Portons notre attention sur l’illustration 25-1.

Six gigantesques disques énergo-informationnels possédant leurs propres particularités y sont représentés. Ils sont tout à la fois suffisamment rigides, et en même temps flexibles, élastiques, souples. Nous les appellerons “armatures horizontales”, en abrégé AH.

L’importance de cette structure pour le système des enveloppes est inestimable.

Ces disques libèrent les membranes des enveloppes de la nécessité d’être constamment tendues pour résister à la pression extérieure.

Ils divisent les enveloppes en différents niveaux qui se singularisent selon leur contenu énergétique et selon le travail à accomplir.

Ils traversent les organes vitaux du corps physique et créent une structure puissante, indépendante des relations énergo-informationnelles entre les organes du corps physique, les centres énergétiques du corps énergétique intérieur et les membranes et secteurs des enveloppes du corps énergétique extérieur.

D’autre part, dans leur travail spontané (celui qui n’est pas dirigé consciemment), chacun des disques ne laisse passer les impulsions énergo- informationnelles que dans une seule direction.
 

Énergétiquement ils ressemblent à des myriades de tuyaux extrêmement fins, pressés en feuilles rondes. Ces tuyaux sont comme de minuscules tiges de bambou, partant en éventail du corps physique vers la périphérie des enveloppes les plus éloignées.

La 1ère AH amène vers l’intérieur du corps l’information et l’énergie des enveloppes, des membranes et des parois du puits supérieur. Des enveloppes éloignées jusqu’aux systèmes de perception du corps physique, elle apporte toutes les vibrations, un flot qui se transforme au niveau de chaque enveloppe en fonction des possibilités de l’enveloppe à percevoir l’information. Le point final de ce flot est la 1ère bague du canal rapide (qui distribue l’information reçue en haut et en bas), ainsi que l’hypophyse, l’hypothalamus, l’épiphyse, le cervelet, la cavité losange, et le pont de Varole qui relie les hémisphères du cervelet. (cf. Illustrations du chapitre 13) Cette seule énumération permet de se rendre compte de l’importance de toute cette armature et de son développement.

La 2ème AH, au contraire, sort les caillots énergo-informationnels du corps physique vers les frontières du corps énergétique. Les vibrations de la 2m bague du canal rapide provoquent le début de cette émission énergo- informationnelle, à laquelle s’ajoute la somme des vibrations dans la bouche du palais supérieur, du palais inférieur et de la langue, du point de liaison du cerveau postérieur (occipital) et de la moelle épinière à la base du crâne. Le bouquet de ces vibrations résulte des aspirations de l’individu à faire quelque chose, et il accélère le passage à l’action de ces aspirations, action qui peut avoir un prolongement dans la somme des modulations énergétiques Yang et Yin dans la bouche.

La 3ème AH attire les impulsions du dehors vers l’intérieur, puis la bague du canal rapide traite de façon primaire l’information reçue et la transmet ensuite aux centres énergétiques des puits supérieur et inférieur. Ces mêmes impulsions - dérangements extérieurs - influencent la thyroïde et les parathyroïdes, les cordes vocales, les ganglions du cou, les cervicales et la membrane des clavicules. C’est le niveau de la gestion de l’homéostasie, de la réaction active à l’irritant extérieur, de la régulation de la réponse du corps physique assurant l’activation des systèmes intérieurs nécessaires de l’organisme.

La 4ème AH émet les impulsions de la 4bague du canal rapide. Elles traversent la feuille du diaphragme, le sommet du cœur, le fond des poumons, le sphincter d’entrée de l’estomac, la dixième vertèbre dorsale, la moelle épinière et les ganglions rachidiens qui en partent, la rate et la surface supérieure du foie. Par leur activité, les organes responsables du système sanguin (fabrication, transport), des systèmes respiratoire, immunitaire et digestif persuadent les récepteurs du corps énergétique extérieur que le corps physique, de fait, est prêt à n’importe quelle activité nécessaire, pour obtenir le résultat le plus productif possible.

La 5ème AH aspire les impulsions des enveloppes et les apporte jusqu’à la 5ème bague du canal rapide, en activant les reins, la 3ème vertèbre lombaire, le pancréas, la vésicule biliaire, le nombril, le fond de l’estomac, le coin inférieur latéral du foie, la moelle épinière au niveau lombaire, le point où la moelle épinière se divise et donne naissance à la “queue-de-cheval” faite de fibres nerveuses. Le système de reproduction s’active aussi ainsi que les liens réciproques du corps physique avec le potentiel énergétique qui assure la force physique de l’individu.

