L'Escalier des rythmes c’est la pulsation du Tao dans l'essence manifestée, c'est le processus de transformation de la personnalité qui cherche à atteindre la perfection, celui qui permet d'arrêter la ronde des entrées et des sorties dans le monde matériel.

Cette évolution se résume par le fait qu'étant une particule du Tao, la personnalité descend dans l'univers du monde matériel pour se transformer et pour rapporter au Tao la possibilité de se remplir pour atteindre la plénitude.

Au moment favorable pour réaliser la tâche posée, un ovule féminin fécon­dé par un commencement masculin est choisi, et est désigné comme l'enve­loppe charnelle potentielle. Sur le graphique de l'Escalier, ce moment est figu­ré au niveau du coin supérieur droit (9) la fusion avec l'Absolu, et le moment qui succède au choix (8), la descente d'une marche, c’est le détachement d’avec le Tao uni en Esprit manifesté (ting shen). C'est le premier mois de la grossesse : une corrélation apparaît entre l'Esprit de la personnalité et l'embryon à travers les vibrations énergétiques les plus subtiles. Pour l'Esprit, il s'agit seulement d'une possibilité potentielle, car il peut maintenir en même temps des liens avec plusieurs embryons les plus prometteurs en termes de prédispositions karmiques.

Une différenciation des possibilités des chemins de vie des corps choisis par l'Absolu se produit, son choix se portant ensuite sur celui qui correspond le mieux à la tâche de la rénovation. Sur le graphique de l'Escalier, cette étape est figurée par la descente vers la marche suivante (7) l'Illumination (huan zhan). C'est le deuxième mois de la grossesse : la corrélation passe des vibrations les plus subtiles vers les plus manifestées. Une détermination pro­gressive des liaisons a lieu et les possibilités les moins prometteuses sont écartées. L’Esprit retire les liens qu'il a avec les embryons les moins promet­teurs, avec ceux qui ne répondent pas complètement à ses besoins dans le choix du Chemin.

L’étape suivante de la coopération (entre l’Esprit et le corps), c'est une coordination, des changements partiels, une sorte d'homogénéisation de la prédétermination de la vie de l'homme et des objectifs de la personnalité. Sur l'Escalier, c'est la descente vers la marche suivante, (6) concrétisant le futur individu dans sa manifestation spirituelle, avec le degré de la pénétration spirituelle dans le matériel - la Supra conscience (xiao yi shi). La préparation concrète de l'introduction dans l'embryon a lieu pendant le troisième mois de la formation du fœtus ; les paramètres des possibilités du corps physique donné se rapprochent au plus près de la composition des vibrations assurant la corrélation avec les corps subtils de la personnalité. C'est probablement l'étape la plus importante, puisque le degré de la réalisation des corrélations aidera à l'exécution de la supra tâche.

C'est maintenant que la personnalité entre dans l'embryon pour devenir l'Âme (lin hun) du futur homme, elle crée une corrélation avec les ressources non manifestées du fœtus grandissant, prépare une sorte de “ système de racines ” de tout “l’Arbre ” de la personnalité. À ce stade, l'embryon dont le cœur commence à battre, devient dans une certaine mesure autonome par rapport au corps de sa mère. Ses processus internes peuvent maintenant fonctionner souvent séparément de ceux de la mère, provoquant dans l’organisme de celle-ci des sensations (pyrosis, faiblesse, nausée, vertige, absence ou au contraire présence constante de l'appétit, destruction des corrélations habituelles au sein des fonctions de son organisme etc.). Le quatrième mois du développement de l'embryon voit s'effectuer la vérification du fonctionnement des corrélations des différents niveaux des corps subtils avec le système en train de se concrétiser dans le fœtus.

 

 

Libre au lecteur de continuer à faire cette analyse par ses propres moyens, sur la base de l'Escalier des rythmes, jusqu'au moment de la naissance. Nous dirons seulement que, selon l’Escalier des rythmes, la différence entre l'enfant prématuré et l’enfant né à terme devient claire : l'interruption du processus de renforcement “ du système des racines ” à un niveau quelconque provoque une charge supplémentaire sur ce niveau donné. Par exemple, dans certains cas, - à sept mois, la naissance laisse une empreinte d'excitabilité psychique, de faiblesse, une dominante (la partie psychique dominant les autres) ; - à huit mois, l'enfant survit rarement car la plupart des problèmes sont liés à sa physiologie avec une impossibilité à s'adapter au rude passage de la vie “in utero ” à une existence séparée. Au cours du neuvième mois, l'enfant peut apparaître à n’importe quel moment, cela ne dépend que de ses particularités individuelles, de ses liens avec l’organisme de la mère.

