À la base de l’existence de n’importe quel phénomène, matériel ou immatériel, il y a deux petites briques, deux composants, dont la réunion, dans des proportions variées, leur donne la possibilité de se manifester sous forme d’objets ou de situations.

L’énergie et l’information sont deux parties indivisibles d’un tout, d’une monade, c’est-à-dire la réunion de deux contraires dans une entité, où elles s’engendrent l’une l’autre et aspirent dans le même temps à engloutir l’autre. Elles sont divisées par une fine couche d’équilibre et de stabilité vacillants, où aucun de ces deux commencements ne peut prendre le dessus sur l’autre, bien qu’ils ne manquent pas d’essayer de le faire.

Les Chinois de la cosmogonie taoïste ont présenté cette monade comme la naissance à partir du chaos (appelé U-tzi) des deux commencements (Lian-i): l’un actif, dynamique s’appelle Yang, l’autre passif, inerte s’appelle Yin.

On peut dire que l’énergie est la manifestation Yang, et que l’informa­tion est Yin.

La notion “d’énergie” exprime l’essence de la capacité à se mouvoir, à éliminer les barrières, à créer un flot. L’énergie c’est la forme.

La notion “d’information” est beaucoup plus difficile à saisir avec la conscience humaine car dans la structure de l’Absolu, la place de l’Univers matériel se trouve être dans une zone de prédominance de l’énergie sur l’information. En simplifiant cette complexité, on peut dire que l’information c’est la somme des qualités, signes, caractéristiques de l’interaction des détails à l’intérieur des conglomérats du Tout Entier et celle des capacités du Tout Entier à réagir à un contact avec le monde environnant. L’information, c’est une spirale remontée à son maximum qui attend la possibilité de s’ouvrir (illustrations 1-1 ).

L’information c’est le contenu.


1-1. Manifestations de l'information

La coopération de l’énergie et de l’information se manifeste par la création de divers champs de force matériels ou immatériels, caractérisés par des paramètres intérieurs stables et homogènes. C’est la fusion de la forme et du contenu qui confère sa viabilité à la structure ou à l’objet apparu, entier et ayant une influence sur tout ce qui l’entoure avec ses particularités et son individualité.

Le temps est un exemple de ces champs de force. L’existence du temps dans l’Univers matériel détermine la réalisation progressive de l’information par les courants énergétiques environnants, et détermine aussi le caractère ondulatoire, la cyclicité des processus de développement.

Et dans les zones de l’Absolu où la dimension du temps existe, tout est uni, tout est pénétré et caractérisé par la vibration et le rythme des ondes des champs électromagnétiques, gravitationnels, quantiques, psychiques et autres, réveillant l’ouverture de l’information. Dans les zones où la dimension du temps n’existe pas, son rôle est assumé par d’autres dimensions dont la compréhension est inaccessible à l’homme, à cause de l’absence d’organes de perception nécessaires et de son inexpérience en la matière.

La forme est la réalisation de l’énergie la plus courante dans le monde matériel. Dès l’éveil de sa conscience, l’homme manœuvre constamment dans le monde des formes, éduque son esprit dans une direction définie par la forme. Ses organes de sens sont des systèmes fixant en premier lieu la forme des objets qui l’entourent comme quelque chose de stable et qui enrichissent son expérience d’individu pour l’orienter dans le monde de la matière. Et déjà beaucoup plus tard, la partie de la pensée qui maintient ce qui reste de l’activité de la supra-conscience[1] - (intuition et sub-conscience) - octroie à certaines formes un contenu qui reflète approximativement l’information véritable détenue dans ces objets.

Plus il acquiert de l’expérience dans le contact avec le monde des formes et de la matière, plus l’homme perd la capacité d’absorber le contenu, l’information détenue dans chaque caillot énergo-informationnel. Il s’endurcit, s’habitue à une seule et unique signification de la manifestation des diverses propriétés des objets dans le monde matériel, et dépersonnalise ces objets qui ne sont plus jamais autre chose que ce qu’ils sont; pour finalement aboutir à la pleine manifestation du concret avec son étroitesse et sa sécheresse. Les gens marchent dans les rues, prennent des autobus, ils sont entourés par une multitude de concitoyens, mais ils ne les voient ni ne les perçoivent comme individualités, mais plutôt comme des objets impersonnels - des obstacles - réclamant un peu d’attention uniquement afin de ne pas les heurter, pour les contourner, c’est-à-dire comme des formes.