La 6ème AH, comme une jupe, entoure le niveau des hanches, en embrassant de l’extérieur les parois du puits inférieur, et descend dans les profondeurs énergétiques. En additionnant les résultats les plus importants de l’interaction des zones physiologiques et énergétiques du corps physique, cette armature régule l’intensité de la montée de l’énergie “préparée” venant du puits inférieur. En cas de stress, de tension psychologique ou mentale, elle peut fermer complètement l’accès de l’énergie aux tissus physiques, en concentrant l’activité vitale des systèmes de l’homme dans les centres de la poitrine et de la tête.

Les armatures horizontales représentent un mécanisme unifié d’échange d’information entre les diverses enveloppes et le corps physique et ce travail bien agencé est illustré par le tableau suivant.

Les 1ère, 3ème et 5ème AH recueillent l’information de toutes les enveloppes et la livrent dans les centres du corps physique et du corps énergétique intérieur. Avec cela, elles doublonnent dans une certaine mesure le travail des membranes des enveloppes.

La 2ème AH traite les impulsions entre les 1ère et 3ème AH et elle produit un flot en sens inverse qui régule la situation énergo-informationnelle dans les enveloppes.

La 4ème AH traite les impulsions entre les 3ère et 5ème AH et elle crée un flot en sens inverse en fonction de celles-ci.

La 6ème AH traite les impulsions de la 5ème AH et du puits inférieur et elle produit un flot reflétant la relation du corps physique à la somme de l’information entrant.

Ce mécanisme du traitement de l’information et la réaction à celle-ci, est très sensible à toute impulsion énergo-informationnelle. Et chaque armature manie aussi bien l’information d’expression mentale, astrale qu’éthérée.

Chaque armature agit comme une sorte de polyglotte assimilant tout ce qui se manifeste ou se passe à son niveau, et peu importe quoi, pourquoi ou pour quelle raison. Chaque AH se précipite pour annoncer aux autres secteurs du corps énergétique l’information apparue. Mais le plus important réside dans le fait que chaque armature horizontale cherche de toutes ses forces à protéger le système des corps énergétique et physique contre l’irruption de l’information étrangère et de l’action déformatrice de l’énergie grossière et agressive. Dans la plupart des cas, lors de la formation du corps énergétique extérieur, les conditions de vie de l’enfant qui grandit sont éloignées des conditions idéales. A chaque moment critique de la vie, le stress physiologique, psychologique, mental ou énergétique soumet à rude épreuve les parties déjà créées du corps énergétique, mais une action encore plus brutale peut s’exercer sur les parties qui viennent seulement de s’ouvrir, car elles ne peuvent pas résister et elles sont complètement sans défense.

Très souvent on observe chez l’homme, qu’une ou plusieurs de ses armatures horizontales a été froissée, cassée ou ne fonctionne pas.

Cette personne n’est pas sûre d’elle, et possède une multitude de complexes par rapport au socium. Elle réagit maladivement à n’importe quelle situation inattendue. Et ce, quelle que soit la nature de la situation apparue, agréable ou désagréable.

C’est pendant la formation des enveloppes et la croissance des armatures que s’acquiert cet état maladif. Dans l’enfance, elles s’ouvrent comme de légers pétales d’une marguerite et absorbent avidement l’information. Si pendant cette période, quelqu’un (le plus souvent ce sont les parents) frappe avec une impulsion énergo-informationnelle orientée caractéristique d’une punition, d’une réponse grossière à la question de l’enfant, ou d’une conduite surprenante mettant le petit dans la confusion, si donc ce quelqu’un frappe une zone pas encore préparée, tendre, qui n’est pas encore tout à fait une armature et qui est privée de toute fermeté, alors la structure intérieure de l’information de cette armature sera déformée. La tension provoquée par ce choc, s’entrelace à la couche de l’information naissante et provoque une réaction de tension générale des fibres énergétiques, qui peut perdurer toute la vie.

Il arrive souvent par exemple que la 4ème AH soit déformée.