Le petit est maintenant venu au monde, son premier cri a retenti, tous les systèmes de son fonctionnement énergétique autonome, ont commencé à travailler. Cela correspond au point de rencontre des trois lignes des coordonnées de l'Escalier. À côté du sceau imposé au moment de la conception par la somme des flux de l'Univers, sur la structure de la carcasse énergétique de son corps, c'est maintenant la trace du premier contact du petit corps de l'enfant avec une autre configuration de flux énergétiques cosmiques et terrestres qui s'imprime. Cela ressemble à l'impact d'une vague sur la coque d'un bateau - il est attendu, mais sa force n'est pas prévisible, il rejette le bateau sur le côté, en l'écartant un peu du cours prévu, et apporte ainsi un élément de hasard dans la vie du bébé, le premier, mais non le dernier.

À présent, la vie à venir sur la Terre sera dominée par l'aspiration de la personnalité à s'enrichir grâce à des acquisitions énergétiques réalisées en montant les différentes marches de l'Escalier. Admettons qu'au cours d'une vie, l'homme ait monté cinq marches. Il meurt, et naît de nouveau. Trois marches. Il meurt, et naît de nouveau. De nouveau trois marches etc. À chaque fois la personnalité se battra pour pouvoir, enrichie, remonter l'ensemble des neuf marches de l'Escalier, et cela peut durer éternellement...

L'homme fait songer à un poisson dans le courant d'un ruisseau filant impétueusement à travers les montagnes. Dans les processus où l'homme agit, tout est fait de manière à réduire la force de résistance que peut engendrer une rencontre : une forme aérodynamique, des écailles qui ne gonflent pas et qui sont recouvertes d'une mucosité diminuant la friction. Il reste presque immobile dans l'eau qui court, écumante et précipitée ; il sommeille modulant la position de son corps grâce aux mouvements paresseux de sa queue et de ses nageoires. Tout est tranquille pour lui, il n’a besoin de fournir aucun effort pour se maintenir sur la place qu'on lui a aménagée, et il ne soupçonne même pas la force qui l'entoure, ni la possibilité de changements imprévisibles. Seulement parfois avec un léger étonnement, il remarquera soudain un bloc de pierre se détacher et dégringoler, ou un tronc d'arbre dont l'eau a dénudé les racines, être emporté par le courant vers des rochers où il se brisera en copeaux. Puis de nouveau, comme d'habitude, il mangera, sommeillera, mangera de nouveau... Tout ce qui l'entoure est tellement habituel que les corrections s'effectuent automatiquement. Si quelque chose d'extraordinaire apparaît dans son petit monde, il préfère ne pas réfléchir aux causes ou aux conséquences de cette situation, mais prétendre à l'inconnaissable et à l'inutilité de la connaissance, parce que la connaissance est source de tracasseries, elle oblige à chercher une solution, elle apporte des soucis.

Supposons que l'homme ait décidé de connaître le monde qui l'environne. Par quoi commence-t-il? D'abord il essaye de se tourner de côté, vers le courant, et va tenter d'estimer l'influence directe de la force du courant, puis il va essayer de trouver d'autres courants en terme de force, de couleur, d'odeur, ou de qualités. Puis il va regarder autour de lui et tâcher de voir autrement, sous un autre angle visuel, l’ensemble du monde qui l'entoure.

Monter la première marche de l'Escalier de la Rythmologie correspond à l’entrée dans le monde et à la connaissance initiale de ce monde.

Le corps humain naît de la fusion de deux commencements opposés, masculin et féminin, et se cache provisoirement dans un endroit retiré, sûr, où il a la possibilité de s'adapter à la période la plus complexe, au cours de laquelle son corps d'embryon va changer rapidement.

Les influences extérieures, quelles qu'elles soient, arrivent jusqu'à lui indirectement à travers les enveloppes protectrices du corps matériel. Petit à petit, dans le processus de formation de l'aspect humain, peu commode pour naviguer avec fluidité, l'intensité de la perception du monde extérieur augmente avec les impulsions qui parviennent à travers les filtres de l'énergie de la mère, de son corps physique et du liquide entourant l'embryon.

