douloureuses dans le corps demandent plus de temps pour être évacués. Les traces de ces blocages restent de façon permanente dans le corps physique et se manifestent comme l'impossibilité de décontracter un certain groupe de muscles ou de ligaments.
Les peurs animales ne disparaîtront jamais chez l'homme. Elles peuvent se cacher de plus en plus profondément et rester à jamais. Elles sont la base et l'appui de l'instinct d'autoprotection. C’est un moyen de survie, de protection intuitive.
Le travail énergétique est très important dans la protection.
Lutter contre la peur nécessite une stabilité psychologique, plus qu'un état énergétique.
Partie pratique
Le Qi gong contre la peur
Ce qi gong de protection contre la peur est composé de 8 parties.
Il est possible d’effectuer l'ensemble de ce qi gong dans la position allongée, assise ou debout. Il est important de trouver la position la plus confortable, pour que vous soyez à l’aise pour réaliser ce travail énergétique le mieux possible.
Première partie
Respiration
La première partie est préliminaire, elle est basée sur le travail avec le corps physique.
Le corps humain se divise en trois parties qui se différencient énergétiquement quant à leurs fonctions, aux courants d'énergie et à leur densité énergétique : la tête, la poitrine et le ventre diffèrent par la qualité de leur énergie. Le travail avec la respiration est une des nombreuses possibilités pour réguler ces trois niveaux du corps.
Le plus important est de maîtriser les processus internes. Vous pouvez concentrer votre attention sur un des trois niveaux (tête, ou poitrine ou ventre).
Ainsi quand vous effectuez ces exercices respiratoires, il est très important d'apprendre à écouter et à enregistrer vos sensations internes pour comprendre ce qui se passe avec vous-même pendant vos interactions avec l'extérieur.
Notre respiration est une interaction constante avec le monde extérieur. Ce monde qui ainsi influence nos pensées, nos émotions et nos sensations physiques. Habitués à cette influence nous ne remarquons pas sa présence dans notre vie quotidienne, ce qui est regrettable. Nous ne régulons pas consciemment l'influence du monde environnant sur nous-mêmes, sur notre corps et conscience, bien que la respiration soit un excellent outil de régulation qui permet de corriger tous les niveaux de notre corps.
Nous allons commencer par une technique respiratoire tirée du Pranayama (gymnastique respiratoire du Yoga).
1. Inspirez avec votre narine droite en fermant la gauche avec le pouce ; puis expirez avec la gauche en fermant la droite avec l’index.
Ensuite, inversez : faites une inspiration à gauche, une expiration à droite, toujours en fermant la narine opposée.
2. En maintenant la narine gauche fermée avec le pouce ou l’index, inspirez et expirez avec la narine droite. Puis changer de côté. Alternez ainsi quelque temps.
3. La narine gauche fermée, effectuez une inspiration avec la narine droite, suivie par une expiration en plusieurs temps (comme "crachée"), en projetant, avec des impulsions, le diaphragme vers haut avec force. Puis changez de côté.
4. Les deux narines ouvertes, inspirez par le nez et retenez votre respiration quelque temps, avant d'expirer par la bouche.
5. Maintenant, inspirez par le nez, retenez votre respiration puis expirez par le nez.
6. Faites une inspiration forte en gonflant le ventre au maximum (il est possible d'alterner l’inspiration par le nez et par la bouche). Puis, effectuez l'expiration en dégonflant (rentrant) le ventre au maximum possible.
Cet exercice contribue au renforcement et à la décontraction du diaphragme.
7. Maintenant, faites l’exercice inverse. Effectuez une inspiration tout en rentrant le ventre, comme si vous vouliez plaquer les muscles du ventre contre votre colonne vertébrale. Et faites une longue et tranquille expiration, en gonflant le ventre au maximum.
La respiration alternée travaille avec le mental en le nettoyant, en le purifiant.
La respiration "crachée", avec les impulsions, travaille avec le diaphragme et le système psychologique.
La respiration abdominale touche la sphère instinctive.
Deuxième partie
Régulation des pulsations du cœur.
Les deux premières parties de ce qi gong sollicitent des systèmes de notre corps (respiratoire et sanguin), qui sont régulés par le système nerveux végétatif et non par notre conscience.
Le système nerveux végétatif est le plus archaïques, primaires, le plus « animal » de notre système nerveux. Il est lié à notre cerveau reptilien (la partie primitive du cerveau : la moelle allongée - medulla oblongata, le mésencéphale, la moelle épinière) et à la zone limbique du cerveau.