C’est une armature qui “se spécialise” essentiellement dans la réaction aux manifestations et relations sociales énergétiques, particulièrement dans les relations avec les proches. Dans le cas par exemple où l’enfant pose une question, c’est-à-dire qu’il dirige vers ses parents une impulsion énergo- informationnelle sous forme de question, et si ce processus est cruellement écrasé (le parent lui répond sévèrement qu’on ne peut pas poser de telles questions, qu’elles sont très indécentes et le menace d’une punition s’il recommençait), alors la répression inattendue de cette initiative pour essayer de tester la partie naissante de son corps énergétique dans sa viabilité et dans sa mobilité, va rompre la structure de petits tuyaux de l’armature et laisser des séquelles de cette explosion - des ruines, des cassures - tant qu’il ne s’en occupera pas.

Progressivement ou d’un seul coup, apparaissent des symptômes d’allergies, des dérèglements asthmatiques, pulmonaires, cardiaques. Une intoxication de l’organisme, indigestion, peut apparaître, c’est-à-dire que chacun des systèmes intérieurs de l’organisme peut “tomber en panne” si l’organe principal de ce système touche cette armature.

La violation du travail de la 1ère AH influence la croissance de l’homme, en faisant de lui ou un géant ou un nain, mais cela peut aussi se manifester par de l’apathie, dépression, ou hystérie. Les tissus du cerveau recevant moins de vibrations, s’affaiblissent et cela peut se traduire par une hypotonie, des vertiges. Apparaît un déséquilibre dans la réception des impulsions énergétiques entre le cervelet, auquel le puits supérieur continue activement de livrer un flux d’énergie et le cerveau, où les lobes frontaux et temporaux, et le secteur hypophyse - hypothalamus ne reçoivent pas suffisamment d’impulsions énergo-informationnelles à cause du blocage de la zone traumatisée de l’armature.

La déformation des armatures qui reçoivent l’information du dehors, se produit quand un dur et puissant coup énergo-informationnel coïncide avec un spasme intérieur, (provoqué par une frayeur ou une trop grande concentration de l’attention sur quelque chose d’extérieur). Il y a alors un rejet, une sorte d’anémie de l’armature et de la bague du canal rapide correspondante. Le superflu de l’énergie ne trouvant pas de sortie vers les puits fait gonfler et exploser la structure de l’armature.

Les traumatismes sur les armatures qui envoient les impulsions de l’intérieur vers l’extérieur, surviennent quand une résistance extérieure aux impulsions envoyées bloque durement, brusquement, et sans préparation, quelque secteur de l’enveloppe ou de la membrane. Dans ce cas, n’ayant pas réussi à arrêter ses propres impulsions qu’il émet vers l’extérieur, alors qu’elles étaient pleines de force, l’homme détruit lui-même ses structures.

L’état des armatures reflète celui de la santé globale de l’homme, de son volume énergétique, son degré d’activité.

Si l’homme est fatigué, déprimé, désenchanté, ses armatures sont affaiblies, elles descendent et se courbent, s’affaissent comme les voiles d’un navire pendant une accalmie.

Mais s’il est de bonne humeur, avec un organisme fonctionnant avec toute sa vivacité, dans la joie et les rejaillissements d’émotions, ses armatures sont chargées d’énergie, tendues, redressées, et écartées comme les ouïes piquantes de quelque poisson exotique.

Outre les armatures horizontales, le corps énergétique est doté aussi d’armatures verticales (AV), qui vont des parois du puits supérieur jusqu’à celles du puits inférieur en croisant les enveloppes et les membranes. Comme les AH, elles touchent tout le volume du corps énergétique extérieur, en contribuant à son renforcement, à l’échange d’information et d’énergie entre les parties supérieure et inférieure, en “doublant” le canal rapide.

Mais, à la différence des autres systèmes de liaison entre les puits supérieur et inférieur, les impulsions passent à travers les AV de manière non seulement à les réunir, mais aussi en même temps à mettre en action un niveau précis de quelque enveloppe, sur lequel la réalisation d’une réponse à un irritant extérieur est nécessaire.

Par exemple, dans le cas d’une excitation sexuelle, en dehors de la transmission aux niveaux supérieurs de la conscience de la personnalité, l’impulsion du puits inférieur qui en témoigne est tout de suite envoyée à la cinquième enveloppe qui réagit par une tension de type émotionnel - sentimental. Un cadre stable d’énergie se crée alors en forme de losange; il unit les centres inférieur et supérieur avec la manifestation énergo- informationnelle des émotions correspondant à cette situation.

La quantité d’armatures verticales est différente selon les individus et elle est fonction de leur prédestination. Sous bien des rapports, la quantité et la disposition des AV définissent la base du caractère de l’individu.