Regardez le monde autour de vous. Les arbres, les oiseaux, les nuages, les étoiles, le soleil... Chacun de ces objets n’est pas simplement une forme, une couleur, un rythme de lignes, une quelconque figure de vie. Tout ce qui nous entoure est chargé d’information et est unique en son genre. Le contenu “crie” son unicité, et se distingue des autres contenus. Même un arbre “sans parole” nous donne une avalanche d’informations, qui peut faire honneur à n’importe quel traité philosophique ou ésotérique. Lors d’une interaction énergo-informationnelle, l’arbre influence le champ de l’homme, partage avec lui sa connaissance, l’aide à éliminer des tensions ou des obstacles intérieurs, énergétiques, psychologiques, physiologiques. À la différence de l’homme, l’arbre communique plus pleinement et harmonieusement avec les flots d’information de l’Univers qui l’entoure.

Entendre, percevoir cette communication est possible seulement si l’on développe en soi les récepteurs de la lecture de l’information, en maintenant active la partie de la supra-conscience qui est normalement destinée à l’oubli puis à l’éradication. (L’homme vit dans une société qui n’accepte pas ces capacités comme une nécessité, mais les perçoit souvent comme des écarts par rapport à la norme, comme des troubles psychiques, des maladies de l’esprit).

Un homme social “normal” est logique, rationnel, il construit sa vision du monde sur des lois de cause à effet, expliquant toutes les manifestations du monde autour de lui au moyen de l’expérience scientifique et pour cela il développe une conscience matérielle, une conscience des formes, évinçant ou brûlant ainsi sa capacité de percevoir pleinement l’information et la connaissance, capacité qui lui était initialement propre. Et celui qui garde cette capacité de percevoir ressemble à un voyant au milieu d’une communauté d’aveugles, où la vue est considérée comme une malformation. S’il croit cela, il ne lui reste qu’à fermer les yeux et à oublier qu’il possède des yeux, et oublier comment il peut les utiliser.

En venant dans le monde de la matière, en réduisant sa perception à quatre dimensions, et en traitant grossièrement le don le plus subtil de la perception de l’information, l’homme se déforme et devient « normal» : logique - sceptique. Dès lors il s’inquiète seulement de l’état de son corps physique, de son ego et de son intelligence dans un monde de formes. Et en se développant, ces trois commencements vont bloquer les trois sources de perception de l’information qu’il possède: son corps énergétique, son âme et sa supra-conscience.

C’est ainsi que la partie énergétique de la monade de l’homme grandit en écrasant la partie informationnelle et en transformant l’homme en un mécanisme sans âme, en une boule de biomasse avec un minimum de besoins (quant à sa consommation ultérieure en énergie).

Mais comment peut-on affirmer que dans le monde matériel l’homme n’a pas de développement informationnel? En effet, il y a des livres, la science se développe, l’art prospère, le nombre de chaînes de TV augmente... Il y a tant d’informations que l’homme se noie tout simplement dans cette abondance.

C’est précisément à travers ce phénomène d’abondance informationnelle que se manifeste la spécificité de l’Univers matériel, tout comme son isolement créé tout spécialement.

Imaginez que l’on veuille contrôler votre résistance psychique ou vous soumettre à un test psychologique. Vous êtes envoyé dans un polygone spécialement créé pour cela qui se trouve dans un bunker enfoui profondément sous la terre, quelque chose comme des catacombes ou un réseau ramifié de grottes.