Décontractez le corps au maximum. Vous pouvez choisir n’importe quelle position : debout, allongé ou assis. Essayez de ressentir le poids de vos bras, de vos jambes et de la tête. Analysez l'état de votre corps et cherchez les nuances énergétiques et physiques des différentes parties et niveaux de votre corps.
Concentrez votre attention sur les battements de votre cœur dans la cage thoracique. Avec votre esprit, accompagnez ces pulsations en les propageant dans tout le corps.
Écoutez les contractions et décontractions des vaisseaux sanguins. Leurs impulses se diffusent dans tous les niveaux de votre corps comme des vagues.
Chaque battement de cœur est une nouvelle vague. Comme le cours d'une rivière, le mouvement des pulsations se propage et se répand en abondance croissante dans toutes les directions, atteint les parties les plus éloignées du corps, les mains et les pieds.
Observez cette expansion, ce flux, en attirant votre attention sur les zones suivantes:
1. Cherchez les battements du cœur dans la tête – ses résonances dans le cerveau, dans les yeux, dans la langue, dans les oreilles, dans les lèvres, dans les autres parties de la tête.
2. Maintenant, amenez votre attention dans la poitrine. Votre cage thoracique, avec le diaphragme et la membrane des clavicules pour frontières, devient un grand cœur. Écoutez les pulsations qui frappent au niveau des épaules et du diaphragme.
3. Puis concentrez-vous sur les pulsations présentes dans le ventre. Cherchez l’écho du cœur dans vos reins, dans les glandes surrénales, dans la zone entre les reins (la zone autour du point Ming Men). Puis ressentez les pulsations dans le nombril.
En réunissant par votre attention le nombril avec la zone entre les reins, formez un axe énergétique bien actif qui renforce l'activation du ventre.
Se concentrer sur un seul petit point à l'intérieur de nous engendre une vulnérabilité à toutes les sortes de peur. En revanche, l’attention sur une surface plus large, ouvre les frontières de la conscience et aide à surmonter la peur plus facilement.
Le nombril est le point le plus vulnérable en ce qui concerne la peur animale. Dans la vie courante, cette zone est très rarement touchée ou dérangée physiquement, en tout cas, pas aussi souvent que les autres parties du corps.
Une fois que vous avez renforcé les pulsations du sang dans le ventre, il faut éviter de les réunir en un seul point, mais au contraire tâcher de les diffuser à l'extérieur du corps, en réunissant les sensations physiologiques avec des sensations énergétiques créatives, esthétiques ou tout simplement lointaines et méditatives.
Voici deux exemples de techniques possibles:
- À partir du nombril, faire pousser un arbre énergétique ou une fleur sur laquelle Buddha est assis.
- Faire sortir un ballon énergétique du ventre, l'agrandir afin qu'il envahisse tout le corps.
Les variantes de ce type renforcent et consolident notre résistance aux peurs animales.
Troisième partie
Réunion des pulsations du cœur et de la respiration
Il s'agit d'attacher la respiration aux battements du cœur. Concentrez-vous sur les battements du cœur et commencez à respirer au même rythme : un battement pour l'inspiration, un battement pour l'expiration.
Le rythme de cette respiration peut sembler suffisamment intensif, c’est le cœur qui dirige la respiration. Nous comprenons ceci par la conscience puis nous confirmons par la pratique que le rythme de respiration dépende du rythme cardiaque.
Au bout de cinq minutes environ, le cœur va commencer à ralentir son rythme, à retenir ses pulsations. Notre système nerveux végétatif est contraint d'effectuer ce ralentissement afin d'équilibrer le travail de ces deux systèmes du corps extrêmement importants et puissants : le système respiratoire et le système sanguin.
Avec ce travail nous renforçons délibérément la séparation entre les deux parties du système nerveux végétatif : sympathique et parasympathique. Puis petit à petit un système soumet l'autre. En conséquence, les deux rythmes commencent à s’établir en moyenne qui est acceptable pour les deux systèmes.
C’est un des exercices qui permet d'arrêter les battements du cœur ou de réguler l'intensité du travail du cœur.
Utilisée souvent par les Ninjas, le clan des espions et des assassins professionnels japonais, cette technique permet de simuler la mort, d’arrêter la respiration et les battements du cœur afin de tromper l'adversaire.
Il est évident que les pulsations dans les capillaires, les contractions dans les parois des artères, la circulation du sang dans le corps continuent très lentement, mais sans la participation du cœur. Le corps devient un énorme cœur.