Les gens qui n’ont pas de canal les reliant à un égrégore, peuvent posséder seulement trois AV. Dans le cas des hommes, une armature passe le long de la ligne centrale devant le corps, et par derrière il y a deux armatures de chaque côté au niveau des omoplates, comme des ailes. Par contre les femmes ont deux armatures devant, en diagonale au niveau des mamelons, et une derrière, sur la ligne de l’épine dorsale (voir l’illustration 25-2).

Chez les représentants des égrégores, le nombre des armatures peut être le plus souvent de 6 ou de 8, et moins souvent de 5 ou 7.

La quantité des armatures dépend de la prédestination de l’homme à traverser tout au long de sa vie des situations aux caractéristiques précises, nécessaires à l’égrégore ou à son propre développement.

Si sa mission de vie est liée à l’action, à une possible résistance, à un entourage négatif, alors ses armatures verticales viendront renforcer ses enveloppes au maximum.

Si on attend de lui non pas la manifestation d’un courage aveugle, mais la prudence, la vigilance, la tendance à mesurer ses actes, alors cet individu possédera un plus grand nombre d’armatures derrière que devant. Cela l’empêchera de se heurter aveuglément à des manifestations rigides lors de rencontres, et cela le forcera à chercher des détours, pour obtenir le résultat souhaité. La disposition non uniforme des AV provoque une tension supplémentaire dans la zone où les AV sont plus nombreuses, et une décompression dans les secteurs où les armatures sont plus rares. Par exemple, si chez un homme à cinq AV, trois d’entre elles se trouvent derrière et seulement deux devant en diagonale, (illustration-25.4a) cela témoigne de sa prédisposition pour l’exactitude et la prudence, à cause du déplacement de la tension générale des enveloppes vers l’arrière et l’affaiblissement permanent de l’activité sur les côtés et devant. Cet homme évite les contacts avec les gens, aspire au silence, évite d’être remarqué, se courbe constamment, plonge la tête entre ses épaules comme s’il attendait un coup. Par intuition, il aura choisi une profession où prédomine le concret, la solitude et pas trop d’initiative, par exemple : archiviste, comptable, manœuvre etc.

 

Ces cinq armatures, dans la configuration inverse, (illustration 26-4b) provoquent un effet tout à fait inverse. La tension, présente constamment dans la partie frontale de leurs enveloppes, fait de ces gens des menteurs, des froussards, mais qui souhaitent et recherchent des contacts avec de fortes autorités possédant le pouvoir. Ces individus adorent les ordres qui exigent et permettent leur introduction dans une structure sociale. Ils sont l’incarnation du pouvoir tout en ne portant pas de responsabilité sur leurs épaules, mais oppresser, réprimer quelqu’un qui craint la colère de son supérieur, leur est extraordinairement agréable. La profession de clerc, de maton, d’assistant, est le destin de ces porteurs d’armatures verticales. Ils aspirent à devenir chefs, mais quand cela leur arrive, ils ont peur de prendre des décisions, peur de la responsabilité, et préfèrent se donner des ordres à eux-mêmes et les accomplir eux-mêmes parce qu’il leur semble, que personne ne peut faire l’affaire aussi bien qu’eux.

Regardons à présent la disposition classique symétrique à six AV, le cas le plus répandu dans la société des hommes (voir Y illustration 25-3) et nous allons examiner en détail leur spécificité.

Côté intérieur, toutes les armatures verticales touchent les parois du puits supérieur, du canal rapide et du puits inférieur. Elles divisent chaque enveloppe, comme le font les membranes des quartiers de l’orange. A proximité de chacune des membranes des enveloppes, les armatures s’épaississent et avec leurs couches extérieures elles s’étendent sur la surface de la membrane, comme une multitude de grosses fibres, fines et élastiques, et en renforcent la stabilité.

Les AV ont chacune un nom qui est fonction de leur emplacement sur le corps.

La principale, qui définit la relation de l’homme au socium et l’aide à se sentir plus sûr de lui et plus confortable dans une situation inconnue ou tendue, est l’armature de devant (faciale) (l’AVF). Son activation pousse l’homme à agir et à souffrir de l’inactivité, et le force à aspirer au collectif. La faiblesse ou la fatigue de la structure de cette AVF se manifeste par des sensations de type tremblement intérieur, ou tension fiévreuse même face à une situation tout à fait inoffensive.