L’obscurité, la sensation oppressante des murs et du plafond. Le silence. Rien n’est visible, rien n’est audible. Un monde étrange. Après la vanité de la ville, l’abondance du soleil, la nature fleurissante, le vaste espace, ce monde est trop inhabituel. D’abord quelque part à l’intérieur de vous- même vous continuez à entendre l’écho du bruit, de la vie du monde en surface sous le Soleil. Une partie de vous vit sur le rythme auquel vous avez été habitué depuis l’enfance, il semble que quelque part s’ouvrira une porte et que de nouveau les sons, la lumière, le bouillonnement de l’agitation de la vie feront irruption. S’écoule une heure, cinq, des heures et rien ne se passe. Et l’obscurité, le silence et la pression de l’espace, dont vous sentez physiquement les limites continuent de régner. Si vous ne cédez pas à la panique, que vous gardez votre calme, que vous maintenez votre capacité à analyser vos sensations, que vous tâchez de rentrer tout de suite dans un processus d’adaptation, vous découvrez graduellement que ce qui semble être du silence est en réalité troublé de temps en temps par quelques sons, celui de gouttes d’eau, de crépitements, de bruissements. L’ouïe commence à percevoir des sons d’un autre niveau d’intensité tout à fait incompatible avec le puissant bruit de fond du monde supérieur. Seulement ici, à un kilomètre sous Terre, les critères de l’intensité des manifestations du monde environnant changent. Les signaux de ce milieu inhabituel qui entrent dans les systèmes sensoriels sont absolument différents.

Deux, trois jours passent. Le sommeil alterne avec l’assimilation prudente de nouvelles sensations liées à cet espace inhabituel. La conduite habituelle cède la place à une nouvelle conduite extra-ordinaire. La vue est devenue secondaire. Au premier plan viennent le toucher, l’ouïe et encore quelque chose d’autre qui n’a pas de nom et qui ne se réveille pas dans les conditions ordinaires de la vie, n’étant pas sollicité.

Dans cette crypte souterraine, la conscience reçoit clairement beaucoup moins de choses nouvelles.

Et maintenant imaginez que vous n’êtes pas seul, mais que vous êtes même assez nombreux dans ces profondeurs, et que vous avez tous déjà oublié ce monde qui est quelque part en haut. Ramper continuellement à tâtons dans cet espace fermé avec l’aide de l’ouïe constitue la vie de cette communauté de malheureux sauvages, ou de vers, ou comment peut-on encore les appeler.

Mais à présent remontez à la surface, retournez au début de notre voyage et comparez le niveau de la richesse d’information dans ces deux mondes.

Admettons que notre Univers matériel soit ce polygone souterrain, ce monde de grottes et que nous, nous soyons ces sauvages qui ne se rappellent de rien, hormis ce qui les entoure. Et l’information qui nous entoure est ce niveau primitif des grottes formé par l’espace environnant, fondé sur les signaux spécifiques reçus, non pas par les organes des sens originels, mais à travers les organes supplémentaires, qui se développent dans les conditions données des grottes : il s’agit de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, du toucher et du goût. Ce sont ces organes qui ont réduit à son niveau minimal notre possibilité de percevoir les processus de la vie environnante.

L’information est la partie la plus importante de chaque structure immatérielle, c’est une richesse inépuisable, une valeur qui développe le commencement créateur de l’homme et qui est obligatoirement présente.

Notre conscience et notre réflexion ne peuvent même pas se représenter la manifestation véritable de ce commencement informationnel. Nous ne possédons pas les systèmes sensoriels avec lesquels nous pourrions la percevoir et acquérir une expérience de relations avec elle. Seuls de minuscules échos des manifestations de jaillissements informationnels les plus puissants emplissant l’Absolu se fraient un passage dans notre monde, en se déformant cependant jusqu’à être méconnaissables. Mais la plupart d’entre eux nous sont inutiles, nous ne savons même pas comment les utiliser pour notre bien. Une très petite partie de l’information (suffisamment grossière et primitive pour être présente au sein de l’Univers matériel), est utilisée dans les pratiques magiques, dans les rites chamaniques et dans tous les processus où s’établit un contact entre les messagers du monde irrationnel (anges et démons des différentes structures énergo-informationnelles qui sont autour de la Terre) et les gens les plus sensibles qui gardent des rudiments de ces organes sensoriels extraordinaires.