Dans les écoles ésotériques du Japon, de la Chine et de l’Inde, ces techniques ont été étudiées et explorées dans leurs moindres détails jusqu'à devenir automatiques. L’homme peut paraitre mort au premier regard, mais son subconscient est programmé pour une réaction précise et il peut à tout moment "déclencher" les processus de la respiration et des battements du cœur. Pour cela, il faut que l'individu décontracte le diaphragme et envoie un flux d'énergie dans ses centres nerveux et fasse la première inspiration. Une demi-heure après un tel arrêt ou plutôt pause, l'homme est capable de restaurer sa respiration et les battements de son cœur par lui-même.
Cependant, s’il reste dans cet état de pause plus qu’une semaine, il a besoin d'une aide externe pour déclencher le travail du diaphragme, par exemple la respiration artificielle, afin de réveiller le réflexe respiratoire. Il y a de nombreux exemples de yogis qui enterrés pendant des semaines ou plus, récupéraient leur activité vitale grâce à des massages ou à des influences stimulant leurs centres vitaux.
Le diaphragme est composé de plusieurs couches de membranes et de muscles. La couche supérieure, située dans la région du cœur, est attachée au péricarde, les couches suivantes sont liées aux poumons, à la plèvre et aux membranes entre les côtes.
Cette pratique qui lie la respiration aux battements du cœur amène la conscience vers un état de détachement, de vide. Elle libère du courant des pensées quotidiennes et insignifiantes. Un état de prostration envahit la personne et la libère des pensées logiques. On peut comparer cet état avec celle du coureur de marathon, qui parcourt tranquillement de longues distances, en plongeant dans un état de transe, de méditation dynamique. Avec la disparition des pensées, nos mouvements deviennent spontanés. Cet état devient un système fiable de stabilisation des interconnexions des neurones. Les différentes parties de notre cerveau se mettent en état d'anabiose. Se concentrer exclusivement sur les battements du cœur est un bon moyen pour stabiliser notre pensée, il permet une grande économie d'énergie.
Comment dépense-t-on la plus grande partie de notre énergie? Avec le travail du cœur, des poumons et du cerveau. Si l'on arrêtait ces trois organes, 80% de notre énergie serait préservée. C'est le système parasympathique qui travaille avec ces trois organes, c'est pourquoi nous travaillons avec ce système.
Dans cette partie du qi gong, nous nous réunissons avec notre corps de triton; ce corps que nous avons eu au 1er mois, tout jeune embryon primaire, et qui ressemble à un triton.
Au cours du premier mois, l'embryon possède un système nerveux primaire, appelé aussi reptilien, cet appareil le plus archaïque toujours présent dans notre corps. La mémoire de cet embryon est enregistrée pour toujours sur les membranes de nos cellules.
Quatrième partie du qi gong
Expulsion de l'énergie par la tête, la poitrine et le ventre.
"Stratification" de l'énergie.
Préambule
Lorsqu'une personne est concentrée à l’intérieur de son corps, elle commence à inspirer de l'énergie à l'intérieur d'elle. Ceci peut augmenter activation et tension internes, provoquer une réaction négative de son instinct d’autoprotection et accroître ses peurs.
En revanche, si la personne commence à faire sortir l’énergie, à la faire rayonner autour de son corps, cela va provoquer chez elle une sensation de stabilité, de sûreté et de confiance. La personne donne un signal de stabilité et de confiance en elle.
Lorsque vous êtes seul, est-ce que votre potentiel de confiance en vous-même est plus grand que le potentiel de votre peur? Ou bien est-ce le contraire?
Il existe un test pour vérifier vos moyens : mettez-vous nu face à un grand miroir.
Si vous êtes capable d’ouvrir vos mains sur les côtés, de les monter au niveau des épaules et de vous contempler sans la moindre gêne, sans vous forcer, alors, vous êtes tranquille et sûr de vous-même.
Si, au contraire, vous êtes embarrassé et que vous avez envie de rapprocher vos mains pour vous couvrir – cela signifie que les peurs animales sont très fortes chez vous. Elles sont probablement cachées très profondément, bien que votre conscience a appris à les discipliner. Évidemment, il existe aussi une variante de narcissisme, mais c'est une tout autre histoire.
Il y a trois indicateurs de nos peurs : nos bras, nos jambes, et notre langue.