Symétriquement à l’AVF, il y a l’armature de derrière (postérieure) (l’AVP), qui définit l’état de préparation éveillée (être à l’affût) aux actions dynamiques, l’imprévisibilité de la conduite dans une situation extrême, la possibilité que la perfidie ou la trahison se manifestent. Son activation calme le processus de la pensée, elle contribue aux pratiques de méditation, aiguise l’intuition, la sous-conscience. Sa sédation remplit le corps physique d’une sensation de force, de félicité tranquille, et affine la perception des processus intérieurs.

Les AV frontale et postérieure se distinguent par une stabilité supérieure, et dans la carcasse des armatures verticales elles sont les principales. Elles sont conçues pour résister de front.

Les autres AV sont plus souples, plus flexibles, elles permettent ou, plus exactement, elles recommandent au corps physique de manifester aussi de l’habilité à bouger, et de la versatilité dans les positions. Les armatures diagonales de gauche et droite se séparant vers l’avant avec un angle de 40° par rapport à l’AV frontale, sont ordinairement plus informationnelles. Leur richesse informationnelle supérieure est stimulée par la coïncidence de leur trajectoire avec les zones latérales de la perception visuelle, mais également par leur contact avec la surface latérale des globes oculaires, par l’apport de leurs vibrations dans les cavités oculaires et la stimulation par ces vibrations du système du nerf occulo-moteur des yeux.

Le précieux paradoxe de leur alimentation énergétique tient au fait qu’elles compensent le croisement fonctionnel de la gestion de l’organisme par les deux hémisphères du cerveau qui gèrent chacune l’autre moitié du corps. L’hémisphère gauche règle les fonctions de la moitié droite du corps, mais l’AV diagonale gauche lie ensemble la manifestation énergétique de l’hémisphère gauche, la moitié gauche du corps et toutes les manifestations du secteur diagonal gauche du corps énergétique extérieur. L’action de l’AV diagonale droite se manifeste de la même manière. L’activation de ces deux armatures diagonales combinée avec une passivité de l’AVF réveille le potentiel artistique de création, adoucit la tension totale du corps énergétique, et crée les conditions propices à la relaxation, à la déconcentration, à la rêverie et à l’état méditatif.

Les AV diagonales sont l’essence du commencement féminin au sein des AV verticales, la manifestation Yin du compromis personnalité - essence (biotope).

Les AV ailées, situées au niveau des omoplates, ont dans leur développement beaucoup moins souvent une telle importance pour l’ensemble du système énergétique ; ordinairement chez chacun de nous, elles jouent simplement le rôle des ailes d’une autruche, tout particulièrement pour se rafraîchir par temps chaud, à la façon des éventails. Seuls les aveugles contraints de s’orienter plus au moyen des manifestations sonores du monde environnant, intègrent leurs deux AV ailées dans leur système actif de reconnaissance et d’analyse de la manifestation énergétique des objets. On rencontre généralement dans les enveloppes de la plupart des gens un sous- emploi des AV ailées, une atrophie. Alors que ces AV ailées nous donnent la possibilité de développer les supra-possibilités de l’appareil auditif et de soigner n’importe quel stade de l’affaiblissement de l’ouïe. Avec leur puissance vibratoire, elles passent à travers toute la structure intérieure de l’organe de l’ouïe et embrassent la partie la plus puissante de la représentation de la personnalité dans le corps physique - le cervelet - le tenant presque entre les pinces de leurs vibrations scintillantes. Bien activées, elles peuvent faire exploser l’activité des glandes de salive sous les oreilles, en faisant de la salive un nectar sucré curatif; elles nettoient les noyaux lymphatiques de chaque côté du cou, saturent avec leurs vibrations le système des ligaments et des os des omoplates, ce qui concentre tout de suite l’activité dans le thymus et entame un processus de rajeunissement; elles réveillent les glandes surrénales, qui lancent immédiatement une partie de leur activité sur les glandes sexuelles...

Quelle puissante et complète onde de santé, de force, de jeunesse se réveille par le simple fait de savoir distinguer les vibrations des AV ailées de l’ensemble du fond général de l’hibernation de toutes les AV chez l’homo sociumus !