Les rythmes intérieurs se soumettent aux rythmes de la mère qui vit sa vie et qui est influencée par les rythmes du monde extérieur, par celui de ses émotions et de ses pensées. L'information et les événements la forcent à réagir par rapport à eux d'une manière précise, et cela en fonction de son tempérament, de son intelligence et de son humeur. C'est pourquoi l'embryon est obligé de s'adapter, de neutraliser la plus grande partie de ces influences extérieures, et d'élaborer un mécanisme de résistance.

Mais voilà le petit venu au monde : est-ce que les rythmes extérieurs, les rythmes de l'Univers sont maintenant perçus dans leur aspect originel, brut? Non, puisque c’est déjà formé que l'organisme est entré dans le monde, et qu'il sait génétiquement neutraliser la pression de l'atmosphère, l'influence dure des rythmes de l'Univers, les bactéries, les virus, les conditions climatiques, les changements de saison. Il est prêt pour la bataille, et possède une capacité de résistance à toute intervention extérieure. Son corps physique est très élastique, avec une énergo- conductibilité parfaite. Sa seule tâche pour les années à venir c'est de survivre. Donc pas de ces sottises sentimentales comme l'amour, la miséricorde, la bonté, la maîtrise de soi, la patience, la modestie, tout ça ce n'est pas pour lui. L'égoïsme, l'égoïsme et encore une fois l'égoïsme, voici la devise du bébé, plus exactement de la personnalité se trouvant dans le corps du bébé. L'égoïsme, c'est le profit maximum pour soi, c'est la volonté d'accélérer par tous les moyens la fin de cet état d'impuissance du corps physique, de s'assurer de la perte possible des tuteurs grâce à sa force personnelle, à son savoir-faire qu’il utilise afin de s'orienter dans le monde matériel. “À moi! Je veux! Donne!” constitue le principal dictionnaire du petit, par ses gestes comme par ses mots ! C’est l'exploitation impitoyable de la mère, des proches, des gens qui l'entourent. Pendant cette période, l'homme n'a d'estime que pour le confort, et il hiérarchise son entourage de son point de vue de consommateur. Les résonances dans sa personnalité sont provoquées par les êtres les plus proches en termes de structure énergétique, de rythmes, car cela lui procure un sentiment de protection. Et cela lui permet d’emprunter de l'énergie pour la construction accélérée de sa carcasse énergétique personnelle. Cette période se prolonge jusqu'à son passage vers la corrélation verbale.

Avec le développement de la parole, le petit s'écarte de plus en plus d'une régulation énergétique intuitive et la remplace par des vibrations sonores, sorte de mantras. Parallèlement, il adopte la position verticale et maintenant insère dans le travail pour son indépendance et son individualisation, des zones du corps spécialement prévues à cet effet. Désormais, pour prêter attention à son aïeul - le Cosmos, - il lui faut lever le visage vers le haut, et la position verticale rend cela incommode.

L'homme debout. Presque toutes les structures du corps de l'homme qui ont une forme de coupole, sont dirigées vers le bas, et elles captent facilement et seulement les vibrations de la Terre. Elles résonnent en réponse à ces impulsions en focalisant ces vibrations sur les organes qui ont besoin de cette stimulation.


L'homme allongé. Trois bols, tels des radars naturels, couvrent à eux trois l’ensemble du corps. Il s'agit de la boîte crânienne, de la partie dorsale de la colonne vertébrale et du “ sacrum ” [1] qui sont ouverts aux vibrations du Cosmos, et étendent ces oscillations aux zones stratégiques de l'activité vitale du corps.

D’un autre côté, le monde environnant continuellement éclatant, pulse devant nos yeux avec ses couleurs et ses sons. Cette information submerge la conscience d’un flux trouble, peu limpide, et déforme comme un radar la structure du cerveau qui capte avec ses tissus les flux du Cosmos et perçoit l'information de l'Univers. Cette submersion ou inondation est un pas très important de l'homme dans le socium, qu’il est ensuite - s'il cherche des contacts avec l'Univers - obligé de neutraliser par diverses techniques méditatives, permettant de restaurer la propreté de la structure du cerveau, l'ayant libéré de toute alluvion. Cela ne signifie pas que nous appelions à ne pas enseigner à nos enfants la connaissance du monde environnant. Ils sont venus pour vivre leur vie de la manière la plus riche qui soit, le plus pleinement possible, et puiser ainsi les propriétés et qualités nécessaires. Mais il faut au moins connaître un peu le mécanisme des liaisons de l'homme avec les structures énergétiques qui l'entourent.

