Il est à présent temps de préciser à quel moment de l’évolution de l’Univers nous avons opéré le saut dans cette vie ou y avons été projetés par les efforts réciproques de nos parents.
Pour commencer, déterminons dans quelle année du calendrier chinois nous sommes nés. Pour les femmes, le cycle a commencé en 1924, c’est la première année de la spirale de l’évolution du cycle du principe féminin. Si, par exemple, une femme est née en juin 1962, cela correspond à la trente neuvième année du cycle.
S’il s’agit de la date de naissance d’un homme, il faut repousser le décompte de 120 ans dans le passé. Le cycle d’évolution du principe masculin de l’Univers a commencé en 1804, donc pour un homme, né en 1964, ce sera la cent soixante et unième année du cycle.
Les particularités féminines changent tous les 6 ans et, à présent, nous devons calculer à quel moment du cycle d’évolution une femme est née. Pour ce faire, nous divisons le nombre de l’année chinoise par 6, ce qui nous donne 6 et il reste 3. Cela signifie qu’à six reprises le principe féminin s’est réalisé avec des particularités précises en l’absence de cette femme concrète, et elle est née la cinquième année du pas suivant du cycle de l’évolution. C’est le chiffre du reste qui nous importe, en l’occurrence 3. Il définit de nombreuses particularités d’interaction énergétique entre la nature de l’individu et la nature du monde qui l’entoure.
Les particularités masculines changent tous les 9 ans. Afin de trouver la place du lieu de l’apparition d’un homme sur la spirale d’évolution, il faut diviser son chiffre 161 par 9. Nous obtenons 16 transformations dans le cycle avant sa naissance et il reste 8. Ce dernier chiffre, celui du reste, concrétise les nuances particulières de l’état de cet homme au départ de sa vie.
Ensuite tout est simple.
Cherchons notre chiffre sur le schéma du «carré magique», ce qui nous permet de trouver le trigramme qui correspond à notre nature. Par exemple, pour une femme qui a le chiffre 3 qui reste, l’est constitue sa direction favorable et le trigramme Zhèn (Tonnerre) est la spécificité principale de sa nature.
Quand il a le chiffre 8 qui reste, l’homme est situé au nord-ouest du « carré magique » avec le trigramme Gen (Montagne).
Les trigrammes du Ciel Postérieur permettent à chacun de mieux comprendre les spécificités de son propre caractère.
Le trait du haut reflète l’état initial du mental, de la conscience, de la pensée.
Le trait du milieu indique l’état général du psychisme, du système nerveux, de la sociabilité.
Le trait du bas correspond à l’état du corps physique, son endurance, sa santé et sa force.
Le trait Yang, continu, signifie que cette partie de la nature humaine est initialement programmée pour être active, forte et dure, pour réagir rapidement, en prenant sur elle toute la charge pendant la traversée des circonstances de la vie. En même temps, cette partie devient plus vite tendue, surchargée, usée. Soif d’activité.
Le trait Yin, discontinu, signifie que la partie correspondante est programmée pour être détendue, passive, douce. Elle réagit lentement, incapable de se mobiliser complètement. Elle a tendance à chercher le calme, le bien-être, un coin chaleureux et bien caché. Tendance à la décontraction.
Ces mêmes trigrammes permettent aussi de comprendre les particularités de son corps physique.
Le trait du haut reflète les spécificités des processus physiologiques et énergétiques dans la tête et dans les bras.
Le trait du milieu indique l’état des tissus des organes et l’état énergétique de la poitrine et des organes sexuels.
Le trait du bas correspond à l’état des organes et à l’état énergétique du ventre et des jambes.