Les AV ailées sont l’essence du commencement masculin, de la manifestation Yang, de la manifestation de la rivalité personnalité - protonature. Elles sont l’envers de la médaille, l’autre face étant les AV diagonales. Imaginez les possibilités de régulation énergétique si vos AV diagonales et vos ailes étaient également puissantes et chargées informationnellement ! La plénitude de votre perception du monde environnant pourrait atteindre la perfection de la monade, dans laquelle le rôle de la frontière qui divise le corps énergétique extérieur sera joué par les AV rigides, qui se manifestent avec assurance devant et derrière.

En conclusion de notre conversation sur le rôle des AV dans le corps énergétique, on peut ajouter qu’aux points de jointure de chacune d’entre elles avec les membranes des enveloppes, il existe de puissantes soupapes régulant l’intensité de la rotation en spirale de l’énergie du tourbillon qui embrasse toute la partie influencée du corps énergétique. La taille de ces soupapes est définie par la distance entre les AH, séparant chacune des AV en sept secteurs dans chaque enveloppe. En fonction du rythme de l’activité et de la passivité de l’individu au cours de vingt-quatre heures, ces soupapes s’ouvrent de l’un ou de l’autre côté, en forçant l’énergie à tourner autour de l’axe du canal rapide et des puits dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse. Cela assure la saturation des enveloppes par l’énergie venant du puits supérieur ou inférieur.

En rassemblant ce que nous avons exposé plus haut, on obtient une image du corps énergétique extérieur parcellisé en secteurs et nous avons la possibilité de comprendre que chacun d’entre eux possède son individualité et sa fonction dans le système total du maintien de la vie. D’immenses perspectives s’ouvrent donc ici pour l’investigateur de ces possibilités; il y a en effet suffisamment de secteurs dans les enveloppes principales que nous examinons. Par exemple, sur dix enveloppes, les intersections des six AH avec les six AV forment quatre cent vingt secteurs. Il y a là de quoi faire une promenade ! Votre compréhension visuelle peut s’aider de l’illustration 25-5 et elle vous sera utile au moment d’analyser l’information trouvée au cours du processus de votre propre auto-étude.


Chaque secteur par son volume se présente comme une pyramide élastique tronquée et renversée sur le côté. Le contenu énergo- informationnel de son volume est défini par la somme des informations fixées sur les membranes extérieures et intérieures du secteur, somme corrigée par l’information produite constamment et qui coule dans un sens et dans l’autre sur les parois supérieure et inférieure que sont les armatures horizontales (rappelez-vous que ce sont des structures qui soit envoient, soit reçoivent les impulsions). Bien entendu, les armatures verticales ne veulent pas être en reste dans le brouillage de ce tableau. Les armatures verticales lavent, le matin pour les alouettes (lève-tôt), le soir pour les chouettes (couche-tard), tous les secteurs des enveloppes au moyen du tourbillon d’information des centres supérieurs, et les douze heures suivantes elles les bombardent de fontaines d’énergie venant des centres inférieurs.

En fin de compte nous avons un si merveilleux tableau que les bras nous en tombent et que notre enthousiasme peut se faner à la racine.

Pour une connaissance partielle des secteurs, nous vous recommandons d’en définir un, le plus intéressant et facilement analysable, celui qui manifeste ses caractéristiques dans toute sa plénitude et sur les plans physique, psychologique et mental, et de travailler avec lui un mois ou deux. Cela vous donnera une expérience précieuse quant à la compréhension de l’instabilité des corrélations de l’énergie et de l’information, la découverte de ce que, même un changement extrêmement petit de l’un ou l’autre commencement, tout de suite transforme cet ensemble pour en créer un autre. Un tel travail vous permettra d’affiner vos habitudes de manipulation de l’énergie et il vous permettra d’élargir vos notions sur l’immensité de l’information. Chacun de nos quatre centaines de secteurs est une boîte noire et pas une d’entre elles ne reste sagement constante une seule seconde.

Certes, il y a quand même un moyen d’ouvrir le coffret noir, mais j’ai peur même de parler de cela, il est gênant de conseiller à quelqu’un de se mordre, la nuque.

Eh bien d’accord, le sentiment de devoir le faire domine tout de même chez moi sur la confusion née de la complexité de l’idée tentatrice.

Pour comprendre un secteur quelconque, il faut en “congeler” les parois, soit “congeler” le travail des armatures horizontales et verticales, puis il faut “stériliser” cette partie “congelée”, en ayant enlevé tous les restes, et les échos du contenu de ces parois. Ensuite il ne reste plus qu’à maintenir cette virginité première un temps suffisant pour étudier la combinaison d’information de ses deux membranes (intérieure et extérieure), trouver la focale de réfraction des deux faisceaux des fils énergo-informationnels et entrer avec une pénétration parfaite du volume de son information, en complète fusion avec le centre de cette toile d’araignée.