Comme le montre l'Escalier de la Rythmologie, les rythmes qui influencent l'homme sont ceux du Soleil, de la Lune, de la Terre et de leurs composants : les vibrations émises par le jour et la nuit, les vibrations émises par le socium, les vibrations physiologiques de son corps. Leur qualité principale est la clarté, la simplicité. Les réflexes inconditionnels et une grande partie des réflexes conditionnels sont basés sur ces rythmes influents. Ainsi se termine la période carbonique de la croissance du corps qui passe à un niveau qualitativement nouveau.

La montée de la deuxième marche de l'Escalier se fait vers l'âge de cinq ans, quand une partie des orientations élargissant l'horizon de l'enfant change. Les garçons et les filles commencent à jouer “au papa et à la maman”, imitant les préoccupations familiales des adultes, c'est l'assimilation des vibrations du nouvel aspectyin-yang. On est passé de la perception énergétique large de la période précédente à un rétrécissement de l'attention sur des objets précis, où émerge un besoin non seulement de prendre, mais aussi de rendre une certaine quantité d'énergie, ce qui enrichit son spectre énergétique avec de nouvelles qualités. À cette période, l'homme s'est écarté assez fortement des rythmes universels et entre dans la structure des liaisons familiales, des relations apparentées. Il utilise les modulations des rythmes des vibrations plus moelleuses, porteuses de variantes sentimentales, les nuances enrichissant, développant, et créant une tension au niveau psychique de la personnalité. C'est la différenciation, la parcellisation des liaisons publiques en liaisons plus menues, familiales, amicales, sentimentales. Les vibrations des planètes du système solaire correspondent à ces rythmes. Ce n’est pas sans raison que la chiromancie attribue certaines qualités précises à chacune des planètes. Ces qualités se développent dans la période allant de cinq à dix - onze ans et deviennent partie intégrante du spectre de l'homme. En fonction de l'année, du mois, du jour, de l'heure de sa naissance, les planètes influencent différemment la formation des qualités intérieures psychiques : les planètes les plus actives apposent les lignes plus profondes, fortes et actives du caractère. L'accumulation des liaisons physiologiques intérieures, la croissance des organes, celle des glandes endocrines sont en cours. À cette période, l'homme est déjà dans un rapport stable aux maladies, il développe une immunité contre la plupart d'entre elles. À ce propos, les maladies sont aussi une révision active et rapide, une transformation des liaisons intérieures- extérieures provoquant de nouvelles qualités de corrélations. Cette transformation affine la perception de l'entourage vibratoire, et sera suivie d'une régulation ultérieure de l'expérience énergétique assimilée.

De la naissance jusqu'à la fin de cette période, les garçons sont plus faibles et vulnérables face aux influences extérieures, ils se développent plus lentement, sont plus infantiles que les filles qui possèdent des caractéristiques astrologiques analogues. La période fluorique de la croissance du corps s'achève.

Vers l'âge de 11-14 ans, l'organisme subit une nouvelle transformation.

La montée de la troisième marche est un passage qualitatif sur l'Escalier de la Rythmologie - ou l'explosion des systèmes intérieurs de la personnalité humaine. C'est la puberté, le basculement du travail du système endocrinien d'une configuration vers une autre, en d'autres termes, on passe de la domination du thymus à celle des glandes sexuelles et des glandes surrénales. Le désir de plaire, l'analyse chicaneuse de son apparence, c'est le passage de l'état enfantin à celui de la jeunesse. L'homme découvre le lyrisme de l'amour dans la poésie, dans la prose, il aspire à réaliser ses idéaux qui sont en train de se former. La conscience travaille activement et synchronise les orientations intérieures avec leurs manifestations dans la vie sociale. Il se crée un micromonde de rêves réalisables, de fantaisies qui deviennent plus réelles pour la conscience individuelle que la réalité. Sur l’esquisse de la structure humaine qui capte les vibrations, se réalisent et dominent maintenant les ondes des rythmes des Constellations du Zodiaque, qui dans leur combinaison précise individuelle offrent un point de vue conditionné par la date et le lieu de naissance, les particularités génétiques et, certes, la qualité de la transformation de l'organisme au cours des périodes antérieures de sa vie. L'attention pendant cette période est retenue longtemps par des questions dominantes comme “qui suis-je ? pourquoi suis-je né dans cette famille et pas une autre ? qu’est-ce qui plaît ou ne plaît pas en moi et autour de moi?” c’est-à-dire des questions relatives à la compréhension de soi. C'est à ce moment-là que la disposition innée pour la transe méditative se manifeste (particulièrement chez les filles), stimulant la décontraction de la conscience, et donc son développement, puisque le développement de n'importe quel système biologique n'est possible que dans les phases de décontraction profonde et de tension constamment orientée vers un but choisi. C'est la première période phosphorique qui jette les bases du perfectionnement ultérieur de la personnalité de l'homme.