Sous quelle forme se manifeste une information donnée ?

Ce sont les dessins des plantes féeriques qui apparaissent sur les carreaux pendant une nuit de gel;

c’est l’aspect du mare de café répandu sur une soucoupe;

c’est la forme étrange de la cire fondue versée dans de l’eau;

c’est le dessin des fissures présentes sur l’omoplate fumée d’un mouton;

c’est le dessin des lignes apparaissant sur la carapace de la tortue;

c’est la combinaison de cartes divinatoires;

c’est la combinaison des hexagrammes du Yi-King (le Livre des transformations) ;

c’est le dessin des lignes sur la paume de la main d’un homme; c’est la cartographie des combinaisons de couleurs et de lignes sur l’iris de l’œil d’un être vivant;

c’est la corrélation de la disposition des entrailles de l’animal de sacrifice; ce sont les suites astucieuses des vibrations sonores lors des récitations des prières, mantras et incantations ;

c’est la forme alambiquée des vibrations sémantiques des koans de la religion Zen;

c’est la pulsation des vibrations visuelles lors de la perception de véritables chef-d’œuvres de l’art religieux, etc.

Ce sont ces petites fenêtres à travers lesquelles nous pouvons au moins

nous représenter certaines particularités de la qualité de cette information inconnaissable et restée invisible, mais qui influencent toutes les parties de notre vie, et de la vie de l’Univers en général !

L’énergie ne peut pas se réaliser sans information, de même l’information est impensable sans le support de la carcasse énergétique.

Leur état stable de coopération dans une intégralité définie, on peut l’appeler matrice énergo-informationnelle.

Cette matrice est capable de résister à l’influence de l’extérieur, qu’il s’agisse d’impulsions énergétiques, ou de caillots informationnels non réalisés. Elle est capable d’assimiler en fonction de son spectre une partie de l’énergie et de l’information qui lui est le plus proche. En même temps elle se déforme lors de la collision avec des matrices qui lui sont semblables, ou à cause de la dureté de l’influence de flux énergo-informationnels étrangers qui pénètrent le monde matériel.

N’importe quel objet de l’Univers comme n’importe quel “objet” ou structure du Tout Entier immatériel possède une matrice énergo- informationnelle définissant ses propriétés et particularités individuelles. A l’intérieur de la matrice, il y a une dépendance précise entre les caractéristiques de l’énergie et celles de l’information. Plus l’énergie est dure, plus ses propriétés énergétiques sont prononcées, et plus le volume de l’information capable d’être retenu sur cette carcasse est petit. Plus l’énergie est douce, plus ce système de réunion de corpuscules du flux énergétique est ramifié, plus la structure informationnelle qui peut être retenue et réalisée dans un tel caillot énergétique est complexe, et plus son volume est grand.

Une impulsion énergétique dont la structure est extrêmement rigide est presque sans information. On peut dire que c’est l’incarnation d’une force privée de sens.

Car un noyau complexe d’information ne peut être porté que par un filet/tissu énergétique, dont la souplesse est idoine et dont les lignes de force sont suffisamment nombreuses pour avoir une consistance quasi impénétrable. Lors d’une collision avec de l’énergie plus grossière qui chercherait à s’introduire, le filet ne perd pas son intégrité.

Dans les manifestations des émotions de l’homme, chaque explosion, ou débordement émotionnel est l’émission d’une protubérance d’énergie qui a un degré défini de rigidité.

Les émotions sont des éruptions énergo-informationnelles dans lesquelles l’énergie prime et l’information est son complément. Elles sont de courte durée parce que l’énergie est fluide, dynamique.

L’explosion émotionnelle la plus méchante, la plus agressive, la plus écrasante se manifeste par un envoi dirigé d’énergie (s’il y a un objet d’irritation) ou au travers d’une émission dispersée (si l’émotion est née d’un processus de changements énergétiques intérieurs).