En continuant à maintenir la profondeur de ce contact, il est nécessaire ensuite d’insérer et d’enlever alternativement les impulsions correctrices des quatre parois de la pyramide donnée, qui représentent l’information des armatures.

Quand le processus de combinaison des diverses couches d’information est compris, quand l’essence de leur liaison avec le centre de la toile d’araignée des entrelacements de l’information est découverte, on peut restaurer l’état initial du “coffret” et jouir des modulations des reflets du cristal énergo-informationnel magique apprivoisé. Il ne faut pas oublier que les quatre cent dix-neuf autres secteurs sont tout à fait différents de celui qu’on a étudié, qu’il est impossible de faire des parallèles car les analogies ne sont pas possibles.

Cela est dû au fait que chaque parcelle de membrane du secteur, examinée dans une combinaison donnée, est une partie unique de l’information véritable fixée sur la matrice de la personnalité et que chacune de ces paires est nouvelle et nouveau son volume.

Ce travail est digne des génies et des héros !

Nous nous détacherons de ces conclusions préliminaires pessimistes, et en vous promettant avec optimisme de revenir à nouveau sur ce sujet des secteurs, nous allons vous donner un aperçu des autres éléments de la structure des enveloppes.

Chacune des enveloppes, comme chacun des secteurs, est pénétrée par une quantité énorme de fibres s’entremêlant, se ramifiant et unissant les différentes zones des représentations informationnelles.[1]

Les membranes des enveloppes, des AH, des AV, des parois des puits et de celles du canal rapide utilisent chacune des minuscules parties de leur surface pour établir des fibres.

L’importance de chaque fibre réside dans son extrême spécialisation du transport de l’information uniquement du point A au point B. Aucune dispersion, globalisation, ou mélange. Ce qui est reçu doit être transmis. C’est l’unique système de communication informationnelle concrète dans le règne de la débauche de la généralisation.

Tout ce que nous avons examiné jusqu’ici avait droit à une interprétation, peut être même à un libre récit, plus exactement, à des commérages, encouragés par tous les autres amateurs.

Ici, nous avons affaire à des professionnels. Rien de superflu, aucune invention personnelle, la marque garantit la qualité, voici l’essence de la fonction de chaque fibre.

Ils ne remarquent pas le flot des commérages, ils évitent d’un air dégoûté les convulsions fiévreuses de la compétition de la personnalité et de la protonature. Ils ont où prendre l’information, ils ont ce qui doit être remis au destinataire, la seule chose qu’ils ne prennent pas en considération c’est quand il faut remettre les données.

Regardez l’illustration 25-6, avec laquelle nous avons tenté de représenter l’essence de ce phénomène.

Chaque cellule du corps physique (dont la somme représente une quantité innombrable d’unités identiques, isolées, intégrales et autosuffisantes, mais qui ne dédaignent pas la société des autres) a un éventail de fibres énergétiques qui se distinguent les unes des autres par la qualité de leur spectre, la propreté intérieure et l’unité de leurs capacités vibratoires, c’est-à-dire que la cellule possède un éventail de supraconducteurs. Chaque fibre peut rencontrer ses voisines dans l’espace, mais grâce à leur unicité, elles peuvent passer les unes à travers les autres sans gêner leur travail respectif, sans rien remarquer, ni personne, comme de véritables maîtres de méditation.

Toute cette masse-miracle de fibres s’étend jusqu’aux enveloppes, avant d’entrer à nouveau en contact avec un autre “professionnel” qui a un emploi légèrement différent. Ce professionnel doit en effet, une fois qu’il a reçu une information précise, exacte, contrôler la charge des commérages que cette information a recueillie et il doit l’enrichir et l’embellir avec des détails grivois et la rendre/retraduire exactement avec talent sous une forme traitée. Puis il doit apporter cette information unifiée plus loin, au cueilleur de commérages suivant, un unificateur d’information pas moins talentueux.

Ce professionnel et ses collègues, tous ces “rats de bureau” liés entre eux par des câbles identiques aux fibres, s’appellent des feuillets, ce sont de mini-centres informationnels recouvrant les membranes des enveloppes et les armatures.