Si cette période ne se déroule pas dans sa plénitude, ou est déformée par quelques écarts ou est tout simplement impossible en vertu des restrictions de la personnalité donnée, cela s'incarnera par la suite dans la rationalité de la réflexion, dans un dogmatisme qui se manifestera dans la sphère du monde matériel.

Les trois premières marches de l'assimilation du monde environnant et du développement du monde intérieur deviennent la base du développement ultérieur dans un cas, ou, dans un autre cas, la somme des connaissances et des possibilités pour l'approfondissement ultérieur des propriétés. On peut dire que c'est la frontière qui sépare les physiciens des poètes, les “ logiques ” des intuitifs, les classiques des romantiques.

La coopération des qualités de ces trois structures de la personnalité est propre à chaque individu, le degré de fusion des particularités et des lois communes dans chaque cas particulier demande un laps de temps non établi. On peut comparer ce stade au processus de fermentation du jus de raisin avant son passage à un état qualitativement nouveau : du vin dans un cas, du cognac dans un autre, ou une boisson gazeuse dans un troisième. La formation du cocon d'une larve va faire apparaître tel ou tel type de fourmi : l'ouvrière, l'éclaireuse, l'éducatrice ou la reine dotée d'ailes pour voler vers l'inconnu. De la même façon, de 18 à 22 ans environ, les inclinations du futur chemin de la personnalité commencent à se manifester.

Si tous les hommes montent les trois premières marches de l'Escalier, seuls quelques-uns gravissent les marches suivantes, ce sont ceux qui ont un stock de réserves suffisantes en énergie pour réaliser leurs capacités, les qualités de leur caractère ne leur permettant pas de se calmer sur le plan maîtrisé de la connaissance du monde. Ce sont des gens capables de repousser d'eux-mêmes la charge séduisante des intérêts séculiers ou capables de ne pas permettre à ces tentations de bloquer la vision de la perspective de leur développement. Il est plus facile, plus simple, plus agréable, ayant senti un support sous ses pieds, acquit une indépendance suffisante, ressenti la joie d'une capacité créatrice, de se passionner pour l'élargissement de la connaissance du monde matériel. Il est beaucoup plus difficile de lever les yeux à nouveau vers le haut, en s’écartant de ce qui nous entoure, et de diriger ses pensées vers l'affinement de ses capacités de perception de l'information venant d’un lieu hors de notre monde.

Le cycle complet de la transformation de la personnalité dans la première spire de la spirale s'est achevé avec les trois premières marches de la formation. L'étape suivante impose maintenant des exigences semblables à celles de la première étape. Mais si l'homme a dû passer ce 1er cycle contraint et forcé, bien que les possibilités de variation aient été maintenues, il a maintenant une liberté complète de choix, et en plus de cela, poursuivre la montée va devenir de plus en plus difficile. À proprement parler, le temps dépensé pour assimiler telle ou telle autre qualité de rythmes personnels est tout à fait différent selon chaque cas.

Voici les conclusions qui découlent de tout ceci :

  1. Par le biais de vibrations correctement choisies, il est possible d'influencer la formation de la personnalité.
  2. On peut enrichir le travail de la personnalité au cours d'une étape de son développement avec des qualités supplémentaires des vibrations, en poussant ses intérêts dans les domaines de l’art, de la création, des connaissances, en lui donnant des exemples concrets.
Il est possible de découvrir (comprendre) la prédestination de la personnalité pour telle ou telle sphère d'activité et de l'aider à se manifester sous la meilleure forme possible.


[1] les vertèbres du sacrum et les os iliaques, ou “ ailes du sacrum ” (ndt.)