Si en écartant les bras de chaque côté, une personne rapproche ses coudes, elle protège les récepteurs du système nerveux végétatif situés sur les zones internes des bras et du corps. On retrouve des zones similaires au niveau de la surface intérieure des cuisses.
Il existe des gens pour qui c’est difficile d’être décontracté en restant, assis ou allongé, les jambes écartées. Ils préfèrent garder les jambes réunies, serrées, ou se mettre en boule si elles sont allongées. Cette habitude est un signe de peur animale plutôt que celui d'une timidité, pudeur ou autre forme de tension sexuelle. C'est un contrôle intuitif de la face interne des cuisses.
Au niveau de la langue, la peur bloque la parole, qui est une forme d’expulsion d’énergie.
Pratique
Décontractez la langue, cherchez les sensations dans les différentes parties de la langue. Puis relâchez au maximum les racines de la langue qui passent à travers la gorge vers le diaphragme. Avec cette décontraction, vous apaisez la partie parasympathique du système nerveux végétatif.
Laissez sortir l'énergie de votre corps. Rayonnez au moyen de votre énergie, et cherchez les sensations dans :
1 - La tête. Elle devient comme un soleil qui rayonne d'une lumière éclatante dans toutes les directions. Cherchez le spectre d'énergie dans votre tête proche de l'énergie émise par le soleil. Renforcez les rayons scintillants et étincelants de votre soleil. Laissez-les s'éteindre dans l'espace lointain. Gardez ce processus actif.
2 - Et maintenant, portez votre attention dans la poitrine. L’espace de votre cage thoracique devient une galaxie ou un système solaire qui commence à émettre des vibrations dans tous les sens. Il est très important que vous réussissiez à créer et à ressentir une sorte de spirale volumineuse qui répand ses vibrations hors de son espace. Maintenez votre galaxie active.
3 - Puis concentrez-vous sur l’espace du ventre. Son énergie forme une sphère qui ressemble à la Terre. Elle diffuse de la douceur, réchauffe l’espace autour. Ses rayons sont plus calmes et paisibles que ceux du soleil. Remplissez l’espace de votre ventre avec ces sensations. Et diffusez - les à l'extérieur de votre ventre.
Cinquième partie du Qi Gong
Rotation des trois sphères.
La tâche principale de cette cinquième partie est de faire tourner l'énergie dans la tête, la poitrine, le ventre. Dans le ventre et dans la tête, cette rotation s'effectue dans le sens des aiguilles d'une montre (si on regarde de face); dans la poitrine, elle se fait contre le sens des aiguilles d'une montre.
Nous devons apprendre à faire tourbillonner cette énergie très vite en cherchant les particularités des sensations dans chaque zone séparément, et en gardant la concentration de l'attention dans chaque zone.
Lors de ce travail énergétique, il est possible de transformer les qualités de l'énergie en colorant les trois sphères qui tourbillonnent :
Le ventre - en un jaune mat concentré.
La poitrine - en un vert céladon transparent.
La tête - en un bleu vif, luisant.
Ce sont des couleurs peu traditionnelles ou habituelles pour nous. Leurs vibrations ne doivent pas être dures, mais légères et claires. Ainsi, cette rotation d'énergie adoucit l'influence traumatisante des instincts animaux sur les tissus du corps. Elle apaise actions des instincts sur les membranes des organes et des cellules.
Il faut mentionner que la couleur rouge, ou orange, au contraire, réveille nos instincts et agit brutalement sur les processus physiologiques.
Sixième partie du Qi Gong
Enlacement des sphères avec un double huit.
En les rendant plus denses et plus concrètes, renforcez les frontières de vos trois sphères énergétiques qui continuent à tourner.
Ensuite, en créant un chiffre huit avec une rotation énergétique, réunissez deux sphères : celles de la tête et de la poitrine. Pendant quelque temps, faites tourner l'énergie en la faisant passer de la tête à la poitrine puis à nouveau dans la tête…
Quand ce processus devient stable, homogène et naturel, laissez une partie de votre attention contrôler doucement ce mouvement, et libérez votre concentration pour le travail suivant.
Portez votre attention sur le ventre et la poitrine en formant avec une circulation énergétique un deuxième chiffre huit.
Vous créez ainsi dans la poitrine l'union, la combinaison des trois commencements, des trois différents spectres.
Il faut s’abstenir de lier directement l'énergie du ventre avec celle de la tête. L’énergie du ventre est beaucoup plus dure que celle de la tête et peut traumatiser les tissus du cerveau, submerger la conscience avec une peur animale, instinctive, et créer ainsi une panique.