Il y a très peu d’information dans de telles émissions d’énergie dont la plus grande partie est primitive. Dans ce cas d’explosion émotionnelle négative, l’homme n’a presque pas de mots pour exprimer ce qu’il ressent. Il est souvent irresponsable et ne se rend pas compte de ce qu’il fait. Ses actes sont dictés seulement par les couches inférieures de sa conscience, par les motivations de la conduite de la partie qu’on appelle le caillot du biotope, la partie de sa nature animale.

À l’opposé, il y a les manifestations énergo-informationnelles des émotions “bonnes”, “douces”, où l’homme n’a pas besoin d’agir vite, précipitamment. Ses mouvements sont doux et harmonieux, un désir irrésistible de parler naît et même le taciturne le plus invétéré est en état de s'exprimer poétiquement, les paroles coulent doucement, naturellement, et étonnent souvent l’orateur lui-même. L’information se manifestant dans ces émotions, émerge à la surface de la conscience comme une légère bulle de savon, où s’entremêlent les couleurs de l’arc-en-ciel vibrant imperceptiblement. L’information n’est pas une compagne fidèle, elle frappe la personne comme un éclair d’inspiration, elle la visite comme une muse, elle vient et repart.

Ce qui peut paraître étrange pour le scientifique, c’est que d’un point de vue énergo-informationnel, le contraire de l’émotion n’est ni l’esprit calculateur, ni l’insensibilité, ni même l’absence d’émotions, mais c’est le sentiment, qu’il s’agisse du sentiment le plus négatif, noir, ou du plus clair, du plus ardent - de la haine ou de l’amour.

Les sentiments ce sont les états énergo-informationnels de l’homme, où l’information prime, et où l’énergie vient seulement la compléter. Ils sont de longue durée, parce que l’information, quand elle prime, définit l’état de la carcasse énergétique. L’information se caractérise par la constance, la passivité, et elle est collante.

Si un chaînon quelconque de l’information qui commençait à se déplier, à s’ouvrir, reste coincé dans un processus mental ou de la psyché, il va constamment tourner en attirant l’attention de la personne vers lui.

Et l’on peut s’en délivrer soit en remplaçant cette graine d’information par une autre, soit en passant dans un autre état psychique, ce qui la transformera.

Le sentiment embrasse avec sa caractéristique (son rapport énergie/information) le processus de la pensée, il crée une zone dominante dans le cerveau, influence l’homéostasie de l’organisme et l’état de l’énergie à l’intérieur et à l’extérieur du corps physique.

Les sentiments qui possèdent la plus grande quantité d’informations sont les sentiments apparentés à l’amour. La tendresse, la joie, le ravissement, l’exaltation ont eux moins d’informations. Sur cette échelle où la diminution de l’information est proportionnelle à l’augmentation du poids spécifique du composant énergétique, on peut citer la mélancolie, la tristesse, le chagrin. Et lorsque la part du poids spécifique de l’information est quasi nulle au profit de l’énergie, en bas de l’échelle, on retrouve les sentiments comme la colère, la fureur, la rage, la cruauté.

En comprenant le sens du processus de l’apparition de nos émotions et de nos sentiments et celui du déroulement de notre propre vie émotionnelle- sentimentale, en sachant (et c’est peut-être le plus important) ne serait-ce qu’un petit peu, diriger notre propre potentiel énergo-informationnel, nous pouvons créer n’importe quelle émotion et entrer dans l’état de n’importe quel sentiment en dirigeant consciemment le travail en commun du corps physique, de la sphère psychique et des possibilités mentales.

Cela nous donne la possibilité de perfectionner nos réactions face aux manifestations des émotions et des sentiments des autres, et d’en neutraliser les conséquences indésirables mais inhérentes à de tels contacts. Ainsi on peut comprendre le sens énergétique de la recommandation chrétienne “aime ton prochain”. C’est l’état de la plus grande réceptivité de l’homme face aux manifestations de l’information de l’Absolu, c’est l’état où l’individu est prêt à modeler son corps énergétique compte tenu des besoins venant d’en haut.



[1]  l’activité de la supra-conscience est propre à l’esprit et se trouve réduite dès que l’homme se perçoit aussi comme une forme matérielle.