Comme de véritables mini-ordinateurs, ils recueillent les résultats du changement de l’information du motif principal de la matrice sur une zone donnée et, ayant accumulé une quantité suffisante de bits d’information, la transmettent plus loin.

Le point d’arrivée de cette transmission à échelons ce sont les trois membranes “définissantes”, (éthérée, astrale et mentale) qui, à la façon d’une instance supérieure du service de la reconnaissance, utilisent leur liaison directe avec les centres supérieurs et inférieurs pour accepter cette information, la comparer, l’unir avec des informations provenant d’autres sources.

Ces mêmes fibres et feuillets accomplissent aussi leur travail en sens inverse.

Si, dans un secteur quelconque d’une enveloppe, même de la plus éloignée, une explosion informationnelle ou une irruption d’information a lieu, alors les renseignements la concernant seront dirigés vers le centre du corps en dehors des voies de transport naturelles vers les trois membranes “définissantes”.

Le feuillet ressemble au dôme d’une méduse, à un parapluie léger fixé par une multitude de pattes-tiges, à la base énergétique de la membrane de l’enveloppe.

Le feuillet est capable, comme une minuscule membrane, de se déplier à l’intérieur ou à l’extérieur, en fonction de la direction de l’impulsion énergétique, transmise par les fibres. Les feuillets ne sont pas omnivores, chacun d’eux recueille une information précise, qui est fonction de sa nature.


Le processus du traitement homéopathique et de l’influence extra­homéopathique est basé sur l’activation de l’information positive définissant l’harmonie de l’interaction des processus du maintien de la vie et il est fondé sur l’utilisation de l’activité des feuillets des membranes des enveloppes.

L’homéopathie et l’extra-homéopathie produisent une explosion dirigée dans quelque niveau précis des enveloppes. L’explosion libère une onde énergo-informationnelle d’une capacité immense ayant un motif informationnel précis ou général. Il est naturel que les feuillets possédant un motif identique, entrent en contact avec cette onde inattendue qui vient d’apparaître, et, en assimilant les paramètres proposés, les remettent aux instances suivantes, stimulées par l’onde explosive qui les rattrape.

Dans le chapitre consacré à l’homéopathie, nous disions que la maladie est une information négative qui se répand (comme une tâche d’encre) sur les enveloppes vers l’intérieur ou l’extérieur selon le stade de la maladie. L’information de la maladie, en possédant une universalité et une adaptabilité enviables, trouve des petites clés au code d’information des feuillets et en les pénétrant, les enveloppe, en les condamnant à l’immobilité.

L’onde explosive curative possédant un stock défini d’énergie qui est fonction de la force du potentiel, accélère le traitement de la nouvelle information qui, par son motif, doit être on ne peut plus identique à celui de l’information de la maladie. La ressemblance du motif informationnel est la seule chose qui les apparente. Tout le reste - l’aspect de l’énergie (celui de la maladie - passif et visqueux, celui de la préparation homéopathique - actif et versatile), ses propriétés (celles de la maladie -mortifères, celles de la préparation - vivifiantes), sa composition (pour la maladie - le composant initial est la formule de la mort, pour la préparation - l’élixir de vie) - est diamétralement opposé.

C’est pourquoi l’onde active expulse l’information négative des feuillets et la remplace dans la mesure où leurs matrices informationnelles coïncident.

Si la coïncidence est totale, la libération de la maladie de l’organisme est complète. Et la nouvelle information part sans laisser de trace dès que son stock d’énergie s’épuise, en libérant la place pour l’information de la santé initiale et pour celle du développement qui est reconstituée à partir des membranes intérieures de la matrice de la personnalité et de la protonature.

Il est important aussi de mentionner que le phénomène de la douleur est le produit de la pression extérieure vers l’intérieur de la charge énergétique excédentaire, sur le feuillet du système d’alarme informationnel.

Le feuillet, en vertu de quelques raisons (accident, coup énergétique.), change son motif et ne laisse pas passer cette impulsion. Avec l’accroissement de la pression, il se tend encore plus et gonfle, et conséquemment, cette tension est transmise immédiatement par les fibres aux centres nerveux du corps physique qui correspondent au système des interactions des tissus intérieurs et des feuillets.

Savoir décontracter les feuillets et enlever la tension énergétique, permet de normaliser les sensations intérieures et d’éliminer les impulsions de douleur.



[1] c’est-à-dire la somme des petits centres réunis par une même tâche. Il y a analogie avec le cerveau et la somatotopie.