C'est pourquoi il faut travailler avec deux huit différents. Une sorte de discipline se crée pour tous les centres. Ils s’accoutument à la circulation rapide de l'énergie, enrichissent et élargissent leurs spectres.
Ainsi, tous les processus physiologiques internes sont dirigés par un régulateur émotionnel et sentimental, le régulateur «cœur – poumons».
Avec cette partie du qi gong, vous vous renforcez contre les éruptions spontanées de vos faiblesses. Votre nature propre élargit progressivement ses capacités de résistance dans les situations difficiles et critiques.
Les premières parties de ce qi gong visaient à la décontraction et au nettoyage des trois niveaux du corps. La suite est consacrée à leur renforcement et à l'apprentissage de leur protection.
Septième partie du qi gong
Inspiration de l'énergie pour la protection extérieure
Inspiration de l'énergie de protection
Lors de cette activation, il est préférable de suivre l'ordre indiqué; ainsi tous les niveaux énergétiques viennent soutenir harmonieusement l'ouverture des capacités du niveau suivant.
Il est possible de commencer le nettoyage de vos structures énergétiques par la tête, mais il est plus efficace de commencer l'activation par le ventre.
1 - Commencez à inspirer dans le ventre l'énergie de votre animal, de votre arbre et de votre pierre sacrée - celui qui est le plus proche à vous par ses caractéristiques énergétiques. Pour cela, activez les aines, les articulations des hanches et la partie supérieure des fesses comme une ceinture ou un contour physique. Puis inspirez l'énergie de l'extérieur de tous les côtés dans cette zone de la ceinture. Absorbez et accumulez-la par tous les tissus de votre ventre, en remplissant chaque cellule au maximum possible et gardez cet état.
Avec ce travail, nous nous ressentons comme une grande structure qui possède des racines provenant de trois niveaux de la nature vivante.
Il faut éviter de puiser les flux énergétiques par la membrane périnéale, parce que vous risqueriez d’absorber par le puits énergétique du canal du bas des substances
malpropres et incontrôlables (plusieurs techniques de magie noire préfèrent agir à travers le canal du bas); on peut aussi faire remonter quelque chose dont on voulait se débarrasser. Il faut prendre de l'énergie par le ventre pour protéger le canal du bas. Il est impossible d’utiliser l'énergie du canal du bas pour le protéger lui même.
2 - Ensuite, inspirez dans votre poitrine l'énergie de votre Ange Gardien (une structure énergétique qui fait partie de notre énergie extérieure au corps physique). Pour cela, portez votre attention au niveau de la poitrine, vers les omoplates.
Ce sont deux ouvertures par lesquelles notre Ange Gardien nous fournit de l'énergie et corrige le niveau de la protection de notre psychisme et de notre âme.
Ouvrez l'énergie des omoplates vers l'extérieur, comme deux énormes ailes irradiantes de blancheur et de pureté. Équilibrez l'activation de l'énergie à l'intérieur et à l'extérieur de la cage thoracique.
3- Puis remplissez votre tête avec l'énergie de votre égrégore et de votre super personnalité. Et pour cela, inspirez l'énergie par le sommet du crâne et par les tempes.
Vous pouvez effectuer cette partie sans crainte, si le reste a été bien fait, car l'activation du canal du haut réveille l'action des centres informationnels, et la purification énergétique peut se produire spontanément.
Huitième partie du qi gong
Rayonnement du substrat obtenu
Le travail énergétique de cette partie ressemble à celui de la quatrième partie de ce qi gong :
La tête – c’est le Soleil
La poitrine – la Galaxie
Le ventre – la Terre
À partir du ventre, commencez à faire rayonner l'énergie vers l'extérieur et remplissez les trois premiers cocons de votre corps énergétique extérieur.
Leur taille est presque égale celle de la Terre. C'est notre couche d'énergie matérielle.
En irradiant l'énergie de votre poitrine, remplissez le quatrième, le cinquième et le sixième cocons, qui correspondent à la taille de la Galaxie et représentent le volume de l'énergie psychologique.
En diffusant l'énergie de la tête, activez vos septième, huitième et neuvième enveloppes – les cocons mentaux, qui embrassent les frontières de notre Univers.
Dans cette huitième partie de qi gong, en expulsant l'énergie, vous renforcez votre protection, en suscitant l’activation de votre corps énergétique extérieur. Ce travail renforce les membranes des cocons et leur sensibilité.
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